vendredi 31 décembre 2021

Les tops et flops de l’année 2021

L’année 2021 se termine, par des bonnes et des mauvaises nouvelles, sur le plan personnel.

Début de rédaction 29 décembre 2021 - Publication 31 décembre

Les tops

Un CDI après plusieurs sessions d’intérim. Travaillant dans la cartographie depuis fin avril 2019 via plusieurs sociétés et agences d’intérim pour le compte d’Enedis, j’ai enchaîné les missions d’intérim. Trois contrats de travail émanant de trois entreprises différentes. Le premier, qui a commencé le 24 avril 2019 et reonduit après une période d’essais de trois mois, n’a pas pu être reconduit à son expiration, le 24 avril 2020, à cause d’un confinement lié à l’arrivée d’un nouveau virus. Ce qui m’a contraint à me réinscrire à Pôle Emploi au cas où je devrais rejoindre une autre entreprise.

En octobre 2020, on m’a proposé une mission de cartographe à Clermont-Ferrand, mais trois mois après mon entretien, on m’apprend que cette mission se déroule à Toulouse, j’ai décliné. J’ai, depuis, un troisième contrat de travail d’une agence d’intérim qui s’est terminé le 20 avril 2021.

En avril 2021, je signe un contrat de travail à durée indéterminée de chantier auprès d’une entreprise, pour une durée d’un an, auxquels plusieurs collègues de travail y sont déjà membres. Il s’agit d’un projet consistant à repérer, analyser et contrôler les branchements à la moyenne échelle à partir de relevés terrain et de données grande échelle. Les marchés étant renouvelés à la mi-janvier, les résultats ont été dévoilés le 17 décembre et c’est la douche froide en découvrant que mon employeur n’a pas remporté le marché pour les étapes en cours (préparation des dossiers et contrôle des données intégrées). Quelques jours plus tard, je reçois un recommandé m’informant d’une convocation à un entretien préalable (à un licenciement pour motif personnel, qui en fait est lié à la fin du marché et non à un comportement alarmant). D’ici mi-janvier, je continuerai pour le compte d’une autre entreprise.

Deux écrans pour travailler et un mini-PC plus rapide. Lassé de devoir travailler avec des PC lents et peu réactifs (j’ai un PC portable depuis début 2017 mais qui fonctionne très lentement et qui ne sert plus que comme intermédiaire), l’employeur avec qui je travaillais m’a offert deux écrans de 23 pouces (comme au travail même si ce sont des écrans plus petits : 22 pouces) pour travailler plus aisément. J’ai dû commander un mini-PC pour pouvoir exécuter les tâches enfin plus rapidement, que l’on trouve plus facilement sur Internet que dans les magasins physiques.

La réception des deux écrans me permet enfin de prendre plus d’espace sur mon bureau, avec une résolution de 1920 × 1080.

Traction électrique sur les TER : ça augmente, ça augmente… Voilà dix ans que j’emprunte un train, et la traction électrique est désormais utilisée (entre Vichy et Clermont-Ferrand) par un train TER sur quatre (26 %). Cette part était de 20 % l’année précédente, approchante de 10 % il y a deux ans et… 0 % il y a cinq ans.

Mi-top, mi-flop

Moins de 8 000 km par an avec ma voiture. Depuis juillet 2020, je suis enfin propriétaire d’une voiture, d’une marque japonaise. Prévoyant de partir avec 10 000 km par an, je ferais bien moins que prévu, à cause des restrictions liées à la crise sanitaire.

Évolution du kilométrage du véhicule
Date (événement) Kilométrage Moyenne km
mensuelle
18 juillet 2020 (acquisition) 5 km
13 septembre 2020 (carburant) 1 991 km 1 063,2
1er janvier 2021 3 313 km 604
2 juillet 2021 (visite des 1 an) 6 430 km 561
18 juillet 2021 (1 an) 6 678 km 556
1er septembre 2021 8 263 km 614,3
1er novembre 2021 9 679 km 625,5
1er janvier 2022 10 802 km 625 env.

Le kilométrage moyen, qui était de plus de mille kilomètres par mois après seulement deux mois de conduite, chute à 800 km par mois à la fin octobre puis à près de 600 km par mois au 1er janvier 2021, à cause du deuxième confinement et aussi du choix d’utiliser les transports collectifs (train, bus). Les trajets se limitent à la liaison domicile ↔ parking gare SNCF (où je paie un abonnement mensuel) et avec la consommation élevée, réduit l’autonomie du véhicule, tous pleins faits, à moins de 500 km (526 km en moyenne).

Les flops

Les réseaux sociaux, l’amitié délaissée et les partages quasi inexistants. 2021 est ma cinquième année de présence sur Facebook et la septième sur Twitter, avec des résultats peu convaincants (développement suivra, ultérieurement dans cet article ou dans une autre publication).

Et ce blog alors ? A-t-il atteint les 20 000 vues ? Oui, tant mieux. Mais toujours aucun commentaire reçu y compris après validation.

dimanche 12 décembre 2021

D 906E : la fin de six ans de transition (Série Ratés d’aménagements, épisode 6)

Il y a six ans, alors que le contournement sud-ouest de Vichy venait d’être achevé mais pas encore ouvert, la signalisation posée, on découvrait sur les routes le nouveau numéro de la route départementale qui contourne la ville thermale. En découvrant qu’il s’agira de la D 906, la traversée de Saint-Yorre, Abrest et Vichy change de numéro pour s appeler D 906E. Mais il aura fallu en fait un an pour tour changer… ou presque.

Série : Ratés, incompréhensions et catastrophes d’aménagements dans l’agglomération de Vichy – Épisode 6

Publication : 12 décembre 2021 (épisodes 4 et 5 à venir)

Après plusieurs années de retard liées à un arrêt forcé du chantier dû à un non-respect des contraintes environnementales — traversée de forêts (Montpensier, Boucharde) et destruction d’espèces protégées entre autres — ce qui a entraîné le report de la date d’ouverture de ce nouveau linéaire routier s’écartant largement des agglomérations, le contournement a ouvert à la circulation le 2 février 2016.

La signalisation de direction a quant à elle été posée deux mois avant son ouverture. Toutes les mentions dirigeant vers le contournement (dont systématiquement A 719, Vichy, Bellerive-sur-Allier dans un sens, A 89, Thiers, Saint-Yorre dans l’autre) sont masquées dans l’attente de l’ouverture de la nouvelle route, sauf le cartouche d’identification. Lors d’une visite de terrain le 28 novembre 2015, le nouveau numéro de la route a été révélé : D 906 pour le contournement, et une semaine plus tard, D 906E pour la traversée.

Route D 906E vers Vichy 2015-12-05
Peu avant l’entrée de Saint-Yorre, 5 décembre 2015. À cette époque, le nouveau numéro de la route venait d’être révélé, mais quelques centaines de mètres plus loin, c’est encore le cartouche de la D 906 qui est présent… et ce pendant un an.
Photo : Tabl-trai, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Près d’un mois pour changer les bornes kilométriques… mais près d’un an pour les cartouches !

Des bornes kilométriques remplacées à un endroit différent… et une cohabitation qui aura trop duré

Le remplacement des cartouches ne s’est pas fait tout de suite. Les bornes kilométriques ont été changées en janvier 2016… mais pas au même endroit ! Certaines ont été remplacées quelques mètres plus au nord ou au sud, placées sur des supports existants (poteau électrique basse tension, support de panneau de signalisation rectangulaire) ce qui modifie complètement le repérage par les services routiers départementaux : à quoi doit-on se fier ? À la version officielle[1] ou au relevé terrain ?

En tout cas, un lieu qui était à tel point de repère (PR) se retrouve en 2016 à un PR différent. Et pire, les bornes kilométriques n’ont pas toutes été remplacées : la borne PR 10, à Abrest, ne l’a jamais été ce qui fait croire que le PR 9 mesure désormais plus de 2 km…

Les cartouches n’ont pas non plus été tous remplacés. Durant toute l’année 2016, il aura subsiste une cohabitation entre l’ancien numéro (sur les cartouches des panneaux de direction et de localisation) et le nouveau numéro (sur les bornes).

D 906 (ou D 906E) vers Thiers (sortie de Vichy) (b) 2016-05-05
Avenue Poincaré (Vichy), 5 mai 2016. Sur cette sortie de Vichy — actuellement en cours de transformation — la cohabitation entre l’ancien et le nouveau numéro aura persisté plus de dix mois et demi. La nouvelle borne kilométrique a été placée sur un support de panneau de signalisation déjà existant, environ dix mètres plus au sud de l’ancienne borne. En 2018, la borne disparaîtra et… on taguera « 13 » sur l’ancienne borne.
Photo : Tabl-trai, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Nous ne comprenons pas cette stratégie de remplacement en deux temps (très espacés…), mais en arriver là ?

Décembre 2016, c’est (enfin) au tour des cartouches d’être remplacés… sauf à Abrest

Début décembre 2016, tout a enfin été remplacé. À Saint-Yorre, Abrest et Vichy (mais aussi Magnet et Saint-Gérand-le-Puy), on roule bien sur la D 906E. Tout, enfin presque, car à Abrest on a supprimé le panneau pour… ne pas le remplacer. Était-ce un oubli, ou seulement le contexte urbain qui dispensait de ces petits panneaux ?

C’était tout simplement une omission, et cela est tout à fait possible : l’article 99-4 des Instructions interministérielles sur la signalisation routière stipule qu’un cartouche d’identification de la route peut être omis[2].

Entrée d’Abrest depuis Thiers, 9 décembre 2016. Le cartouche d’identification de la route a oublié d’être remplacé que ce soit d’un côté ou de l’autre de la route principale traversant Abrest. Un oubli qui aura perduré près de cinq ans.
Photographie personnelle

Il faudra néanmoins attendre… octobre 2021, soit cinq ans après le remplacement de tous les cartouches, pour que le département, gestionnaire de cet axe majeur, remplace enfin tous les panneaux d’entrée de la commune[3].

Entrée de Vichy depuis Thiers par la D 906e 2021-10-30
Avenue Poincaré (Vichy), 30 octobre 2021. Le département a, après plusieurs années d’attente, remplacé les panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération d’Abrest. Mais ceux-ci ont été déplacés sur un support déjà existant, plusieurs dizaines de mètres après les anciens panneaux.
Tabl-trai, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Mais l’avenue Poincaré sera profondément rénovée jusqu’à l’été 2022.

On en aura enfin terminé avec cette transition de numéro qui aura duré tout de même six ans. Gageons qu’au prochain changement de numéro, ici ou en dehors de l’agglomération, les services de la voirie ne mettront pas autant de temps pour remplacer les panneaux et les bornes.

En regardant ailleurs, la société concessionnaire de l’autoroute A 89 entre Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et Balbigny (Loire) aura mis deux ans pour remplacer tous les panneaux qui indiquent A 72. La mise en service du tronçon entre Saint-Julien-Puy-Lavèze et Combronde (le 10 janvier 2006) a aussi entraîné la modification du numéro de l’autoroute desservant entre autres Thiers, mais il a fallu attendre deux ans pour que la modification soit effective. Plus récemment, près de 240 km de routes départementales dans le Puy-de-Dôme et situées sur le périmètre de Clermont Auvergne Métropole ont été transférées à la métropole en 2018. Les panneaux ont été remplacés en 2019… mais uniquement ceux qui sont sur les panneaux de direction, pas les panneaux de localisation, ni les bornes. Autrement dit, la métropole clermontoise a fait la moitié de son travail…


[1] On peut retrouver les versions officielles dans la base de données des points de repère éditée par l’IGN ainsi que le site Géoportail. On constate un écart allant de 2 m à plus de 50 mètres entre la version officielle (qui correspond même aux anciennes bornes de la D 906) et le relevé terrain.

[2] « Un des cartouches d’identification […] E43 […] doit surmonter les panneaux […] EB10 et EB20. […] À l’intérieur des agglomérations, il n’est […] pas toujours possible ni nécessaire de préciser le numéro de la route ; dans ce cas, les panneaux de type D et EB ne sont pas obligatoirement surmontés de cartouche. »

[3] Le département en profitera aussi pour remplacer les panneaux sur les D 426 et D 126.

lundi 22 novembre 2021

Rue de Vichy (D 258), Creuzier-le-Vieux : toujours trop vite ! Série Ratés d’aménagements, épisode 3

En 2018, la commune de Creuzier-le-Vieux, 3 300 habitants, décide de réaménager l’entrée de ville par la rue de Vichy. Cet axe, permettant de rejoindre le centre-ville d’une commune pourtant très mal signalés par des panneaux (la commune est mal indiquée en venant de Vichy, de Cusset ou de Charmeil).

Série : Ratés, incompréhensions et catastrophes d’aménagements dans l’agglomération de Vichy – Épisode 3

Début de rédaction : 19 novembre 2021. Publication le 29 novembre.

Ces dernières années, la commune de Creuzier-le-Vieux (3 300 habitants), au nord de Vichy, a multiplié les aménagements de sécurité sur plusieurs rues qu’elle gère, et même sur des routes départementales.

Entrée Creuzier-le-Vieux par D 258 2019-05-11
Rue de Vichy (D 258, Creuzier-le-Vieux), 11 mai 2019. Rénover une route c’est bien, la truffer d’aménagements non conformes, c’est ce qu’on aime un peu moins. Ici, le ralentisseur est placé sur une entrée d’agglomération (celle de Creuzier-le-Vieux, et même d’une autre agglomération dans l’autre sens — celle de Beausoleil), est de type plateau traversant, la route y passant est fréquentée par une ligne de bus régulière, une absence de panneau de limitation à 30 km/h dans le sens sud-nord… tous les ingrédients qui font que ce ralentisseur est purement et simplement non conforme. Et il n’est pas le seul, ni dans la commune, ni pour cet aménagement.
Tabl-trai, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

En 2018, la commune a décidé de réaménager cet axe principal de la commune en cherchant à améliorer la sécurité. Cela se traduit par la création de zones de stationnement alternativement d’un côté ou de l’autre de la chaussée, de passages piétons signalés par un panneau (car la vitesse est toujours limitée à 50 km/h), mais aussi, et surtout par deux ralentisseurs, qui bien sûr ne seront pas conformes.

En 2017, la ville a réaménagé la rue de Beausoleil, axe partant à l’ouest de la rue de Vichy, et reliant la rue de Boutiron (D 27) à la rue des Bordes. La vitesse a été abaissée à 30 km/h avec deux ralentisseurs… et il y a même un double-sens cyclable. La portion de la rue des Bordes comprise entre les rues de Beausoleil et de Vichy sera également rénovée avec un double-sens cyclable, tout en débouchant sur un ralentisseur.

Pour faire abaisser la vitesse, on a voulu bien faire en créant deux ralentisseurs… à des intersections, et là où passe une ligne de bus.

Sur la portion de la rue de Vichy rénovée entre la rue des Pâquerettes et le giratoire, on a bien évidemment pensé aux bus, en surélevant légèrement les quais. Mais un peu plus loin, c’est une série de places de stationnement, sur l’axe de la chaussée, qui joue aussi le rôle de ralentisseur, avec une priorité au sens inverse. Ce sont des places de stationnement qui servent aussi de refuge en cas d’engagement sur la route et où l’on croiserait une autre voiture en sens inverse.

En 2019, la ville rénove la deuxième partie de la rue des Vergers, entre le giratoire et la rue des Chazeaux, avec un ralentisseur de type coussin berlinois, trois ans après la première phase avec rétrécissement de chaussée en série. De ce fait, pour accéder à Creuzier-le-Vieux, en venant de Cusset ou de Vichy, il est impossible de passer à côté de ralentisseurs.

Ce que l’on déplore, ce sont les excès de vitesse fréquents sur la rue de Vichy (constatation personnelle). Il y a une limitation de vitesse à 30 km/h à l’intersection avec les rues des Vergers et des Pâquerettes (sur un ralentisseur en plus). Il n’y a pas à se précipiter, et pour éviter cette rue, il y a bien d’autres solutions.

Mais cet aménagement à Creuzier-le-Vieux n’est pas un cas isolé. Avec les mêmes problèmes, on peut citer notamment les deux phases de l’aménagement du bourg d’Abrest, où la limitation de vitesse sur l’axe principal n’est même pas respectée malgré une zone 30 et trois ralentisseurs, et même un radar pédagogique ignoré (cela fera l’objet d’un épisode ultérieur).

dimanche 21 novembre 2021

Stationnement avec contrôle par disque à Cusset : jusqu'à 17 h ou 18 h ? (Série Ratés d’aménagements, épisode 2)

En novembre 2013, la municipalité de Cusset, alors dirigée par une maire communiste[1], avait instauré dans certains parkings du centre-ville le stationnement réglementé avec contrôle par disque. Ceci afin de lutter contre le stationnement sauvage, et de mieux le réguler en le limitant par la durée à certaines périodes. On invoque surtout l’intérêt commercial. Oui, mais on constate depuis que les panonceaux montrent des indications différentes.

Série : Ratés, incompréhensions et catastrophes d’aménagements dans l’agglomération de Vichy – Épisode 2

Début de rédaction : 19 novembre 2021.

Si, à Vichy, le stationnement payant par horodateur est instauré depuis très longtemps[2], Cusset choisit une autre voie : le stationnement est désormais réglementé avec contrôle par disque de stationnement sur certains parkings du centre-ville.

En parallèle, des parkings, parfois signalés au minimum, sont créés pour ceux qui n’auraient pas de disque.

Le stationnement contrôlé par disque à Cusset

Quelles modalités ?

On aurait pu chercher dans le bulletin municipal de l’époque, mais il n’est plus disponible (le plus vieux numéro encore en ligne date de fin 2014). On ne peut donc noter que les éventuelles évolutions.

Certaines communes décident d’imposer le disque sept jours sur sept, d’autres avec des exceptions. Toutes les indications sont précisées sur un panonceau : jours et horaires d’application ou encore la durée maximale de stationnement.

Sur ce parking rénové de huit places, le disque de stationnement est nécessaire (17 novembre 2013)
Place Radoult-de-Lafosse, 17 novembre 2013. À peine quelques jours après l’application de cette mesure, les premiers panneaux sont posés sur ce parking rénové l’année précédente sur le parvis de l’église Saint-Saturnin, dont l’édifice venait d’être inscrit aux Monuments historiques en début d’année. Photographie personnelle

À Cusset, le choix est le suivant :

  • jours d’application : du lundi au vendredi ;
  • horaires d’application : de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h ;
  • durée maximale de stationnement : 1 h 30.

Ce qui signifie que le stationnement est libre en dehors des heures précitées. On peut donc se garer librement le week-end, entre 12 h et 14 h, après 17 h, et avant 9 h, sans limitation de durée.

Il faut noter que cette prescription n’exclut pas les jours fériés de la semaine, tels que le jeudi de l’Ascension, le lundi de Pâques ou de Pentecôte… et certains jours fériés à date fixe comme les 1er et 11 novembre où le disque était bel et bien obligatoire en théorie… du moins cette année, ces deux jours tombant respectivement un lundi et un jeudi.

Mais en 2015, on découvre de nouveaux parkings désormais soumis au disque, où le panonceau indique « 9 h à 12 h - 14 h à 18 h ». Pourquoi 18 heures et non pas 17 heures ? Je me le demande toujours.

Et parfois, ce sont deux parkings voisins qui ont une réglementation différente : rue Pasteur et allée Pierre-Berthomier, un jour de semaine (même férié) à 17 h 10, on peut se garer librement sur l'un des deux parkings (où l’heure indiquée est 17 heures), mais l’autre est toujours conditionné à l’apposition du disque… car le panneau indique 18 heures.

Rue Pasteur, 5 mai 2018. Quand la commune aménage de nouveaux parkings en plein centre-ville, c’est aussi pour y ajouter des restrictions qui ne concordent pas. Le panonceau indique « 9 h à 12 h - 14 h à 18 h » alors que l’autre parking, récemment aménagé à l’époque, indique « 9 h à 12 h - 14 h à 17 h ». À noter que les deux parkings s’appellent simplement parking, sans précision complémentaire. Ils auraient pu être nommés Pasteur 1 ou Pasteur 2.
Photographie personnelle

Où sont ces parkings ?

Seuls les parkings avec un contrôle par disque sont listés, cela exclut les parkings privés ou avec restrictions d’accès, ainsi que les stationnements perpendiculaires ou longitudinaux sans restriction.

Pas de restriction

  • Cours Tracy [2012] (40 places)
  • Cours Lafayette
  • Espace Chambon
  • Place Louis Blanc
  • Marché au Blé
  • Avenue du Drapeau (autour des résidences)

9 h à 12 h - 14 h à 17 h

  • Allée Pierre Berthomier (1er parking, 34 places)
  • Cours Arloing, entre la rue Charles-Louis-Philippe et le giratoire (longitudinal)
  • Avenue du Drapeau, devant la pharmacie et Atéco Marché
  • Derrière la résidence Gambetta et le square René Bardet
  • Rue de Liège (demandé en 2016[3], 32 places avant rénovation en 2018)
  • Place Victor-Hugo (27 places avant sa rénovation en 2018, puis stationnement longitudinal à l’intérieur de la place depuis sa rénovation)
  • Place Radoult-de-Lafosse (2 × 4 places depuis sa rénovation en 2012)
  • Rue Pasteur (2e parking, créé en 2017)
  • Rue Rocher-Favyé

9 h à 12 h - 14 h à 18 h

  • Allée Pierre Berthomier (2e parking, 11 places, créé fin 2016)
  • Rue Pasteur (1er parking, créé vers 2015 ?)
  • Rue Gambetta (longitudinal, entre l’avenue du Drapeau et la rue Charles-Louis-Philippe)
Carte des parkings concernés. © OpenStreetMap et contributeurs + constats terrain

Qu’en est-il des autres communes de l’agglomération ?

En dehors de Vichy, les autres communes n’appliquent principalement aucune restriction de stationnement avec contrôle.

La ville de Vichy, qui revendique plus de 10 000 places de stationnement (chiffre qui a augmenté avec les mesures de fixation du stationnement et l’arrêt du stationnement alterné annuel) compte cinq parkings avec contrôle d'accès, dont Quatre Chemins, La Poste, Gare SNCF, Les Dômes, Célestins (qui indiquent depuis 2019 le nombre de places libres), ainsi que des zones à stationnement payant avec paiement par horodateur… ou même, depuis 2017, avec une application mobile.

À Creuzier-le-Vieux, depuis 2021, au nord du parking de la place des Guinards réaménagée l’année dernière, le parking desservant la pharmacie est en zone bleue, les sept places sont accessibles à condition d’apposer le disque, de 8 h à 19 h, tous les jours (même le dimanche et les jours fériés), dans la limite de 1 h 30. Les autres places sont accessibles sans limitation.

À Bellerive-sur-Allier, les parkings ne sont pas signalés par un panneau. Aucune restriction de stationnement.

À Saint-Yorre, on applique le stationnement unilatéral alterné semi-mensuel, sur l’ensemble des rues. Le panneau est placé aux entrées d’agglomération.


[1] La maire de l'époque était Pascale Semet (PCF), remplaçant René Bardet, élu depuis 2001 à la mairie et décédé en cours de mandat en mars 2013. La ville restera à l’extrême-gauche jusqu’aux municipales de 2014, où elle basculera à droite.

[2] À Vichy, le stationnement était payant du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h, dans la limite de 2 h ou 8 h selon les zones. La politique de stationnement sera modifiée en 2018 avec l’introduction des 20 minutes gratuites.

[3] « Le parking rue de Liège passe en zone bleue » et « Onze places supplémentaires cours Arloing », Cussetmag, no 108, mai-juin 2016, p. 19 (lire en ligne [PDF]).

samedi 20 novembre 2021

Boulevard du Général-de-Gaulle (Cusset) : 20 à l’heure, pour qui ? (Série Ratés d’aménagements, épisode 1)

Le 20 mai 2016, la ville de Cusset ouvrait à la circulation le boulevard du Général-de-Gaulle rénové. Désormais, cet axe ne sert plus qu’à entrer dans le centre-ville, et désormais à petite vitesse. La place des cyclistes devrait normalement être accrue, tout comme celle des bus qui ont leur propre voie réservée, mais l’aménagement réservera beaucoup de surprises… mais aussi des incompréhensions en matière de signalisation.

Série : Ratés, incompréhensions et catastrophes d’aménagements dans l’agglomération de Vichy – Épisode 1

Cusset, ville mitoyenne de Vichy, peuplée de plus de 13 000 habitants et, à l’époque, quatrième ville du département de l’Allier en nombre d’habitants et deuxième de la communauté d’agglomération[1], dispose d’un centre-ville assez particulier. L’idée d’une rénovation d’un axe d’entrée du centre-ville remonte à un peu moins de dix ans.

En 2012 (la ville était alors dirigée par un maire communiste), on annonçait sur les forums que Cusset aura enfin une voie de bus. Inimaginable alors que ce type de voie réservée n’était plus en vogue, surtout depuis la disparition de celle qui était présente à la fin de la rue de Paris, à Vichy, en raison de sa rénovation. Mais cette voie réservée, elle aura sa place sur un axe de desserte du centre-ville : le boulevard du Général-de-Gaulle. Mais à l’époque, on se contente seulement de rénover la chaussée.

2016 : un nouveau visage pour le boulevard

Une route conservant peu ou prou les mêmes caractéristiques, désormais praticable dans un seul sens pour tous…

Début 2016, la ville décide de transformer le boulevard en rendant accessible un seul sens de circulation.

Boulevard du Général de Gaulle (Cusset) rénové (ouest a) 2016-05-21
Boulevard du Général de Gaulle (Cusset), 21 mai 2016. La veille, la ville a rouvert la rue rénovée à la circulation avec une chaussée, un trottoir et un éclairage public rénovés. Mais niveau signalisation, ce sera du n’importe quoi.
Tabl-trai, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Les deux sens de circulation auront des chaussées différentes. Le sens ouest-est (celui qui restera praticable pour tous les véhicules), aura un revêtement classique, en bitume. Le sens inverse aura quant à lui un revêtement en béton, avec des « marquages au sol » avec des figurines bus et vélos.

Dès l’entrée de la rue, un panneau zone de rencontre indique que l’on doit traverser le boulevard à une vitesse maximale de 20 km/h. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’une zone de rencontre est créée dans le centre de Cusset. Déjà, dès 2012, quelques rues du centre-ville, telles que la rue de la Constitution ou la rue Pasteur, sont classées en zone de rencontre, mais sans aucun aménagement pour les cyclistes. Et, pire, le périmètre est mal annoncé, mal signalé. À combien doit-on rouler sur la place Victor-Hugo si l’on vient de la rue du 29-Juillet ? 20 km/h ? Ou bien 50 km/h ? Plus de détails dans un épisode ultérieur.

La chaussée, longue de 200 mètres (la portion au-delà vers la place Victor-Hugo n’est pas concernée par le réaménagement), comprend un ralentisseur de 42 mètres de long, mais qui n’est signalé par aucun panneau, car dans les zones de rencontre, la signalisation est facultative[2].

Le stationnement reste possible côté sud de la rue, numéros impairs.

Dix mâts d’éclairage public sont implantés sur la rue, dont un sur la rue des Fossés-de-la-Tour-Prisonnière. Leur particularité : la technologie LED, qui sera progressivement déployée sur l’ensemble de la commune (sauf à de rares exceptions), et qui remplace les anciennes têtes plus énergivores.

Côté signalisation, les panneaux ont un dos de couleur marron en harmonisation avec les mâts d’éclairage public. Mais uniquement ceux qui ont été prévus avec le réaménagement…

…mais avec une signalisation incohérente, incompréhensible et fuyante

Mais on s’attend toujours au pire. Et on ne s’attendait pas à cela :

Boulevard du Général de Gaulle, 19 février 2017. Ce bus de la ligne A vient de quitter le terminus de Cusset Centre. Il emprunte une voie qui lui est réservée, mais la signalisation en place semble plus concerner les cyclistes que les autres véhicules autorisés (bus et livraisons).
Photographie personnelle

À la sortie de l’avenue du Drapeau et de l’hypercentre-ville, la ville s’est juste contentée de puiser dans la réserve de panneaux existants pour y implanter quatre panneaux qui ne sont ni du même fabricant ni de la même couleur de fond assortie, et avec un revêtement rétroréfléchissant de classe 1 en plus, et placés trop en hauteur. Des panneaux indiquent l’interdiction d’accès aux véhicules pour rejoindre la rue de la République et l’avenue de Vichy (D 2209), sauf pour les bus et les livraisons.

Mais le pire, c’est que cet ensemble de panneaux n’est pas reporté à l’intersection suivante, après la rue Basse du Ruisseau. Seul un panneau de piste ou bande cyclable conseillée et réservée aux cycles (C113) est présent. Dans l’autre sens, un panneau de type C24a avec le symbole d’un vélo (et avec un revêtement rétroréfléchissant de classe 1) est utilisé, alors qu’il aurait fallu utiliser un panneau C24a avec le symbole d’un bus (il pourrait y avoir une version avec les deux symboles, c’est possible mais réglementaire ?)

Au débouché de la rue des Fossés-de-la-Tour-Prisonnière, un panneau d’obligation de tourner à droite est implanté, à croire que les cyclistes n’ont pas le droit de prendre le boulevard à contre-sens. Au débouché des rues Basse du Ruisseau, Percée et René-Thonier, ce sont des panneaux d’interdiction de tourner qui sont implantés pour la même peine. À croire, donc, que le double-sens cyclable est possible uniquement si l’on vient du rond-point (qui sera rénové en 2018) mais pas des autres axes.

Une zone de rencontre sur ce seul axe, pas du tout respecté ! J’ai constaté que personne ne respectait la limitation de vitesse en vigueur : c’est 20 km/h, pas plus. Mais personne, pas même les bus des lignes A et E, ne semble la respecter. On aurait préféré une zone 30, mais étendue au-delà du seul axe principal (comme à Vichy). Des rues étroites ne permettant pas de rouler à plus de 20 km/h sont pourtant théoriquement limitées à 50 km/h…

Les arrêts de bus complètement ignorés ! Sur ce boulevard, il existe deux quais de bus qui devaient théoriquement être réaménagés en vue de leur accessibilité aux personnes à mobilité réduite, conformément à la loi du 11 février 2005 (et aux textes ultérieurs qui en découleront). Il s’agit des arrêts de bus Charles de Gaulle Europe, qui sont desservis par les lignes A (Cusset Centre ↔ Collège Jules-Ferry) et E (Cusset ↔ CREPS, puis Les Ailes depuis la rentrée 2018), placés au début du boulevard dans le sens entrant (rue de la République → centre-ville) et à hauteur de l’EHPAD dans le sens sortant. Si pour le premier on a pu rétablir l’arrêt, mais sans marquage au sol ni surélévation, pour l’autre, rien n’a été aménagé ! À croire que rien n’a été prévu ou que l’arrêt allait être supprimé, sans parler de l’arrêt de bus situé à côté qui n’est pas prévu pour la ligne A si ce n’est un demi-tour via le cours Tracy (D 906B) et l’avenue du Drapeau… et ces arrêts sont toujours présents sur le site du réseau MobiVie et considérés comme étant desservis.

Un aménagement complété par un deuxième plan de circulation

Outre le réaménagement de cet axe, la ville en a profité pour modifier (à nouveau…) le plan de circulation autour du centre-ville.

Pour rappel : fin 2011, la ville avait instauré un plan de circulation constitué de sens uniques, de priorités modifiées et mêmes d’aménagements cyclables créés (voir dans un épisode ultérieur). Mais le 20 mai 2016, voici ce qui a été modifié[3] :

  • inversion du sens de circulation de trois rues :
    • la rue Carnot (qui devient une sortie du centre-ville),
    • la rue Henri-Cureyras (D 2209) qui devient une entrée, pour être dirigés vers Vichy plutôt que le centre-ville,
    • la rue Jean-Baptiste-Bru (D 186) qui devient une sortie ;
  • modification du régime de priorité à hauteur du Pont de la Mère en venant de la rue de Doyat (D 126) avec un stop ;
  • modification du stop en cédez le passage entre la rue de Liège et la rue des Fossés-de-la-Tour-Prisonnière.

La signalisation est adaptée en conséquence, mais cela est aussi une catastrophe. La ville s’est contentée de déplacer des panneaux plutôt que de les changer… avant d’être remplacés par le département en 2017.

Détails dans le bulletin municipal.

En résumé, les plus et les moins de cet aménagement

  • Un aménagement marquant une nouvelle identité de la ville
  • Une signalisation parfois inappropriée en mettant en évidence les cyclistes plutôt que les bus, et ne profitant pas aux autres rues en intersection
  • Beaucoup d’oublis tels que des arrêts de bus non aménagés et complètement ignorés
  • Une politique de limitation de vitesse restreinte au seul axe principal, qui plus est non respectée
  • Et que dire des emplacements pour les vélos ? Rien n’a été prévu…

[1] Communauté d’agglomération de Vichy Val d’Allier à l’époque en 2016.

[2] Dans les zones de rencontre, la signalisation des ralentisseurs est facultative, et il n’y a pas non plus de marquages au sol. Les Instructions interministérielles sur la signalisation routière indiquent la non-obligation de la signalisation dans deux articles :

  • article 72-6 « Aménagements de sécurité » : « Dans les zones 30 ou les zones de rencontre, la signalisation des aménagements de sécurité est facultative. » ;
  • article 118-9 « Marques relatives à des aménagements de sécurité », paragraphe B « Ralentisseurs de type coussins et plateaux » : « Le marquage sur chaussée des coussins et plateaux n’est pas obligatoire lorsque ces aménagements se situent dans une zone 30 [et aussi dans une zone de rencontre] et s’ils sont constitués d’un matériau de couleur différente de la chaussée assurant une bonne perception. » Ici, le revêtement est bien différent (béton vs bitume).

[3] « Donner du sens ! », Cussetmag, no 108, mai-juin 2016, p. 18 (lire en ligne [PDF]).

dimanche 31 octobre 2021

Bilan du mois d’octobre 2021

Le mois d’octobre 2021 se termine avec des choses inattendues : une entrée de ville enfin bien signalée, un événement récurrent enfin de retour après des annulations liées à la pandémie et des nouveautés un peu partout.

Publication : 31 octobre 2021. Dernière mise à jour : 18 décembre 2021.

Abrest : enfin une entrée de ville décente

Entrée d'Abrest depuis Vichy par la D 906e - Côté impair 2021-10-30
D 906E (Abrest), 30 octobre 2021. Le département a enfin remplacé les panneaux d’entrée et de sortie d’aglomération et remis de l’ordre. Par contre, la communauté d’agglomération de Vichy Val d’Allier a disparu depuis bientôt cinq ans et Vichy Communauté (son successeur) n’a rien fait.
Photo : Tabl-trai, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

On l’attendait depuis plusieurs années, mais Abrest a enfin des panneaux récents d’entrée de ville. Sur les trois routes départementales traversant la commune en rive droite, le département de l’Allier, gestionnaire de la D 906E, a remplacé les panneaux d’entrée d’agglomération il y a dix jours. Ce qui met — enfin ! — un terme à de nombreuses aberrations.

  • Dans le sens nord-sud, les panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération avaient été permutés à la suite d’un changement de support, et cela perdurait depuis le tout début de l’année 2012 ! Quant au cartouche, il était placé en haut du panneau de route prioritaire (panneau de 1988 qui n’a pas été remplacé). Déposé en décembre 2016, il ne sera remplacé qu’en octobre 2021, avec près de cinq ans de retard.
  • Dans le sens sud-nord, l’entrée de Vichy a été déplacée de plusieurs dizaines de mètres sur un support déjà existant.

Ces nouveaux panneaux remplacent d’anciens panneaux obsolètes. Sur la D 906E, ils remplacent des panneaux datés de 2002, voire de 1985. Sur la D 126, ils remplacent un panneau non daté et un autre non conforme. Sur la D 426, ils remplacent des panneaux de 1989, 1999, 2002 et un panneau non conforme… sauf que je viens de découvrir le 18 décembre que ces anciens panneaux ont été remis en place ! (ajout du 18 décembre 2021)

Le retour d’événements oubliés…

À cause de la pandémie de COVID-19, certains événements ont été annulés ou reportés.

Le dimanche 10 octobre, l’association Vichy Commerce a organisé la Grande Braderie, pour la première fois depuis deux ans (la dernière édition s’est tenue le dimanche 13 octobre 2019), sur les rues de Paris (entre les rues Beauparlant/Dejoux et le carrefour des Quatre Chemins), Lucas, Wilson, et Clemenceau (pour la première fois avec l’éclairage LED dans cette rue).

Rue Georges Clemenceau (Vichy), 10 octobre 2021, 15 h 09. La foule était au rendez-vous pour cette braderie, attendue depuis deux ans.
Par souci de droit à l’image, les visages clairement identifiables ont été floutés (certains portaient mal ou pas du tout le masque !)
Photographie personnelle.

Condition toutefois pour y accéder : le port du masque était obligatoire.

Rue Georges Clemenceau (Vichy), 10 octobre 2021, 19 h 29. La braderie, c’est fini (depuis une demi-heure), mais l’éclairage LED, c’est inédit. La ville de Vichy avait remplacé l’éclairage public en novembre 2019.
Photographie personnelle.

Voir aussi les articles de La Montagne (réservés aux abonnés) :

Quelques ouvertures par-ci par-là

Ce mois-ci, quelques ouvertures d’équipements ou de commerces :

  • le déménagement de King Jouet à Cusset (le 2 octobre)
  • l’ouverture d’une boutique d’articles de thé à Vichy le 23 octobre ou bien une boutique d’articles créoles le 30 octobre, toujours à Vichy.

L’importance de ne pas travailler avec du contenu obsolète sur OpenStreetMap

Quelle n’est pas ma surprise de découvrir que le nouveau carrefour giratoire de la place des Guinards, à Creuzier-le-Vieux (Allier), vient d’être supprimé sur OpenStreetMap au profit d’un carrefour classique. D’où l’importance de travailler avec des données à jour. Et je le découvre deux mois et demi après !

Pour mettre à jour une carte à partir de données à disposition, il faut se baser sur une imagerie satellite récente, ou mieux, se déplacer sur place. Le relevé de terrain — que je pratique depuis plusieurs années — permet une analyse plus approfondie de ce que l’on va cartographier. Mais suivant les fournisseurs de cartes, la procédure peut paraître compliquée.

Pour le compte de certains sites mondialement connus comme Google Maps, une modification de lieu ou de rue (route manquante, mauvais nom de rue…) peut s’avérer difficile et on peut parfois attendre plusieurs jours, voire semaines ou mois (cela m’est déjà arrivé) pour que cette modification aboutisse… ou pas, ou est purement et simplement refusée sans explication.

Sur OpenStreetMap, c’est différent. On peut même annuler le groupe de modifications d’autrui (voir sur le wiki d’OpenStreetMap : Annulation des modifications.

La zone concernée

Chez la concurrence, sur Google Maps, nous avons des images Street View datées de septembre 2020 (à l’heure où j’écris ce billet) montrant bien l’existence de ce giratoire (qui n’est toutefois pas signalé avec des panneaux AB25 en amont) :

En revanche, le plan n’est pas à jour. Demander une modification est possible, en sa calquant sur l’image satellite, mais cela va prendre beaucoup de temps pour cette modification soit approuvée.

Sur OpenStreetMap, la zone ressemble actuellement à cela :

Plan OSM de la zone incriminée (groupe de modifications 109483684).
© les contributeurs d’OpenStreetMap (licences CC-BY-SA et Open Database License)

Avec quoi peut-on travailler sur OpenStreetMap ?

Il est possible de cartographier à partir de relevés effectués sur le terrain, une pratique qui est plus encouragée que la cartographie depuis son fauteuil. Cette dernière comporte de nombreux inconvénients dont, notamment, le fait de cartographier avec une image satellite obsolète.

Dans la zone de Vichy, les images satellites datent de 2019, tout ce qui a été créé ultérieurement nécessite d’utiliser d’autres sources (autre imagerie, si elle existe, le cadastre, ou en dernier recours, les relevés terrain). L’imagerie de 2019 (disponible avec les couches CRAIG - 2019 [1] et reproduite dans la couche nationale BDOrtho IGN) n’a été révélée qu’en janvier 2021, ce qui accroît les risques de travailler avec des données obsolètes.

Pourquoi un retour en arrière ?

Il ne faut pas cartographier avec des données obsolètes, ce qui est contraire aux bonnes pratiques de l’édition de la carte sur OpenStreetMap.

Pour plus d’informations, on se référera au wiki d’OpenStreetMap sur les bonnes pratiques, en particulier les sections« Ne cartographiez pas des évènements historiques ou des éléments qui n’existent plus » et « Ne vous basez pas sur des images périmées ».

Évidemment, je ne parlerai pas des incohérences temporelles, telles qu’une vérification de terrain effectuée en 2021 avec une source de… 2009.

Qu’a-t-il bien pu se passer ? Comment ai-je pu passer complètement à côté ?

Cela va être difficile à répondre… Et ce n’est pas la première fois que je fais annuler un groupe de modifications, puisqu’en 2020, j’avais dû annuler ce groupe qui rétablissait des bâtiments qui ont en réalité été détruits.

Les résultats seront envoyés demain avec les  envois traditionnels du mois.

lundi 27 septembre 2021

Rétrospective : 27 septembre 2011, mon premier ordinateur portable…

Le 27 septembre 2011, j’ai acquis mon premier ordinateur portable. Un choix qui va enfin m’autoriser une indépendance en informatique, car jusqu’à présent, j’utilisais l’ordinateur de bureau qui était partagé.

À cette époque, je venais d’entrer à l’université, à Clermont-Ferrand, et cela fait déjà deux semaines que les cours ont commencé.

Pendant les cours magistraux, je me contentais de rédiger sur une feuille volante — comprenez par feuille indépendante perforée au format A4 — le contenu, qui devenait au fil du temps assez difficile à comprendre, à gérer, et à assimiler en vue des examens terminaux qui se tiennent en fin de semestre, au tout début de l’année 2012.

Pourquoi un ordinateur portable ?

Certains étudiants auraient fait le choix d’un ordinateur portable avant même d’entrer à l’université. On suppose qu’ils avaient déjà acquis une indépendance informatique… À l’époque, les supports étaient variés : PC portable tournant sur Windows 7 (le système d’exploitation de l’époque), de grande taille (diagonale d’écran de 17,3" (pouces) ou de 15,6", voire moins) ou même des EEE PC avec une version limitée et réduite en fonctionnalités de Windows 7 (la version Starter) sur un écran de 10".

Quel choix, quels critères, quel achat ?

Jusqu’à présent, le PC que j’utilisais chez moi avait des caractéristiques déjà obsolètes. Il tournait sous Windows XP, n’avait que 512 Mio de RAM sur un disque dur de 80 Gio.

Je voulais un PC portable avec les caractéristiques suivantes :

  • un processeur Intel Pentium ou Core i3 ou i5 ;
  • une mémoire vive de 2 Gio minimum ;
  • un disque dur de 500 Gio ;
  • Windows 7 (si possible édition Familiale Premium) ;
  • un écran pas très grand (16 pouces maximum) pour qu’il rentre dans un sac ;
  • un pavé numérique inclus, pour taper les chiffres facilement, ce qui exclut les petits PC.

La commande s’effectua le 16 septembre 2011, non pas dans une boutique physique, mais sur Internet : pas sur Amazon ou CDiscount, ou le site Internet d’une enseigne spécialisée… mais sur le site Rueducommerce, qui avait la possibilité de payer en trois fois.

Le choix se portera sur le Packard Bell EasyNote TK85-JU-063FR pour un montant de 369 euros (éco-participation incluse) avec une garantie casse-vol de 1 an. S’ajoute à la commande le chargeur de batterie, fourni avec l’ordinateur, et une sacoche. Le montant total de la commande s’élèvera à environ 420 euros.

Commande reçue le 27 septembre

Les produits devaient arriver pour le 26 ou 27 septembre 2011 dans un tabac presse de la ville de Cusset, dans le département de l’Allier (03).

Le soir du 27 septembre 2011, l’ordinateur portable est enfin à ma possession, chez moi. Je pourrai l’utiliser comme « cahier » universitaire, vu que je vais écrire plusieurs dizaines de pages de cours magistral.

Caractéristiques de l’ordinateur

Un essai de rattrapage ?

L’installation du produit s’effectue convenablement, d’autant plus que je découvrais un nouveau système d’exploitation : Windows 7. J’ai zappé Windows Vista, en passant directement de Windows XP à Windows 7.

Quels logiciels fournis ? Beaucoup de logiciels fournis et ce ne sont pas les plus récents : eBay Worldwide, Packard Bell Games, Norton Internet Security… et la version complète d’Adobe Photoshop Elements 8.0 (sorti en 2009). Des logiciels que je n’utiliserai pas tous, il y en a même que je désinstallerai comme l’antivirus, remplacé par une solution maison.

L’ordinateur au quotidien

Pour rédiger les cours magistraux

L’objectif premier de mon nouvel ordinateur portable était la rédaction des cours magistraux, notamment ceux de géographie et d’histoire. Cette autonomie me permettait aussi de consulter l’environnement numérique de travail (ENT) de l’université sans avoir recours aux PC fixes, dans les salles qui en sont équipées, et en accès libre (la bibliothèque Gergovia était à l’époque fermée pour travaux de rénovation, on allait à la bibliothèque Lafayette, quelques centaines de mètres plus loin).

Les fichiers de cours magistral étaient rédigés à la suite, dans un fichier au format ouvert OpenDocument .odt, vu que j’utilisais la suite bureautique OpenOffice.org. Pas question de payer Microsoft Office, pourtant pré-installé alors qu'il existe des équivalents gratuits qui peuvent très bien faire le travail.

Microsoft, qui a sorti Windows 10 en juillet 2015, le propose gratuitement pour les PC ayant Windows 7 installé. J'aurai l'occasion de le tester, mais cela impose de rester continuellement près de son PC qui a tendance à chauffer au bout de quelques minutes d'inactivité à cause d'un processus tournant en arrière-plan...

Les faiblesses se montrent déjà au bout d’un an et demi…

Une batterie qui s’use et qui ne permet plus de rester trois heures… c’est normal

Au fil du temps, la batterie lithium-ion s'use et offre moins de capacité, cela est tout à fait normal. Au début, la capacité de X W (watts) permet, avec une consommation de 10 W/h (watts/heure), près de 4 heures d'autonomie en utilisant les outils de bureautique. Mais dès que l'on utilise Internet pour surfer, ou regarder des vidéos, cette consommation augmente.

Au bout d'un certain nombre de cycles de charge et décharge de la batterie, on ne retrouve pas la capacité initiale. Seulement moins d'un an et demi après, lorsque j'étais encore en première année de licence (celle de redoublement), la capacité est passée de 47 à 30 W, ce qui ne permet plus de tenir trois heures sans devoir à un moment recharger la batterie en la branchant sur le secteur. Avec un handicap au vu de la configuration des salles et des amphithéâtres : il y avait très peu de prises de courant (souvent au fond de la salle, parfois une seule dans certains amphis, et dans les salles de cours, souvent proche de l'entrée).

J'avais alors téléchargé un logiciel spécialisé pour surveiller l'état de la batterie. Et de constater qu'il n'était plus tenable de travailler deux heures voire plus dans un amphithéâtre. Une condition pour en profiter : charger la batterie au maximum.

Autres plantages connus

Il arrivait parfois que le PC ne répondait plus, tout seul. Il provoquait un message d'erreur matérielle vidéo, ou, simplement , ne répondait plus. Ce qui avait arrivé une dizaine de fois la première année.

Une solution pour une autonomie accrue : la tablette tactile, un autre univers

A cette époque, les tablettes tactiles étaient en train de se démocratiser. Il y a bien sûr l'iPad, mais trop cher, des concurrents se sont lancés  . On achètera une tablette tactile 10" 1 Gio de mémoire , un MPMAN MPDC110 tournant sous Android 4.1, sur un site marchand, pour 199 euros, avec une garantie souscrite par erreur.

Contrairement au PC portable tournant sur Windows, il faut installer des applications depuis une boutique appelée le Play Store. Dont des applications pour le traitement de texte et une suite bureautique équivalente.

Pour les dessins, ne pouvant trouver d'équivalent,  ils resteront tracés à la main.

Mais la tablette trouvera aussi ses limites : lenteur d'exécution de certains programmes, plantages inopinés (tout le travail est perdu si des sauvegardes ne sont pas prévues par les applications) — par figeage de l'écran, un écran de couleur fixe. 

La tablette  aura servi près de quatre ans. Au tout début   de 2017, pour remplacer l'ancien PC portable qui présentait un taux d'usure de batterie très élevé (pas plus d'une heure d'autonomie), j'ai changé de marque, toujours  avec un écran de 15,6",  acheté 549 € en magasin . Sa particularité, l'écran est tactile. Mais elle connaîtra une panne qui provoquera des BSOD (écrans bleus de la mort) causes par un problème de montage du disque dur. Renvoyé au service après-vente de l'enseigne, on aura tout tenté pour remettre en état l'ordinateur, qui sera restitué trois semaines plus tard , gratuitement tant que le produit était sous garantie (qui courait jusqu'à janvier 2019). La tablette, mise au placard, sera remise en service pour la saisie des cours durant une longue période. Désormais obsolète, elle n'est plus utilisée en 2021.

mercredi 8 septembre 2021

Déjà dix ans de train entre Vichy et Clermont-Ferrand

Ce 8 septembre 2021, cela fera dix ans jour pour jour que j’ai emprunté un train TER entre Vichy et Clermont-Ferrand.

Début de rédaction : 2 septembre 2021.

Un X 76500 en gare de Vichy (8 novembre 2014)
Gare de Vichy, 8 novembre 2014. Un autorail grande capacité (AGC) est stationné ici exceptionnellement dans la deuxième gare d’Auvergne (par sa fréquentation) en raison de travaux. Si les terminus ont été très rares, les AGC (ici dans la version 100 % thermique) auront été majoritaires malgré la caténaire présente depuis 1990.
Photo : Tabl-trai / CC-BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Étant inscrit à l’université et n’ayant pas souhaité prendre de logement étudiant aux alentours du lieu d’études (la faculté de lettres et sciences humaines de l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand), et habitant près de Vichy, faire le trajet entre ces deux villes distantes de plus de 50 km et plus d’une heure de route était inenvisageable, d’autant plus que je n’avais pas le permis de conduire (je ne le passerai qu’en… 2015).

Premiers jours de train : s’y habituer

À l’époque, l’abonnement élèves étudiants apprentis (celui qui correspondait à mes besoins) coûtait 29,60 € en hebdomadaire et 89,60 € en mensuel.

Ce 8 septembre, si j’ai fait l’aller en voiture, je ferai le retour en train, en autorail de type X 76500 (AGC) en présentant en cas de contrôle le titre de transport qui se présentait sous forme de billets papier IATA avec photo faisant office de titre de transport, en attendant le titre dématérialisé proposé par la région Auvergne qui s’appelait Unikopass.

À l’approche de la date d’expiration du titre, il fallait passer en boutique pour recharger son titre de transport, très souvent sous la forme d’un abonnement mensuel, dont le prix augmentera successivement au fil des années :

Période Formule d’abonnement Tarif
septembre 2011 Abonnement élève étudiant apprenti 89,60 €
janvier 2012 Abonnement élève étudiant apprenti 90,90 €
septembre 2012 Abonnement élève étudiant apprenti 92,70 €
février 2013 Abonnement élève étudiant apprenti 94,80 €
janvier 2014 Abonnement élève étudiant apprenti 97,50 €
janvier 2015 Abonnement élève étudiant apprenti 100,00 €
septembre 2016 Abonnement TANDEM (TER et T2C) 106,50 €
septembre 2017 Abonnement TANDEM (TER et T2C) 108,40 €
décembre 2019 Abonnement travail combiné (TER et T2C) 140,10 €
janvier 2021 Abonnement travail combiné (TER et T2C) 141,90 €

En fin de mois, près de 90 € à dépenser à la SNCF dans l'espace de vente de la gare de Vichy. Cette montant augmentera au niveau national au fil du temps, l'abonnement mensuel passera ainsi à 90,90 €, puis 92,70 €, puis 94,60 € jusqu'à atteindre 100 € pile en 2015.

Au fil du temps, la passion du chemin de fer va l’emporter. Le matériel roulant, les locomotives, les infrastructures… Le chemin de fer sera ma nouvelle passion à côté des routes et des aménagements. A tel point que je vais acheter des revues ferroviaires dans la boutique Relay.

En dix ans, la gare de Clermont-Ferrand et sa desserte ont changé. Elle a eu droit à une rénovation d'ampleur entre 2013 et 2015.

Utilisation du train

Pour arriver à l'heure à la faculté, il faut emprunter le train partant une heure et quart avant le début des cours. Le temps de trajet du train n'étant que de trente minutes, cela me permet ensuite de continuer à pied (n'ayant pas souscrit d'abonnement complémentaire aux transports urbains — le réseau T2C) sur plus d'un kilomètre en direction de la faculté.

Certes, il existait une gare plus proche, la halte de La Rotonde, mais moins fréquentée et moins bien desservie.

Un temps de parcours imbattable… mais une traction électrique au départ inexistante !

L’infrastructure de la ligne, partagée avec les trains grandes lignes dont le Paris – Clermont-Ferrand, permet de circuler à une vitesse maximale de 160 km/h, et le temps de parcours de cette relation n’est que d’environ 30 minutes avec un seul arrêt intermédiaire à Riom. Sur autoroute, ce temps de parcours ne pourra jamais être atteint d’autant plus que limite de vitesse est de 130 km/h.

Cet automoteur Régiolis, livré quelques mois plus tôt, est engagé sur un TER en direction de Clermont-Ferrand (27 mai 2017)
Gare de Vichy, 27 mai 2017. Cet automoteur Régiolis, livré quelques mois plus tôt, est engagé sur un TER en direction de Clermont-Ferrand, pantographe levé (les pantographes 25 000 V sont au milieu des rames).
Photo : Tabl-trai / CC-BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

La ligne est électrifiée en 25 kV depuis 1990 ; entre Vichy (et au-delà) et Clermont-Ferrand, on trouvait il y a dix ans des X 76500, des X 73500, des X 72500, des rames réversibles régionales avec BB 67400, et les locomotives électriques bicourant (surtout des BB 26000, mais aussi des BB 22200). Mais, jusqu'en 2016, seuls les Intercités Paris – Clermont-Ferrand utilisaient la caténaire. Pour les TER, il faudra attendre fin 2016 et l’arrivée des nouveaux trains Régiolis.

La part de la traction électrique sur les seuls TER ne s’élève qu’à 24 % après dix ans. À fin 2019, ce taux n’atteignait même pas les 10 %, et à fin 2016… 0 %. Oui, zéro TER électrique les cinq premières années !

Les 2 694e et 2 695e trains

Le 8 septembre 2021, ce seront donc les 2 694e et 2 695e trains que j’emprunterai en utilisant un titre de transport lui aussi dématérialisé, la carte OùRA, à l’origine pour la région Rhône-Alpes, mais étendu à l’Auvergne en 2019, trois ans après la fusion des régions.

Combien de kilomètres parcourus ? On pourrait être tenté de faire 2 695 × 54,3 km (kilométrage approximatif) mais il faut aussi tenir compte que depuis 2019, je prends aussi le train pour aller au travail, mais jusqu’à la halte de La Pardieu. Utiliser cette multiplication est fausse car il manquerait un millier de kilomètres supplémentaires. Mais cela ferait quand même un peu plus de 146 000 km, soit plus de trois fois le tour de la planète Terre (à l’équateur) !

Les statistiques

Depuis le 8 septembre 2011, j’aurai pris 2 695 trains (y compris des correspondances), en 1 310 allers et 1 307 retours.

La majorité d’entre eux étaient origine Clermont-Ferrand (pour 1 095 trains, soit 40,6 %), Moulins-sur-Allier (943, 35,0 %) et Vic-le-Comte (230, 8,5 %) ; il n’y eut que deux trains terminus Vichy (0,1 %) tous sens confondus. Ces trains étaient pour terminus Moulins (921 trains, 34,2 %), Vic-le-Comte (695 trains, 25,6 %) et Clermont-Ferrand (498, 16,5 %) ; comme pour le sens inverse, seuls deux trains étaient terminus Vichy (0,1 %).

Les contrôles sont également peu fréquents même s’ils sont plus fréquents en gare plutôt qu’à bord : dans 798 trains sur 2 695 (29,6 % hors doublons très rares) contre 1 785 non-contrôles.

La part de la traction électrique s’élève à 24,49 % si l’on prend en compte tous les trains (donc les Intercités inclus), et 24,30 % si l’on ne prend en compte que les TER ; en allers-retours, ce ratio atteint à peine les 25 %.

Et au fil du temps ? Bilan à 5 ans, aux 1er janvier 2019, 2020, 2021 et à aujourd’hui.

Date 08/09/16
(5 ans)
01/01/19 01/01/20 01/01/21 08/09/21
NB trains 1 185 1 611 1 960 2 389 2 695
Allers 592 807 954 1 157 1 310
Retours 593 804 951 1 154 1 307
Contrôles 549
(46,3 %)
670
(41,6 %)
727
(37,1 %)
770
(33,3 %)
798
(29,6 %)
Traction
électrique[a]
5
(0,4 %)
(0,4 %)
121
(7,5 %)
(7,5 %)
195
(9,9 %)
(10,2 %)
479
(20,1 %)
(20,7 %)
660
(24,5 %)
(25,2 %)

[a] Ratio tous trains, puis tous trains aller-retour.

Informations provenant de relevés personnels.

mardi 7 septembre 2021

Rétrospective : 7 septembre 2018, fin de stage à l’université

Ce 7 septembre 2018 marquait la fin de mon stage, sous la direction de l’université Clermont-Auvergne. Après 86 journées et quatre mois passés dans un syndicat d’énergie, l’heure était enfin à la rédaction du rapport (qui avait commencé depuis plusieurs jours) et de ses annexes, avant la soutenance fixée trois semaines plus tard. Ce stage marque enfin la fin de ma carrière universitaire qui aura été plus longue que prévu, mais le choix de la structure n’aura pas été facile.

En première année de Master : un choix de dernière minute

En première année de Master Dynamique des territoires et nouvelles ruralités (DTNR), à l’institut d’Auvergne du développement des territoires (IADT), promotion 2016-2017, on avait le choix entre un stage et, dans l’impossibilité, un mémoire. Je me suis retrouvé dans le second cas, les candidatures au sein de collectivités territoriales ayant toutes échoué, soit sur un refus (pas assez montré ses preuves, ou offre déjà pourvue), soit sur une absence de réponse (qui vaut refus). Le mémoire était une solution de dernier recours. Avec pour thématique un projet d’aménagement local dans le périmètre du pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Grand Clermont[1], j'obtiendrai la note de 14/20[2] le 1er septembre 2017, ce qui me permet de passer en deuxième année de Master[3].

En deuxième année de Master, c’est un stage, sinon rien

En deuxième année de Master, parcours Stratégies d’aménagement des villes petites et moyennes (STRATAM) cette fois-ci à l’université Clermont-Auvergne, chaque étudiant doit effectuer un stage en fin d’année, entre mars ou avril et septembre. La recherche s’effectue dès la fin de l’année civile 2017, les entreprises et collectivités déposant des offres de stage, rémunérées conformément à la législation.

De mon côté, la recherche de stage aura été difficile, en plus de mon handicap. Au début du mois de mars 2018, certains étudiants de ma promo avaient déjà leur convention de stage signée et pouvaient commencer le stage d’une durée maximale de six mois.

Après plusieurs candidatures infructueuses dans des collectivités territoriales ou même dans un service déconcentré de l’État (Direction départementale des territoires…), souvent pour cause de budget insuffisant ou pire, annulation de dernière minute, ce sera in extremis, le 27 avril 2018, que j’aurai signé ma convention de stage au syndicat départemental d’énergie de l’Allier (SDE 03).

Quatre mois de stage pour de la cartographie dans différents domaines (électricité, gaz, éclairage public,  unités de méthanisation, politiques intercommunales...) qui aboutiront par la production de dizaines de cartes, et d’un rapport.

Après une année de Master pas si difficile que je ne pensais, et des notes dépassant 10/20 dans certaines matières (sans oublier cet exceptionnel 18/20 dans un projet collectif sur les mobilités), il faut espérer une note supérieure à la moyenne, sans compensation possible[4].

Dans un prochain billet : le verdict.


[1] Il s’agit du projet d’aménagement d’une voie verte, où l’on annonçait une mise en service pour fin 2019, mais actuellement, il est partiellement réalisé.

[2] Moyenne semestrielle de 13/20 et annuelle de 12,97/20.

[3] Il n’y a pas d’admission conditionnelle en Master 2, contrairement à la licence. Si en licence on pouvait passer en deuxième année avec un seul semestre validé ou 40 crédits ECTS (European Credit Transfer System, système européen de transfert de crédits), ou en troisième année avec la première année et un semestre de la deuxième année, soit 90 crédits, le passage en Master 2 requiert l’année complète de Master 1 validée.

[4] Une note inférieure à 10/20 au stage invalide l’année, ce qui implique un redoublement.

jeudi 19 août 2021

Du nouveau sur la D 906E à Abrest : simple neutralisation d’une voie pour raison de sécurité ou prévision d’un futur aménagement ?

Depuis quelques jours, sur la route départementale 906E (ex-D 906) à Abrest, sur l’avenue de Vichy, une signalisation temporaire de circulation a été ajoutée après suppression des îlots centraux sur la chaussée, entre les numéros 95 et 133 côté impair (ouest) et entre les numéros 118 et 152 côté pair (est).

Dernières minutes : les bornes kilométriques disparaissent et sont déplacées, toujours sur cette route, voir à la fin de l’article.

Début de rédaction en juin 2021. Mise à jour 29 juillet 2021 et 19 août 2021, voir ci-après.

La chaussée était partiellement dégradée du fait du passage de poids lourds, lesquels ne sont — en théorie — plus autorisés à emprunter la route depuis 2016 et l’ouverture du contournement sud-ouest, et qu’on croise encore même pour du transit, souvent pour éviter un allongement inutile du temps de parcours.

Sur la D 906E à hauteur d’un ancien arrêt de bus, en direction de Thiers et du centre-ville d’Abrest, 19 juin 2021. À cet endroit, il existait un arrêt de bus jusqu’en 2010. La chaussée s’affaissant du fait du passage régulier de véhicules à fort tonnage, notamment les plus de 7,5 tonnes (y compris les autocars de tourisme), qui sont interdits depuis septembre 2016 sauf desserte locale, envisagera-t-on une requalification de cet axe avec, espérons-le, un aménagement cyclable ?
Photographie personnelle.

Simple neutralisation d’une voie ou amorce d’un nouvel aménagement, qui, espérons-le, sera plus sûr ?

Une route inadaptée et dangereuse pour les cyclistes au sein d’une commune de banlieue. Abrest, commune de 2 900 habitants située au sud de Vichy, a fait peu d’efforts pour les cyclistes, qui ont été complètement oubliés lors de la rénovation du centre-bourg à la fin des années 2000.

Des îlots séparateurs assez anciens, qui avaient environ 25 ans d’existence. Sur cette image aérienne en couleur datée du 10 juillet 1994 disponible sur le site Remonter le temps de l’IGN, la D 906 (numéro de l’époque) présentait des caractéristiques tout autres, sans obstacles, avec un simple marquage au sol de ligne discontinue. Il n’existait pas d’îlots, pas même de tourne à gauche vers l’avenue de Cusset (D 126). Sur cette image aérienne en infrarouge couleur du 17 septembre 1997, les chaussées sont bien séparées, du moins au nord du centre-ville inclus. Nous n’avons pas plus d’informations précises, si ce n’est à éplucher les archives municipales ou départementales (car c’est le département qui gère la route).

Les bus (urbains) s’y arrêtaient même… jusqu’en 2010. Jusqu’au 28 août 2010, les bus de la ligne 1 puis de la ligne 2 (si l’on en croit les plans de l’époque) du réseau Bus Inter desservaient cette partie de l’avenue de Vichy et permettaient aux habitants du quartier de la Cascade de profiter du bus, qui passait huit fois par jour du lundi au samedi avant de rejoindre le terminus de Côte Saint-Amand. Le nouveau réseau de bus, lancé le 30 août 2010 et exploité sous le nom commercial MobiVie, ne prend plus en compte cet itinéraire et tous les bus allant à la Côte Saint-Amand passent dans le quartier des Garets. Tous les abribus existants ont été déposés… ou transférés ailleurs (de Vichy vers d’autres arrêts de Vichy ou d’Abrest vers Cusset). Il ne reste plus grand chose actuellement : des marquages au sol effacés ou des plates-formes désormais inutiles où il a existé un abri (Les Plantées, La Cascade[1]) avec publicité (Les Jardins, Poincaré[2]), ou tout simplement un totem (Hortensias, Les Brages).

Cette liste inclut aussi les arrêts de l’avenue Poincaré, côté Vichy, qui présente aussi les mêmes caractéristiques (îlot central à hauteur des passages piétons), et l’avenue de Cusset ; les dates et situations passées et actuelles relèvent de constatations personnelles.

Ce que l’on souhaite, c’est une entrée de ville avec une vraie vocation urbaine, un stationnement raisonné et surtout, des pistes cyclables, et pas de ralentisseur, sur toute l’avenue de Vichy (et éventuellement, par extension, au-delà vers le nord et le sud).

Il m’est venu à l’idée, il y a plusieurs mois, de proposer une entrée de ville décente avec une signalisation correcte, qui se limite actuellement à des panneaux de signalisation souvent obsolètes et désordonnés. Pour information, le panneau d’entrée d’agglomération d’Abrest (qui date de 1985 !) est placé en-dessous du panneau de sortie d’agglomération de Vichy depuis le changement du support au tout début de l’année 2012 (pourquoi avoir fait ça ?).

Si l’éclairage public a déjà été rénové, en trois phases[3], il ne reste plus que la chaussée et les trottoirs à rénover, mais comment ?

Dernières minutes : des bornes kilométriques qui disparaissent et qui sont déplacées !

Disparition du PR 12

Quelques mois plus tôt, je constatais la disparition de la borne kilométrique 12 de la D 906E qui était placée sur un poteau électrique (branchement aérien vers le 131, image Street View de septembre 2020 désormais obsolète avec l’enfouissement des réseaux électriques) et télécom.

Un PR 11 à nouveau déplacé, confirmant une tendance portée par la commune

Avant le centre-ville, le 31 juillet 2021. Les panneaux indiquant le camping de la Croix Saint-Martin, le centre socio-culturel et la médiathèque ont été déplacés 32 mètres en amont et la borne kilométrique 2 mètres en aval (sur le deuxième poteau en partant de la droite). Photographie personnelle.

Il y a un mois (seulement), la ville a réparé la chaussée du ralentisseur (signalé comme passage piétons) devant la mairie. Son état, dégradé par le passage des véhicules lourds encore autorisés à circuler, nécessitait une reprise de la chaussée qui aura connu plusieurs années de dégradation.

Et la ville en a profité pour supprimer un support de panneaux de signalisation pour déplacer les trois panneaux vers… deux supports d'éclairage public LED différents (implantés en mars 2020).

D'une part, les deux panneaux indiquant Camping de la Croix Saint-Martin et Centre Socio-Culturel / Médiathèque sont déplaces 32 mètres en amont sur un mât d’éclairage public. D’autre part, le PR 11 de la D 906E se retrouve sur un autre mât. Le déplacement d’une borne kilométrique, même sur quelques mètres, implique le recalcul de tous les points de repère sur le terrain. D’autant plus que le PR 12, qui était sur un poteau telecom, a disparu.

Déplacer des panneaux sur un (nouveau) support (d'éclairage public) est devenu de plus en plus courant dans cette commune, qui plus est, ce n'est pas la première fois que cela arrive. Et parfois, cela crée des aberrations. Comme rue de la Croux où le panneau C27 de ralentisseur, qui était placé à hauteur même du ralentisseur, se retrouve déplacé sur le mât (2017) placé 10 mètres avant. Ou même 12 mètres de la rue de Bellevue qui, dans le sens nord-sud, repassent à 50 km/h simplement en déplaçant un panneau de debut de zone 30 enlaissant le panneau de fin de zone 30 au même endroit depuis déjà six ans.

Mais pourquoi une telle stratégie ? Ces décalages feront l’objet d’un article spécifique.


[1] La plate-forme a disparu en 2020, dix ans après la fin de la desserte par les transports urbains, à la suite, peut-être, de travaux sur le réseau d’assainissement.

[2] Les liens pointent vers des images Street View de novembre 2009.

[3] Première phase : entre la rue de l’Est et l’avenue de Cusset, pose de 18nbsp;candélabres (LED) en mars 2020.
Deuxième phase : entre l’avenue de Cusset et le 133 avenue de Vichy, pose de 12 candélabres en décembre 2020.
Troisième phase : entre le 137 avenue de Vichy et la limite communale avec Vichy, pose de 9 candélabres début avril 2021 + 1 candélabre à hauteur du 87, posé en mai 2021.
Tous les candélabres sont posés côté gauche (sauf entre le 61/82 et le 81/106) + 1 éclairant le passage piétons au droit de la pharmacie).

samedi 31 juillet 2021

Bilan de juillet 2021… avec beaucoup de V

Le mois de juillet 2021 aura été marqué par plusieurs événements avec une lettre : V. V comme virus, avec une quatrième vague de contaminations liée à un variant. V comme vaccin, une solution pour se protéger et essayer d’éradiquer ce virus, opération intensifiée par un discours présidentiel le 12 juillet (depuis cette semaine, déjà un Français sur deux est complètement vacciné). V comme à Vichy, le retour du feu d’artifice et une victoire pour son inscription (en candidature commune) au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La bonne nouvelle, c’est que ce mois-ci, contrairement aux premiers mois de l’année, il n’y a plus aucune restriction de déplacement en France métropolitaine (sauf exceptions locales). La mauvaise : l’épidémie s’aggrave à cause d’un variant.

V comme… variant, signe d’aggravation de l’épidémie qui n’en finit pas

V comme… variant. Le variant Delta (connu précédemment sous le nom de variant indien) représente désormais la majorité des cas positifs du virus de la COVID-19. Alors qu’au tout début du mois, une grande majorité des départements étaient en dessous du seuil d’alerte de 50 cas pour 100 000 habitants, ce n’est plus le cas depuis quelques semaines.

Les quatre départements auvergnats n’échappent plus à cette augmentation du taux d’incidence. Mais dans les départements littoraux, c’est encore pire. La pire tranche d’âge à laquelle j’appartiens, les 20-29 ans, affiche un taux d’incidence de plus de 600 pour 100 000 habitants. Et l'épidémie n’est pas près de se terminer, d'après ce que j’ai lu dans la presse, on en aurait fini pour 2022 ou 2023. Aux dernières nouvelles d’après le site CovidTracker, ce sont les quatre départeemnts qui sont en alerte, 80 pour l’Allier et… 50,4 pour le Cantal (site CovidTracker, consulté le 1er août).

Le R (taux de reproduction) effectif du virus dépasse désormais 2 — un malade en contamine donc deux autres — signe que l’épidémie s’aggrave en France métropolitaine.

V comme… vaccin, ou comment essayer de s’en sortir

V comme… vacciné. Le 12 juillet, Emmanuel Macron a prononcé une déclaration devant plusieurs millions de Français au vu de la situation sanitaire qui se dégrade. Immédiatement après cette décision, ce sobr des centaines de milliers de rendez-vous qui sont pris sur les plates-formes qui sont même arrivées à saturation. Moi qui avais prévu de me faire vacciner le lendemain (hasard du calendrier, mais pour la seconde injection) ai été contraint d’annuler le RDV pour cause d’injection d’un autre vaccin. Je serai complètement vacciné le 19 juillet, tout comme la moitié des Français.

V comme… voir un feu d’artifice, après presque deux ans de pause

Difficile de trouver un mot non courant commençant par V pour revoir ce qu’on n’a pas pu voir en 2020 : le 14 juillet dernier, il y a bien eu un feu d’artifice à Vichy, sur une thématique oubliée pendant les confinements : le cinéma. Nom du spectacle : Pyrolywood (pyro- + Hollywood) avec des musiques de film.

Le retour de la foule, sous conditions : port du masque obligatoire et distanciation sociale de 2 mètres, qui n’était pas tout à fait respectée. Pour essayer de combler ce spectacle de désolation qui est la rivière plus basse que prévu, comparable à une marée basse. Mais aux dernières nouvelles, le niveau d’eau remonte, et même plus tôt que prévu (France 3, 31 juillet).

Outre le feu d'artifice du 14 juillet qui fait son retour et ceux organisés par l’hippodrome, y aura-t-il un autre spectacle pyrotechnique ce dimanche 15 août ?

et V comme… victoire, pour une inscription commune au patrimoine mondial

V comme… victoire. Le 24 juillet, la ville de Vichy est, avec dix autres villes thermales européennes (Grandes villes d’eaux d’Europe), inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une fête a été organisée le jeudi 29 juillet au parc des Sources de Vichy.

Parc des Sources depuis l’escalier du palais des Congrès (Vichy), 31 août 2019. Tout semble avoir été axé sur le parc des Sources, lieu emblématique de la nouvelle aire protégée (périmètre et zone tampon sur OpenStreetMap). Ne reste plus qu’un article Wikipédia sur ce lieu classé aux monuments historiques depuis 1994.
Photo : Romainbehar, CC0, via Wikimedia Commons (autres photos)

Revente du domaine thermal (2019), acquisition du domaine thermal par la ville (mars 2021) après cinq siècles de confiscation à l’État, et inscription au patrimoine mondial (24 juillet), on n’a plus qu’à espérer le retour des touristes. Et maintenant ?


Les informations proviennent de sources locales et de sites d’information.