jeudi 29 octobre 2020

Jour de veille d’un nouveau confinement et reportage photos à Vichy sur ce qu’on devra oublier

Hier soir, Emmanuel Macron, président de la République, dans sa déclaration suivie par près de 32 millions de téléspectateurs, a annoncé le reconfinement de tout le pays à partir du 30 octobre à zéro heure et pour une durée d’un mois (1er décembre minimum… donc tout le mois de novembre).

Ce confinement est assorti de diverses restrictions, néanmoins plus souples que ce qu’on a connu entre le 17 mars et le 10 mai. Les établissements scolaires resteront ouverts, mais pas ceux d’enseignement supérieur. Les bars et restaurants devront également fermer. En revanche, on encouragera le télétravail mais pour moi ce ne sera pas possible, mais grâce à une attestation de déplacement dérogatoire et un justificatif émis par mon employeur, je pourrai enfin travailler et les travaux avanceront quand même.

Et à la suite de ces annonces, dans les agglomérations, on n’a pas échappé à ces embouteillages, parfois monstres (on parle de plus de 600 km en Île-de-France), et aussi dans les grandes surfaces.

Et qu’en est-il à Vichy ?

Certains commerces ont récemment ouvert leurs portes. Ceux qui ne sont pas indispensables sont contrains de baisser le rideau jusqu’à une date lointaine : si l’on parle du 1er décembre, jamais en novembre on ne les verra ouverts…

On pense également à certains restaurants ou autres commerçants spécialisés vendant des produits alimentaires qui seront contraints de ne pas pouvoir exercer leur activité s’ils n’assurent pas de livraison.

Heureusement, il y a les réseaux sociaux pour nous informer sur tel ou tel commerce qui restera ouvert.

Le 1er novembre, je ne pourrai donc pas aller en centre-ville pour croiser le bus de la ligne D qui assure le service spécial Toussaint entre la place Charles-de-Gaulle et le cimetière de Vichy, ni voir si des commerces sont quand même ouverts.

Reportage photos

Voilà à quoi ressemblait l’une des principales rues commerçantes de Vichy et quelques passages (toutes ces photos ont été prises le 29 octobre 2020 entre 19 heures et 19 heures 10).

Rue Georges-Clemenceau, à hauteur de ce mât d’éclairage public (nœud 7 024 428 580 sur OSM). Depuis moins d’un an (novembre 2019), le nouvel éclairage public permet — outre les deux modules LED éclairant la chaussée, et le troisième, le trottoir — des jeux de lumière (ici une couleur violette invariable). L’affluence était encore très importante dans cette rue.
Entre la rue Ravy-Breton et le parvis de l’église Saint-Louis, autre ambiance, certains magasins ont déjà baissé le rideau.
Les commerces non essentiels, comme cette bijouterie à l’angle avec la rue Roosevelt, vont baisser le rideau dans un instant, pour ne les remonter — théoriquement — qu’un mois plus tard.
Rue Burnol. Les terrasses sont encore prêtes, mais on ne pourra pas voir cette image avant des semaines. À gauche, la terrasse du restaurant Chez Lucien, implantation récente (septembre) et, un peu plus loin, la brasserie Le Vichy, où les clients en ont profité pour boire un dernier verre, et le restaurant BCHEF (ouvert cette année).
Passage de l’Amirauté. Là aussi, du monde à la terrasse de ce bar, qui devrait finalement fermer plus tôt que prévu, à minuit au lieu de une heure. À l’angle, un commerce spécialité gaufres, ouvert seulement le week-end dernier, se voit contraint de fermer, et un peu plus loin, un café-brocante, dont l’ouverture est annoncé prochainement, devra attendre.

mardi 27 octobre 2020

Vers un éventuel reconfinement, compte tenu de la hausse des indicateurs liés au virus ?

On le sait, la situation sanitaire en France se dégrade encore et encore. Pour essayer de freiner la croissance — exponentielle — des courbes de propagation du virus, le gouvernement a envisagé d’instaurer un couvre-feu dans plus de la moitié des départements, mais heureusement, il ne concerne pas l’Allier. Jusqu’à quand ?

Avant qu’il ne soit trop tard et que le président de la République n’annonce un éventuel reconfinement, j’en ai également profité pour visiter de nuit la ville de Vichy, du centre-ville aux berges de l’Allier (voir dans un autre article, publié demain sur ce blog ou sur les réseaux sociaux).

Une situation plus qu’alarmante

On pensait le département de l’Allier moins touché que les autres départements d’Auvergne, voire d’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce qui était encore le cas en début du mois ne l’est désormais plus. D’après les données de Santé Publique France [1], l’Allier n’est plus le département le moins touché :

Nombre de cas pour 100 000 habitants
Période \ Collectivité Allier Puy-de-Dôme CAM [a] France
27 septembre au 3 octobre 37,1 111,3 184,4 117,5
4 au 10 octobre 81,2 172,7 236,0 180,4
11 au 17 octobre 152,4 262,5 348,6 252,9
18 au 24 octobre 278 425 522,5 383,1

[a] Clermont Auvergne Métropole. Les métropoles, qu’elles soient de droit commun ou à statut particulier, ont leurs propres chiffres. Source : Santé publique France.

Le Cantal se rapproche très dangereusement du seuil d’alerte maximale (246 cas pour 100 000), tandis que la Haute-Loire frôle les 800 cas. Le département de la Loire compte à lui seul plus de 1 000 cas !

Quelles perspectives ?

Le gouvernement n’exclut désormais plus un reconfinement, mais cette fois-ci plus souple qu’en mars ? Verdict demain.


[1] Site Géodes de Santé Publique France, Indicateur : Taux d’incidence, semaine glissante, pour 100 000 habitants, du 18 au 24 octobre 2020. URL : Lien vers la carte dynamique sur le site Géodes de Santé Publique France (consulté le 27 octobre 2020).

vendredi 23 octobre 2020

Brèves du 23/10/2020 : situation sanitaire qui s’empire, enfin le 90 km/h dans l’Allier, de nouveaux commerces…

Au menu de ces brèves : la pandémie de COVID-19 qui s’aggrave avec un couvre-feu concernant plus de la moitié de la France, le changement d’heure (un événement récurrent) ou encore quelques nouveautés locales.

Une situation épidémique de plus en plus critique. Le 22 octobre 2020 est marqué par une augmentation confirmée de l’épidémie de coronavirus COVID-19. Avec plus de 41 000 cas de virus confirmés et un taux de positivité des tests dépassant désormais les 14 %, le gouvernement a décidé d’étendre le couvre-feu à 38 départements supplémentaires (en plus des 16 déjà en vigueur depuis une semaine). Désormais, le Puy-de-Dôme — avec plus de 250 cas pour 100 000 habitants — est classé en zone d’alerte maximale, dont Clermont Auvergne Métropole, où ce seuil critique était déjà atteint (333 pour 100 000). L’Allier, avec plus de 150 cas pour 100 000, échappe au couvre-feu.

En plaçant plus de la moitié des départements (46 millions d’habitants concernés) en couvre-feu de 21 h à 6 h (soit un intervalle de neuf heures), on restreint la liberté de mouvement à moins de se procurer une attestation de déplacement pour des motifs valables, sous peine d'une amende de 135 €.

Ce week-end, on change d’heure. Rituel depuis plusieurs dizaines d'années, les derniers week-ends d'octobre, on change d'heure : dans la nuit de samedi à dimanche, à 3 heures, il sera 2 heures, ce qui impose de régler manuellement les horloges (si cela n'est pas automatique). Mais il se pourrait que ce soit la dernière fois qu’on passe à l’heure d’hiver…

Tous les journaux le rappellent, souvent dans leur une, que l’on change d'heure, mais depuis plusieurs années, certains omettent, non pas parce que tout le monde n’est pas au courant, mais à cause d’un fait divers plus grave. Il y a notamment eu, il y a 5 ans jour pour jour, un accident entre un autocar et un véhicule articulé à Puisseguin (Gironde), 43 victimes.

Le retour du 90 km/h dans l’Allier, ce sera pour décembre. On se souvient, deux ans plus tôt, que le gouvernement voulait abaisser la vitesse maximale autorisée sur les routes à double sens sans séparateur central [1]. Mesure entrée en vigueur le 1er juillet et qui n’a pas été appréciée des citoyens et de certains présidents de conseil départemental. L’Allier, qui avait annoncé l’intention de repasser l’intégralité de ses routes départementales (5 284 km) à 90 km/h (et non pas une sélection de routes éligibles comme l’ont fait certains départements) le 20 février [2], l’a fait en assemblée le 22 octobre [3].

D 907 - Rappel vitesse maximale 90 km par heure 2015-08-26
Sur la D 907 en direction de Vichy, 26 août 2015. À hauteur du lieu-dit Les Huguenottes, commune de Bost, la présence d’un radar automatique implique le rappel de la limitation de vitesse sur cette portion d’axe majeur. À l’époque de la photo, on pouvait rouler à 90 km/h. Cette limitation pourrait revenir.
Photo : Tabl-trai, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Sauf avis contraire de l’État, l’entrée en vigueur de l’ancienne limitation de vitesse — qui était la règle jusqu’au 30 juin 2018 — serait effective mi-décembre. Les routes nationales, quant à elles (on pense notamment à la N 7 ou à la N 209), restent limitées à 80 km/h [3]

note personnelle : depuis que j’ai mon permis de conduire, j’ai été contraint de rouler à 80 km/h là où il était possible de rouler à 90, et il m’arrivait de me faire dépasser, même par des poids lourds. En cause, un permis probatoire de trois ans.

À Vichy, pléthore de nouveaux commerces et restaurants… mais vont-ils rester ouverts longtemps malgré la crise sanitaire ? Depuis le mois dernier, de nombreux commerces et services ont ouvert dans le centre-ville de Vichy ou en périphérie. Le dernier bulletin municipal C’est à Vichy [4] a consacré une double page sur ces plus de vingt commerces et lieux de vie : galerie d’art (Art 66, Des Arts et Déco), des boutiques (Calzedonia, Parfois, JOTT, etc.), des confiseries (Le Comptoir de Mathilde — depuis le 16 octobre —, Épicerie fine et gourmande des Halles — depuis le 21 octobre —), des restaurants ou bars (Les Copines). Ils rejoignent une liste d’équipements ouverts depuis moins d’un an, comme Au Bureau (5 décembre 2019), ou encore BCHEF (février 2020) ; ces derniers ayant ouvert avant le confinement de mars à mai 2020.

À noter qu'autour de Vichy, on note l’ouverture, à Creuzier-le-Vieux, d’une supérette Vival (ouverte depuis mardi 20), sur la place des Guinards en rénovation, et prochainement, une boulangerie va ouvrir dans le quartier. La place n’aura plus le même visage qu’il y a encore deux ans.

Quelques changements survenus durant l’heure d’été en 2020, et les nouveautés depuis fin octobre 2019

  • La rénovation de l’avenue Aristide Briand : chaussée et éclairage public avaient déjà été rénovés des la fin du mois d’octobre 2019.
  • Le remplacement de l’éclairage public : l’embellissement nocturne de l’entrée de ville en venant de Bellerive-sur-Allier et d’une partie des rues Jean Jaurès et Clemenceau, avec des jeux de lumière personnalisables suivant les événements (ce n’est pas une nouveauté, cela existe depuis 2014), et on les trouve déjà à Bellerive-sur-Allier le long des berges.
  • La rénovation du square Albert Ier.

Pour certaines de ces nouveautés, j’ai dû attendre le 16 mai pour pouvoir les découvrir.


[1] Qu’on appelle par abréviation les « routes secondaires », sans se préoccuper de l’intérêt réel de la route, qu’elle soit simplement de desserte locale (les routes desservant un petit village) ou de liaison entre villes moyennes (la D 2009 Moulins – Gannat par exemple).

[2] Solenne Barlot, « L’Allier souhaite le retour à 90 km/h », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 22 février 2020 (consulté le 23 octobre 2020.

[3] C. L. avec Christian Darneuville, « Allier : le Conseil départemental vote le retour aux 90 km/h », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 22 octobre 2020 (consulté le 23 octobre 2020).

[4] C’est à Vichy, octobre 2020 .

dimanche 11 octobre 2020

Le virus circule toujours, et les annulations se multiplient. Et qu’en est-il de la braderie de Vichy : aura-t-elle lieu malgré une annonce de report ?

La circulation du virus persiste toujours, et s’en suit une vague d’annulations et de reports : braderies, mais également compétitions sportives et événements majeurs.

Opinion de l’auteur – Première mise en ligne : 9 octobre 2020 – Dernière mise à jour : 11 octobre 2020 (ajout d’image et point du jour)

Place Victor-Hugo (Vichy), 11 octobre 2015. Comme tous les deuxièmes dimanches d’octobre, une association de Vichy organise la grande braderie d’automne. Cette année 2020, elle n’aura pas lieu, peut-être à une date ultérieure — simple annonce de report — ou pas du tout.
Photographie personnelle.

Hier, le gouvernement annonçait l’aggravation de la situation sanitaire. La métropole clermontoise vient de passer en zone d’alerte renforcée (plus de 150 cas pour 100 000 habitants) [1] alors que Saint-Étienne, Lyon ou Grenoble (les trois autres villes principales de métropoles [2] de la région Auvergne-Rhône-Alpes) passent en alerte maximale, tandis que le reste du département du Puy-de-Dôme reste en zone d'alerte (132,5 cas pour 100 000 au 6 octobre — la Haute-Loire approche dangereusement les 200 cas [3]). L’Allier, heureusement, reste en zone verte, avec seulement 46,5 cas pour 100 000 [3].

Le passage en zone d’alerte renforcée se traduit par plusieurs restrictions : abaissement de la jauge des rassemblements de 5 000 à 1 000 personnes, fermeture des salles de sport, fermeture anticipée des bars à 22 h (mais pas les restaurants), etc. pour une période de quinze jours (autrement dit, pour aller boire un verre dans un bar lyonnais à l’heure d’été, c’est ce soir ou jamais, pour paraphraser une émission de TV diffusée sur le service public).

Au niveau sportif, le stade marcel Michelin se voit contraint de baisser la jauge autorisée de 5 000 à 1 000 spectateurs. Au niveau national, j’apprends aujourd’hui que le passage en zone d’alerte maximale de la métropole européenne de Lille entraîne l’annulation d’une prestigieuse course cycliste : le Paris-Roubaix, initialement prévu en avril et reporté au 25 octobre.

Braderie de Vichy : aura-t-elle lieu ?

On savait la grande braderie de Lille annulée. Il y a 15 jours, j’apprenais le report de la grande braderie d’automne de Vichy, qui devait avoir lieu  comme tous les deuxièmes dimanches du mois d’octobre (et d'avril pour la braderie de printemps, où celle du 5 avril, reportée le 14 juin, a finalement été annulée (source : site de la ville de Vichy)) — le 11 octobre, alors que je venais de découvrir le même jour des publicités pour celle de Clermont-Ferrand qui a lieu en ce moment même, du 7 au 10 octobre.

L’annonce de report semble ne laisser aucune perspective quant au maintien de la manifestation au vu du contexte sanitaire dans la cité thermale, tout comme les deux feux d’artifice des 14 juillet et 15 août qui ont été reportés sans annonce de date.

Ce ne sera pas demain la veille que l’on verra une foule de commerçants sur la rue Clemenceau ou la rue Wilson. La dernière fois que la braderie s’est tenue normalement, c’était le dimanche 13 octobre 2019, une époque où la rue Clemenceau, l’une des rues partiellement fermées pour l’occasion, avait encore ses candélabres inclinés, lesquels seront remplacés le mois suivant.

Dernières minutes : plus de 20 000 cas et une grande manifestation de fin d’année annulée

Le nombre de cas positifs ces dernières 24 heures est alarmant, puisque l’on vient de battre un nouveau record : plus de 20 000 cas positifs de COVID-19 ont été recensés (plus exactement 20 339), et le taux de positivité approche (ou a peut-être dépassé les 10 %).

Devant l’impossibilité de garantir des conditions de sécurité sanitaire suffisantes, la ville de Clermont-Ferrand a annoncé ce soir l’annulation du marché de Noël qui devait avoir lieu du 27 novembre au 27 décembre [4].

Mise à jour du 11 octobre : ce record est à nouveau battu, avec près de 27 000 cas. Comme quoi, la deuxième vague est déjà là si l’on en croit certains médias.


[1] Catherine Lopes, « COVID 19 : la métropole de Clermont-Ferrand bascule en zone d’alerte renforcée », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 8 octobre 2020 (consulté le 9 octobre 2020).

[2] Métropoles de droit commun pour Clermont-Ferrand, Saint-Étienne et Grenoble, collectivité territoriale à statut particulier pour Lyon.

[3] « INFOGRAPHIES. COVID 19nbsp;: suivez l’évolution de l’épidémie en Auvergne ce vendredi 9 octobre », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 9 octobre 2020 (consulté le 9 octobre 2020).

[4] Eric Le Bihan, « Covid-19 : le marché de Noël de Clermont-Ferrand est annulé », France Bleu Pays d’Auvergne, 9 octobre 2020 (consulté le 9 octobre 2020).

Sources : divers sites d'information,  radio, TV, connaissances personnelles.

samedi 10 octobre 2020

10/10/10 – 10/10/20 : à quoi ressemblaient Vichy et ses alentours dix ans plus tôt ?

Il y a dix ans, nous étions le 10 octobre 2010 (le 10/10/10), et en dix ans, tout a évolué : Internet, les réseaux sociaux, la société de consommation, les mobilités, l’urbanisme, etc. Les villes se transforment, font la chasse aux passoires énergétiques, ont de plus en plus recours à des équipements moins consommateurs d’énergie… Depuis dix ans, tout a radicalement changé. Le présent article (et les pages détaillées) revient sur ce qui existait il y a dix ans, en partant de Vichy pour aller jusqu’en périphérie.

Sommaire

À l’époque, j’étais encore scolarisé au lycée, en classe de terminale scientifique, dans un établissement mixte collège-lycée privé à Cusset, dans l’Allier. L’année, qui est déterminante pour le baccalauréat qui se prépare depuis la classe de première, sera difficile à surmonter, surtout certaines matières, dont la philosophie, où je n’atteindrai pas la moyenne, pas même un trimestre, pas même l’année, mais j’obtiendrai quand même mon baccalauréat, avec difficulté.

À l’époque, j’avais un appareil photo numérique de la marque Olympus, qui m’a été offert en 2005, qui aura pris des centaines de photos sur cinq ans, et j’envisageais de changer de marque d’appareil phot, avec un écran plus grand, un zoom moins bruyant, plus de mégapixels, etc.

Niveau communication, j’avais un grand retard sur les nouvelles technologies. En 2010, la tablette tactile s’est démocratisée (j’en aurai même une depuis 2013). Mon téléphone portable n’était qu’un simple téléphone, qui aura très peu servi depuis son acquisition en 2005.

Et pendant ce temps, en octobre 2010, des voitures Google ont sillonné l’agglomération de Vichy. Dans le but de couvrir l’ensemble de la France, Google a lancé le service Street View en 2007 aux États-Unis, avant d’arriver en France en avril 2008, pour couvrir dans un premier temps le tracé du Tour de France 2008 (qui est passé par Vichy) puis les grandes agglomérations.

Avant octobre 2010, dans l’agglomération de Vichy, les voitures Google ont sillonné toutes les rues (ou presque) :

  • en juin 2008, sur le tracé du Tour de France (Cusset, Vichy, le nord de Bellerive-sur-Allier, Charmeil, Saint-Rémy-en-Rollat)
  • entre septembre et décembre 2009, notamment à Cusset, et de façon inaperçue dans les rues de Vichy ou de Bellerive-sur-Allier, ainsi qu’en août 2010.

Les différentes pages détaillent ce qui existait à l’époque il y a dix ans.

mardi 6 octobre 2020

Rétrospective : 6 octobre 2018, un tour du côté de Bellerive-sur-Allier pour des nouveautés (entrée de ville, publicité) + bonus

Il y a deux ans, jour pour jour, je faisais un détour par Bellerive-sur-Allier pour découvrir des nouveautés : l’embellissement de deux entrées de la ville, et du nouveau mobilier urbain, et en bonus, une photo prise ce jour de ce qui ne ressemble plus.

Un axe majeur (et à grande circulation) rénové

En 2018, la ville a décidé de rénover son entrée de ville principale, par la route départementale 2209 (route de Gannat), un des axes routiers les plus fréquentés du département lorsque l’on vient de l’autoroute. Un an après l’enfouissement des réseaux et la réfection de l’éclairage public (passage en LED), ces travaux concernent désormais la chaussée et les trottoirs — la route a dû être fermée la circulation début octobre 2018 afin de réaliser la couche de roulement définitive.

Route de Gannat (Bellerive-sur-Allier), 16 juin 2019. En direction de Vichy, pas de marquage au sol, mais des vaguelettes (qui ne font pas partie des marquages au sol réglementaires) pour marquer l’identité visuelle de la commune (et que l’on retrouve dans le logo), du stationnement réorganisé et des passages piétons accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Photo personnelle, que je mets à disposition sous licence CC-BY-SA 4.0.

Des travaux d'ampleur qui sont en fait la deuxième phase

La route rénovée comprend des espaces de stationnement longitudinal. Les passages piétons sont aménagés pour les personnes à mobilité réduite, la vitesse reste limitée à 50 km/h. On notera l’absence de marquage au sol, mais des vagues, matérialisées au sol, et non réglementaires, qui correspondent à l'identité visuelle de la commune.

Mais, parallèlement à ces travaux, une autre opération massive de remplacement a lieu partout dans la commune…

Un paysage publicitaire qui change à nouveau… mais avec un air de déjà vu dans l’agglomération

Autre nouveauté, qui n’est pas passée inaperçue : en été, la commune a décidé de remplacer tout le mobilier urbain. Pour cela, elle a signé un contrat avec JCDecaux, déjà présente à Vichy, mais également à Cusset depuis 2016. On ne trouvera aucune trace du remplacement de mobilier urbain dans le bulletin municipal, le numéro aurait pu ne pas être sorti, en cause, un changement de maire.

Sont remplacés beaucoup de panneaux publicitaires de type sucette, ou même les abris bus, mais il faut aussi noter quelques nouveautés :

  • des petits panneaux double face, diffusant exclusivement des informations municipales (infos de quartier notamment) ;
  • des panneaux d’information électroniques informant sur les manifestations à venir [1] (cela existe déjà dans d’autres communes de l’agglomération — Cognat-Lyonne, Creuzier-le-Vieux ou Abrest — mais étrangement ni Vichy ni Cusset ne s’y sont intéressés), mais aussi sous forme d’écrans [2], rien de nouveau car cela existe déjà à Vichy depuis 2017 ;
  • des pré-enseignes, même si elles existaient bien avant, ont (re)fait leur apparition, rien de nouveau non plus car existant déjà à Cusset depuis 2016.
Fin de la route de Charmeil (D 6), 16 juin 2019. À peine entré dans l’agglomération, on n’échappe désormais plus à ces panneaux publicitaires de JCDecaux, en place depuis moins d’un an : à gauche, deux pré-enseignes indiquant les deux chaînes de restauration rapide de la ville, et à droite, une publicité pour une enseigne de la grande distribution [3]. Photo personnelle, CC-BY-SA 4.0 KR

Et bien entendu, tous les abris bus, sans exception (sauf peut-être à Super Bellerive), ont été remplacés par des JCDecaux, alors que Cusset a fait son travail quasi-correctement (on trouve des abris d’un autre fabricant).

Ces publicités sont plus nombreuses qu’auparavant, mais on en trouve même hors agglomération, ce qui n’est (normalement) pas légal…

Pour plus de détails, voir la page : Le mobilier urbain de Bellerive-sur-Allier, ou quand une agglomération rattrape son retard (page en construction).

Bonus : la photo d’époque de ce qui ne ressemble plus à ce qui existe actuellement

En ce 6 octobre 2018, la ville de Bellerive-sur-Allier venait de refaire la route de Gannat (D 2209), mais le département avait également refait une partie de la D 131 (la route reliant Bellerive à Hauterive par la Tour d’Abrest). Bellerive n’avait encore que deux fleurs au concours des villes et villages fleuris (elle obtiendra sa troisième fleur en 2019), et le grand chantier des berges d’Allier commençait à peine (voir billet du 5 octobre 2020 sur le 5 octobre 2019 et l’inauguration des berges).

À cette époque, les berges ressemblaient à ça :

Berges de l'Allier avant rénovation, depuis le pont de Bellerive-sur-Allier 2018-10-06
Berges de l’Allier avant sa rénovation, 6 octobre 2018. Il a suffi d’une seule année pour transformer les berges d’Allier de lieu non attirant à lieu attractif.
Photo : Tabl-trai / CC-BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Il y a quand même une sacrée différence… Elle aurait pu faire l’objet d’une page « [tel aménagement] ne ressemble plus à ça ».


lundi 5 octobre 2020

Rétrospective : 5 octobre 2019, inauguration des berges d’Allier (rive gauche) à Bellerive-sur-Allier

Après plusieurs années de travaux, les berges d’Allier montrent un visage complètement différent : rien à voir avec ce que l’on a connu auparavant : place à plus de nature, plus d’accessibilité et une multitude de petits équipements. L’inauguration aura bien eu lieu le 5 octobre 2019, mais après un report dû… à un événement météorologique imprévu. Retour sur une inauguration qui m’aura donné quelques surprises.

Cet article fait partie de la série : Rétrospective.
D’autres photos sont disponibles en cliquant sur ce lien.
Berges depuis la sortie du pont de Bellerive (Bellerive-sur-Allier), 5 octobre 2019. Vu depuis le pont Aristide-Briand (ou pont de Bellerive), la foule est présente pour assister à l’inauguration d’un chantier majeur de l’agglomération. Mais, submergé par une fanfare, je ne pourrai assister à la coupure du ruban…
Photo personnelle de l’auteur que je mets à disposition sous licence CC-BY-SA 4.0

Un projet qui modifie radicalement le paysage en donnant plus de place aux modes doux et à la nature

Initialement prévue pour le 27 juillet, l'inauguration de l'aménagement des Berges d'Allier en rive gauche (commune de Bellerive-sur-Allier) a été repoussée à fin septembre, puis finalement au 5 octobre 2019.

Berges de l’Allier rénovées, au premier plan le nouveau pont sur le Sarmon
Berges depuis la sortie du pont de Bellerive (Bellerive-sur-Allier), 24 août 2019. Le pont sur le Sarmon a dû être reconstruit pour assurer désormais une continuité avec le minimum d’obstacles (surtout les prises de pêche juste en aval du confluent). Comme en rive droite, le linéaire comprend de nombreux débordements sur la rivière et surtout accorde une place à la nature, la renaturation est passée par la suppression des murs.
Photo : Tabl-trai / CC-BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Dans la continuité de ce qui a déjà été fait en rive droite en 2014 (travaux commencés debut 2013 pour une inauguration le 28 juin 2014), l’objectif de ce chantier majeur pour l’attractivité et l’image de l’agglomération est de redonner envie de découvrir la rivière Allier avec des espaces de détente.

Pour y aboutir, des modifications profondes de voirie ont été réalisées :

  • rénovation de rues (Grange aux Grains, Eugénie-Desgouttes) ;
  • modification de la rue Claude-Decloitre, qui devient interdite à la circulation des véhicules à moteur ;
  • modification de plusieurs voies d’accès (vers la rue Claude-Decloitre — devenue allée Jean-Coutière — et vers l’ancien stade nautique) ;
  • création de nouvelles voies, soit pour un nouvel accès : depuis l’avenue du Général-de-Gaulle (D 131), soit pour pallier l’interdiction d’accès à la rue Claude-Decloitre (avec les accès aux restaurants ou aux campings)…
  • et surtout, renaturation des berges.

Ces travaux ont coûté plus de 20 millions d’euros.

Le long de la voie rénovée, place aux modes doux et à une multitude d’équipements

Promenade sur berge et arceaux vélo, Bellerive-sur-Allier
Le long des berges de l’Allier, 1er juin 2020. L’aménagement est riche en équipements, en particulier pour les modes doux : un parking vélo de 14 places, un abri avec six bancs, un éclairage public LED avec jeux de lumière…
Photo : TCY / CC-BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Le projet s’étend sur près de quatre kilomètres le long de la rivière Allier (hors création de nouveaux chemins), entre les campings et le pont de l’Europe. On ne compte pas les innombrables équipements : bancs (avec ou sans dossier, de 1 à 6 places), transats, poubelles (avec cendrier) [1], parkings vélos, etc. Les mâts d’éclairage public (sans bras) illuminent la promenade (avec la technologie LED et une possibilité de réaliser des jeux de lumière — ce n’est pas une nouveauté [2]).

Pour réduire la pollution visuelle (on regrette l’absence de plan détaillé de la zone comme cela existe déjà en rive droite), la signalétique est au sol. Des totems informant de la participation de la région Auvergne-Rhône-Alpes ou du financement du projet ont été implantés.

Une inauguration mouvementée

Vichy Communauté, partie prenante dans ce grand aménagement, avait communiqué le programme, initialement pour le 27 juillet 2019 [3] : départ avec une fanfare, coupe du ruban, démonstrations de sports à proximité de l’aménagement et courses hippiques. Mais un orage et un vent violent ont contraint à annuler l’organisation des courses hippiques, et également l’inauguration des berges d’Allier [4], qui seront finalement repoussées.

L’inauguration a commencé le 5 octobre à 14 heures, mais la forte affluence et l’engagement trop tardif, sans compter l’avancée de la fanfare, me contraint à rester derrière et à faible vitesse, jusqu’à enfin trouver un chemin 600 mètres plus loin… me faisant rater peut-être le ruban qui aurait été coupé au Sporting Club golf.

S’en suivra un long discours en présence d’élus — dont Laurent Wauquiez (président de la région Auvergne-Rhône-Alpes), mais aussi Claude Riboulet (président du département de l’Allier), Frédéric Aguilera (maire de Vichy et président de Vichy Communauté), etc. — et une collation. Pas de courses hippiques, la saison était déjà terminée.

Une partie des berges utilisée par une voie verte

En juillet 2020, Vichy Communauté réalise la Via Allier et trois boucles, dont celle des Isles qui emprunte en partie les berges d’Allier réaménagées. La boucle du Lac (non signalée par des panneaux) emprunte une partie des berges rénovées entre les deux ponts reliant Bellerive-sur-Allier et Vichy. Une façon de découvrir autrement la rivière (qui fera l’objet d’un article ultérieurement).

Pour en savoir plus


[1] Les poubelles sont dotées d’un cendrier ; j’ai constaté, le 3 octobre 2020, que certaines d’entre elles ont été dédoublées, afin de mieux comprendre l’intérêt de respecter le site.

[2] C’est sur le projet de rive droite que les premiers mâts avec jeu de lumière ont été mis en service, en 2014. On les retrouvera également sur la rue Georges-Clemenceau, dans le centre-ville de Vichy, depuis novembre 2019, et à l’entrée de Vichy par le pont de Bellerive, mis en service quasiment au même moment.

[3] « Inauguration des berges de la rive gauche du Lac d’Allier », sur le site de Vichy Communauté, 15 juillet 2019 (consulté le 5 octobre 2020).

[4] « Vichy : sute aux intempéries, l’hippodrome est fermé et l’inauguration des berges de l’Allier annulée », article de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes du 27 juillet 2019 (consulté le 5 octobre 2020).