jeudi 31 octobre 2019

Abrest, dix ans déjà.

Cela fait dix ans que l’on circule sur une voie toute neuve au droit de la mairie d’Abrest, sur l’avenue de Vichy (D 906E [1]), élément phare de la deuxième phase des travaux consécutifs au contrat communal d’aménagement de bourg, lesquels se sont terminés au printemps 2010. C’est aussi un des grands chantiers de la fin des années 2000 dans une des communes périphériques de l’agglomération de Vichy.

Afin de redonner vie aux centres-bourgs, les communes se lancent dans des projets de requalification d’axes, de réorganisation du stationnement… À Abrest, on s’est attaqué à la route principale, la D 906 (nommée à l’époque), qui a déjà subi au sud du carrefour à feux une rénovation de chaussée en 2008, et les conséquences que l’on connaît quelques années plus tard.
D 906 vers Thiers
D 906 (à l’époque) en direction de Thiers, le 1er septembre 2013. Devant la mairie, un ralentisseur a été aménagé, mais celui-ci n’est pas conforme au vu de certaines caractéristiques. Sans parler du panneau de signalisation qui ne va pas non plus. Les aménageurs n’avaient sans doute pas prévu le trafic élevé et les conséquences négatives qui suivent, notamment la dégradation de la chaussée.
Un chantier en deux phases
Entre 2007 et avril 2008, la première phase des travaux concernait l’avenue de Thiers, sur un linéaire de plus de 200 mètres, avec pour modifications :
  • rénovation de la chaussée et des trottoirs ;
  • rétrécissement de la chaussée de 9 à 6 mètres ;
  • ajout d’un ralentisseur de type plateau, avec passage piétons mais sans surfaces podotactiles, au sud de l’intersection avec la rue des Biernets ;
  • modification des zones de stationnement avec des places arrêt minute (sans limitation de durée spécifique) devant la boulangerie et le kiosque [2] ;
  • classement en zone 30 de la D 906 entre le 28 avenue de Thiers et l’intersection avec l’avenue des Graviers, en plus des rues entre la rue de la Liberté et la D 906, ainsi que les premiers mètres de la route de Quinssat [3].
Entre 2009 et 2010, la deuxième phase des travaux concerne cette fois-ci l’avenue de Vichy, sur un linéaire de plus de 300 mètres, avec les modifications suivantes :
  • rénovation de la chaussée et des trottoirs ;
  • rétrécissement de la chaussée de 9 à 6 mètres, afin de créer des espaces de stationnement longitudinal ;
  • ajout de deux ralentisseurs de type plateau :
    • le premier ayant la particularité de rétrécir la chaussée, pas de surfaces podotactiles,
    • le second, de 70 m de long, doté d’un revêtement spécial qui résiste mal au passage des poids lourds. En service depuis le 27 octobre 2009, il subira l’application d’une couche de résine en mai 2010 — et la signalisation est modifiée pour indiquer… un passage piétons !
  • modification du plan de circulation de la place des Anciens Combattants (circulation dans le sens nord-sud, entrée par la rue de la Mairie, sortie par la rue de la Poste), ainsi que du stationnement sur cette rue ;
  • remplacement des feux tricolores : les portiques sont remplacés par des feux « urbains à économie d’énergie » fin février 2010 ;
  • aménagement des quais de bus : l’arrêt de bus Mairie d’Abrest [4] est déplacé vers la mairie, à même le ralentisseur. Il comprendra un abri au modèle désuet (à toit arrondi), toujours en place aujourd’hui. L’autre quai, non desservi à l’époque, est dépourvu de toute information voyageur (on le considère comme un arrêt « fantôme ») et il a fallu attendre six ans pour qu’un abri soit implanté, et l’été 2019 (soit neuf ans !) pour voir une fiche horaire, mais toujours pas le nom de l’arrêt mis en évidence.
8 avr. 2018 (15990) – VL30 et ralentisseur rétrécisseur de chaussée sur la D 906E vers Thiers
D 906E vers Thiers, 8 avril 2018. Les aberrations de signalisation sont courantes, en témoigne ici ce panneau de limitation de vitesse à 30 km/h (implanté en 2010) placé quelques dizaines de mètres après un panneau d’entrée de zone 30 (le panneau de la photo est donc redondant). On voit au second plan le ralentisseur rétrécissant la chaussée.
Aucun respect de la limitation de vitesse
La zone 30 a été prévue pour que les automobilistes baissent leur vitesse à 30 km/h. Mais dans les faits, elle n’est même pas respectée. Les ralentisseurs ont été conçus pour abaisser la vitesse mais n’ont aucun effet. Un radar pédagogique a même été installé mais n’a lui non plus aucun effet.

Quels changements depuis ces travaux ?
Depuis 2010, quelques améliorations ont été réalisées après ces travaux de grande ampleur, rendant les aménagements d’origine déjà caducs.
  • En 2016 (?), la municipalité a décidé de restaurer le stationnement sur la place des Anciens Combattants, qui avait été rendue piétonne.
  • Cette même année, un panneau d’informations électroniques a été implanté.
  • Au printemps 2019, la zone 30 a été prolongée de quelques centaines de mètres jusqu’au 46 avenue de Thiers. Il va falloir encore perdre du temps à traverser la ville, si ce n’est pas pour se faire forcer à commettre l’irréparable.
  • En septembre 2019, le département de l’Allier a rénové la chaussée de l’avenue de Thiers qu’elle gère, entre le ralentisseur d’entrée sud et la rue de Groumenier, un kilomètre et demi plus au sud.
Les derniers chiffres de trafic disponibles et communiqués par le département indiquent qu’en 2017, plus de 8000 véhicules empruntaient cette route. L’ouverture du contournement sud-ouest n’a eu que peu d’impact, si ce n’est l’interdiction du trafic de transit.


  1. La D 906, nommée ainsi à l’époque des travaux, a été renommée D 906E à la suite de l’ouverture du contournement sud-ouest.
  2. Fermé quelques années plus tard, pour laisser place à une pizzeria, et depuis 2017, à un coiffeur.
  3. La zone 30 est prolongée :
    • en 2015, la zone 30 de la route de Quinssat rejoint celle de l’école ; il ne subsiste plus qu’une zone 30 s’étendant du centre-ville au quartier des Biernets,
    • en 2019, elle s’étend encore sur la D 906E sur quelques centaines de mètres.
  4. Desservi par la ligne 1 du réseau Bus Inter, mais uniquement dans le sens sud-nord. Depuis le 30 août 2010, c’est la ligne D du réseau MobiVie qui dessert l’arrêt, et dans les deux sens.
Cet article est issu principalement de ce bilan d’aménagement rédigé en janvier 2014, et qui a évolué depuis.

dimanche 20 octobre 2019

SNCF : une grève surprise qui m’a contraint à prendre (exceptionnellement) la voiture.

Cette fin de semaine aura été marquée par un mouvement social inopiné (une grève « surprise ») dont j’ai été informé suffisamment à l’avance que ce vendredi 18 octobre, je ne pouvais pas prendre le train pour me rendre au travail.

Depuis presque six mois, je travaille pour le compte d’une entreprise du secteur de l’énergie, et plus particulièrement de la distribution d’électricité (une filiale d’EDF). L’entreprise en question se situe dans le quartier de la Pardieu, sur le territoire communal d’Aubière. Utiliser la voiture est impensable (en plus des bouchons à l’entrée de l’agglomération clermontoise et des travaux d’élargissement de l’autoroute A75), aussi existe-t-il une solution plus économique (mais pas forcément plus écologique [1]) : le train. En pointe du matin, de nombreux TER [2] relient le nord et le sud de l’ancienne région Auvergne ; l’un d’eux me permettra de rejoindre mon lieu de travail à l’heure, moyennant un temps de parcours exceptionnel (59 km en 40 minutes, avec une vitesse maximale de 160 km/h) et plus d’un kilomètre de marche à pied. Le soir, en revanche, c’est une autre histoire : il n’y a aucun train direct entre 16 h et 18 h, et celui de 17 h 08 (le 874210 Brioude-Gannat) ne permet pas d’arriver à Vichy (par un train qui continue forcément au-delà) — après une longue correspondance — avant 18 h 10 [3]. Une solution possible est d’emprunter un bus T2C pour gagner le train de 17 h 12 et arriver une demi-heure plus tôt que si j’avais pris uniquement le train.

Un accident dans les Ardennes, appris je ne sais où d’une publication sur les réseaux sociaux d’un grand média…
L’accident s’est produit entre un convoi exceptionnel et un train régional, qui effectuait la liaison entre Charleville-Mézières et Reims, à un passage à niveau à Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes, région Grand Est). Il transportait 70 passagers ; le choc a fait onze blessés. Le train, assuré avec un AGC électrique, était en EAS (équipement à agent seul) — où le conducteur du train est le seul salarié de la SNCF à bord, et qui concerne la grande majorité des TER, y compris sur Clermont-Ferrand ↔ Moulins — une disposition qui ne satisfait pas toujours. Il fut un temps où on supprimait un train en l’absence d’un contrôleur, voire d’un conducteur. Et pourtant, la présence d’un contrôleur devrait rester indispensable non seulement pour vérifier si les voyageurs sont en règle, en présentant un titre de transport valable et composté ou validé [4], mais aussi pour une demande d’information, une assistance à un voyageur en difficulté, etc.

Vendredi matin, surprise, pas de train.
J’ai été informé par un SMS à 6 h 52 :
« Mouvement social inopiné.
Circulations perturbées. Nous invitons les voyageurs à reporter leur voyage. +d’info sur l’assistant SNCF. »

En consultant l’application SNCF, tous les trains TER au départ de Vichy ont été annoncés « supprimés » : celui de 7 h 00 pour Brioude, celui de 7 h 18 pour Vic-le-Comte (celui que je prends habituellement), et les trains suivants, et ceux dans l’autre sens. Et si je n’avais pas été informé, qu’en serait-il ?

Le même trajet en voiture, mais directement au lieu de travail, m’aurait pris 1 h 10, ce qui ne m’a pas empêché d’arriver à l’heure. En revanche, au retour, il faut composer avec les bouchons en sortie d’agglomération pour espérer arriver avant 18 heures.

Moins de contrôles
Depuis que j’ai emprunté le train cette année, pendant six mois, j’aurai été contrôlé (à bord, à l’entrée ou à la sortie de la gare de Vichy ou de Clermont-Ferrand) moins d’une fois sur quatre.

Quel programme de circulation pour le lundi 21 octobre 2019 ?
Alors que les écoliers sont déjà en vacances, la circulation des trains n’est pas pour autant réduite. Comme l’a annoncé le président de la SNCF, les billets (TGV notamment) seront remboursés à 100 %, même les non échangeables, les non remboursables, ainsi que les billets des TGV à bas coût.
La SNCF a communiqué ses prévisions de circulation : si le trafic des TGV (y compris à bas coût) et les trains de banlieue parisienne est normal, seuls 3 trains TER sur 4 et 2 Intercités sur 3 sont prévus de circuler.
Et en Auvergne-Rhône-Alpes, c’est pire : sur l’axe Moulins ↔ Clermont-Ferrand, un seul départ en train est assuré, il s’agit du TER 874123 (origine Saint-Germain-des-Fossés, départ de Vichy à 7 h 28, arrivée Clermont-Ferrand 8 h 10). Pour le retour, un départ de Clermont-Ferrand est prévu à 18 h 28 par le TER 874122 en provenance de Vic-le-Comte.
On pourra s’attendre à une unité double, voire triple, d’automoteurs type Régiolis ou AGC, et pas une UM2 [5] de X 73500.
Mise à jour : le train 874123 a été assuré avec un seul Régiolis, et en mode électrique jusqu'à Clermont-Fd, avec une arrivée bien évidemment tout au bout de la gare, voie A.
La circulation des trains a repris progressivement, aussi les trains qui n’avaient pas été prévus lors de la publication du programme de circulation ont pu circuler. Je suis retourné avec le TER 875500 (assuré en AGC B 81500), parti avec 15 minutes de retard.
Sources : certaines informations proviennent des médias nationaux tels que LCI, Le Parisien, France 3 Régions, etc. et le site TER de la SNCF.
Mise à jour : 21 octobre 2019.

  1. La majorité des trains sont assurés avec des autorails X 76500, circulant en mode thermique y compris sous les caténaires.
  2. Plus aussi nombreux qu’en 2012.
  3. Il existe, certes, un train avant celui arrivant à 18 h 10, mais il est à réservation obligatoire et, de ce fait, je ne peux pas l’emprunter, à moins d’acquérir un pass permettant l’accès à ce train.
  4. Les détenteurs d’une carte OùRA (dont moi).
  5. Unité multiple de 2 engins.

mardi 15 octobre 2019

Rétrospective : 15 octobre 2012 et 2014, deux sorties de terrain.

Les 15 octobre 2012 et 2014, soit respectivement sept (7) et cinq (5) ans, j’ai assisté à deux sorties de terrain, à l’initiative du département de géographie de l’université Blaise Pascal dans le cadre de mon cursus de géographie. L’une a eu lieu en Auvergne, dans le massif du Sancy, l’autre à Barcelonnette, dans les Alpes du Sud, à 500 km de route.

Ce 15 octobre a été marqué par le début de deux sorties universitaires à l’initiative de l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, à titre pédagogique et aboutissant soit à des travaux de groupe, soit d'une réalisation de compte-rendu.

2012 : la sortie de terrain au Mont-Dore et dans le massif du Sancy
Les quelque 30 étudiants de 1re année de licence géographie de l’université Blaise-Pascal sont allés dans le massif du Sancy afin d’étudier de façon détaillée le territoire et l’espace (La Bourboule, Mont-Dore, Saint-Nectaire), dans le cadre de l’unité d’enseignement (UE) 13 « Étudier les territoires ».
9 mars 2011 – Depuis le téléphérique, station amont
Depuis le téléphérique du Mont-Dore, 9 mars 2011. On voit, en haut à droite, l’auberge de jeunesse Le Grand Volcan, puis le lac artificiel dont nous avons pu entrer à l’intérieur du local de service en présence d’un responsable de la station.
Le programme, prévu plusieurs journées à l'avance, était le suivant :

Lundi 15 octobre 2012
  1. entretien avec un géographe, du pied des pistes au val de Courre, partie de la réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy ;
  2. visite du domaine skiable ;
  3. entretien avec le maire de la Bourboule.
Entrée du val de Courre par la réserve naturelle, avec un panneau, le 15 octobre 2012.
Réserve naturelle de Chastreix-Sancy, 15 octobre 2012. Entrée du val de Courre par la réserve naturelle ; son accès est soumis à des conditions strictes (chiens interdits…).
Mardi 16 octobre 2012
  1. visite de la ferme Bellonte à Farges, commune de Saint-Nectaire
  2. entretien avec deux chargés de mission de la communauté de communes du massif du Sancy
Vue du bâtiment de la ferme Bellonte, le 16 octobre 2012.
Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme), 16 octobre 2012. La ferme Bellonte.
Étudiants et personnel sont hébergés une nuit à l'auberge de jeunesse Le Grand Volcan, au pied de la station. Le coût de cette sortie, initialement de 20 €, a été abaissé à 10 €.

Travaux d'après-sortie

Des ateliers de groupe ont été réalisés afin de décrire les aspects du territoire sous plusieurs domaines : agriculture, milieu naturel, thermalisme et tourisme. Les notes rentrent dans le cadre de l’UE 13. Toutes ces notes étaient au-dessus de la moyenne, elles concourront à la validation directe du semestre et — enfin — de l’année.

2014 (15 au 18 octobre) : la sortie de terrain à Barcelonnette
Longue de quatre journées et trois nuits en structure d'accueil reconvertie dans cette sous-préfecture enclavée des Alpes-de-Haute-Provence, vingt-cinq étudiants de 3e année de licence Géographie (parcours Aménagement et Environnement) et quatre encadrants ont assuré cette sortie, dans le cadre de l’unité d’enseignement 55 « Gestion de l’environnement : risques et impacts ». Dix étapes étaient prévues :
Mercredi 15 octobre 2014
  1. Saut du Claps à Luc-en-Diois (Drôme), en cours de trajet
  2. Structure d'hébergement Séolane à Barcelonnette

Barrage de Serre-Ponçon depuis le site d’observation, le 16 octobre 2014.
Rousset (Hautes-Alpes), 16 octobre 2014. Le barrage de Serre-Ponçon vu depuis le site aménagé.

Jeudi 16 octobre 2014
  1. Projet d’implantation d’un barrage hydroélectrique sur le torrent de Réallon (Hautes-Alpes)
  2. Barrage de Serre-Ponçon
  3. Aménagement touristique en aval du barrage, sur le site du plan d’eau des Trois Lacs (commune de Rochebrune)
  4. Urbanisme dans la commune de Curbans (AHP)
  5. Aspect de la rivière Durance à Monêtier-Allemont (étape annulée faute de temps)

Lac du Lauzanier (2284 m) avec panneau, le 17 octobre 2014.
Larche (Alpes-de-Haute-Provence), 17 octobre 2014, vers 13 h. Le lac du Lauzanier.
Note personnelle : j’ai battu mon propre record d’altitude, 2 284 m.

Vendredi 17 octobre 2014
  1. Matinée en Haute-Ubaye : de Larche [1] au lac du Lauzanier
  2. Glissement de terrain du Super Sauze (commune d'Enchastrayes)

Samedi 18 octobre 2014
  1. Torrent de Boscodon
L’hébergement a lieu au centre Séolane. Le coût de ce voyage est gratuit, le transport s’est fait avec sept voitures en raison des contraintes d’accès de certains sites, notamment l’accès à Larche, interdit aux autocars.

Travaux d’après-sortie
Chaque étudiant devait faire un compte-rendu sur les risques et leur gestion dans les vallées de l'Ubaye et de la Durance. C’est l’une des deux notes (avec un contrôle continu lors de la dernière séance de travaux dirigés). Le bilan sera catastrophique, avec des hors-sujet, des contradictions… des non-respects de citations, et je finirai même dernier. Néanmoins, cette UE est validée par compensation annuelle.

24 octobre 2014 : l’autre sortie de Licence 3… au Mont-Dore
Certains étudiants de Licence 3 pouvaient, dans le cadre de l’UE 55 « Gestion de l’environnement : risques et impacts », pouvaient assister à une deuxième sortie de terrain, seulement une semaine après celle de Barcelonnette. Ceux qui n’était pas dans les Alpes du Sud devaient assister à celle du Mont-Dore, ceux qui étaient à Barcelonnette pouvaient y aller.

Toujours dans le cadre de l’UE 55 sur les risques, le programme est cette fois-ci réduit à une zone : la station du Mont-Dore et le site des Égravats, qui a connu un glissement de terrain début 2004.


[1] Depuis 2016, Larche (et Meyronnes) sont devenues communes déléguées de la commune nouvelle de Val d’Oronaye.
Photos personnelles ; attention, celles-ci — à l’exception de la dernière, où une copie est disponible sur Wikimedia Commons — ne sont pas libres de droits (alors qu’elles étaient sous CC-BY-SA à l’époque).

dimanche 6 octobre 2019

Le département s’attaque à une route secondaire d’Abrest (Allier)

Après l’avenue de Thiers — portion de la D 906E (ex-D 906) — au sud d’Abrest, le département de l’Allier va fermer à la circulation la D 126 entre la Côte Saint-Amand (commune de Vichy) et la D 906E à Abrest, pour des travaux de réparation de chaussée qui auront lieu du 7 au 18 octobre 2019.

La route départementale 126 relie Cusset à Abrest et se situe entièrement en agglomération. De ce fait, la vitesse est limitée à 50 km/h sauf à quatre points particuliers où, depuis fin 2016, celle-ci est abaissée à 30 km/h : quatre ralentisseurs, de type coussin berlinois, ont été ajoutés pour faire ralentir les automobilistes [1].

Le tronçon final de la D 126, 800 m pour éviter l’axe principal
Au départ de la Côte Saint-Amand (terminus d’une ligne de bus), la section de route étudiée (qui a connu des aménagements de sécurité, déjà pour réduire la vitesse, en 2013), commence par une limitation de vitesse à 30 km/h.
5 oct. 2019 (19261) – Intersection entre la D 126 (vers Abrest, à droite) et la D 270 (vers Busset et Le Vernet, à gauche)
Vichy, 5 octobre 2019. À droite, la D 126 (rue de la Cascade), vers Abrest. À gauche, la D 270 (rue de la Côte Saint-Amand), vers Le Vernet et Busset. Au premier plan, une annonce de passage pour piétons surélevé et une limitation de vitesse à 30 km/h, qui concerne en fait les deux routes. On aurait bien aimé un carrefour giratoire, ce qui aurait facilité le demi-tour des bus…
Quelques dizaines de mètres plus loin, nouvel ensemble de panneaux, nouveau ralentisseur.
1er mai 2017 (14043) – Entrée de Vichy par la rue de la Cascade
Limite Abrest-Vichy, 1er mai 2017. L’entrée de Vichy, dans le sens sud-nord, s’accompagne d’un ralentisseur de type coussin berlinois suivi d’un passage piétons déjà existant. Sauf que cette interprétation est trompeuse : le passage piétons n’est pas surélevé.
Nous sommes pourtant bel et bien sur une route départementale, et il n’y a pas le cartouche D 126 accompagnant le panneau d’entrée d’agglomération, comme on n’en trouve nulle part ailleurs à Abrest.
Sur les cartes, on pense interpréter la rue de la Cascade comme entièrement limitée à 30 km/h, alors que l’on devrait théoriquement trouver trois limitations différentes. Certains pensent que la limitation de vitesse à 30 km/h s’arrête au ralentisseur, sauf que c’est faux. Cela aurait été vrai s’il y avait une intersection.
5 oct. 2019 (19263) – Entrée d'Abrest par la D 126
Entrée à Abrest, vers le sud, 5 octobre 2019. La commune a enfoui les réseaux d’électricité et rénové l’éclairage public en 2018.
En 2018, les réseaux électriques ont été enfouis et la commune en a donc profité pour rénover l’éclairage public, comme cela a déjà été fait rue des Brages, rue de Bellevue, rue de la Croux ou une partie de la rue des Écoles l’année précédente.
5 oct. 2019 (19266) – Chaussée à réparer, probablement la raison à laquelle la D 126 sera fermée du 7 au 18 octobre 2019
Sens sud-nord, 5 octobre 2019. Une chaussée qui doit être réparée. La circulation se faisait depuis plusieurs mois en alternat, avec priorité dans le sens de la montée.

Cette route avait même été utilisée par une ligne de bus jusqu’au 28 août 2010. Certaines courses de la ligne 2, reliant le collège Jules-Ferry à la côte Saint-Amand, passaient par le quartier de la Cascade, du lundi au samedi, huit fois par jour. La desserte n’a pas été reconduite lors du passage à MobiVie.

Précisons que cette section de route est interdite aux poids lourds et aux véhicules tractant une remorque, du moins dans le sens montant.

Quelle déviation ?
Cette route est utile pour rejoindre Le Vernet ou Cusset depuis Abrest et le sud de l’agglomération vichyssoise, sans passer près de la gare de Vichy. Du 7 au 18 octobre 2019, la D 126 sera fermée, par conséquent :
  • pour aller d’Abrest vers Le Vernet, emprunter la D 906E vers Vichy puis au giratoire (voie communale), la direction du Vernet par la rue du Vernet (à noter que la commune est indiquée par la rue des Saules et non pas par la rue du Vernet, pourtant plus courte, mais faute de panneau, il faut faire avec) ;
  • pour aller du Vernet vers Abrest, continuer vers Cusset par la D 126 et descendre la rue du Vernet, puis direction de Saint-Yorre, Thiers, Le Puy (faute de mention pour Abrest) ;
  • pour aller d’Abrest à Cusset ou vice versa, emprunter les axes majeurs.

Le site Internet du conseil départemental ne faisait aucune mention de ces travaux [2]. Celui de l’hebdomadaire La Semaine de l’Allier — qui n’est étrangement pas vendu à Abrest — indique une déviation par les RD 906 et 259 [3]. On ignore sur quel fournisseur de cartes ils se sont appuyés, mais la D 906 a changé de numéro en 2016 et la rue du Vernet est une route communale.


[1] Il faut ajouter une cinquième paire de ralentisseurs sur la D 270 en direction du Vernet (voir première photo). En revanche, aucun panneau de fin de limitation de vitesse n’existe.
[2] Conseil départemental de l’Allier, « Infos travaux ». URL : https://www.allier.fr/94-infos-travaux.htm (consulté le 6 octobre 2019).
[3] Denis Chervaux, « Abrest – Travaux du 7 au 18 octobre », La Semaine de l’Allier, 4 octobre 2019. URL : https://www.lasemainedelallier.fr/2019/10/04/abrest-travaux-du-7-au-18-octobre/ (consulté le 6 octobre 2019).