lundi 30 décembre 2019

10 ans d’aménagements routiers et urbains à Vichy : la rétrospective express

La décennie 2010-2019 se termine, et il est temps de faire un bilan express de ce qui a été réalisé durant cette période. Dans ce billet : les aménagements routiers et urbains.

Les années 2010 auront été marquées, dans l’agglomération vichyssoise, par des aménagements qui auront transformé la vie d’un quartier, d’une commune, voire de toute l’agglomération.

Aménagements routiers : une agglomération enfin désenclavée

L’agglomération a longtemps été décriée comme l’une des plus mal desservies, car situées à l’écart d’axes routiers de type voie rapide (autoroute). Chose enfin faite depuis le 12 janvier 2015, où l’autoroute A 719 a enfin été prolongée de Gannat vers Vichy (plus précisément à Espinasse-Vozelle). Ce prolongement, réalisé par la société d’autoroutes APRR, a coûté 100 millions d’euros.
A719 depuis le pont de la D 279 au sud de Vendat (vers Gannat) (5 mars 2016)
Entre Vendat et Espinasse-Vozelle, 5 mars 2016. L’autoroute A719 a été mise en service au début de l’année 2015 et permet enfin de donner une « véritable adresse autoroutière » à l’agglomération, comme on disait à l’époque. Photo : Tabl-trai (CC-BY-SA 3.0), via Wikimedia Commons
On aurait bien aimé voir une autre nouvelle route ouvrir avant l’autoroute, mais les défenseurs de l’environnement (notamment les associations locales qui ont critiqué la déforestation d’une partie des forêts entourant l’agglomération, celles de Montpensier et de la Boucharde, ou encore la destruction non déclarée d’espèces protégées situées sur le tracé du contournement, bref, des manquements au dossier environnemental) avaient poussé à annuler la déclaration d’utilité publique datée de 2007 : le contournement sud-ouest de Vichy.
Traversant sept communes sur deux départements, cette nouvelle route, longue de plus de 18 km sans croiser de routes autrement que par des giratoires, a été mise en service le 2 février 2016, soit, donc, avec plusieurs années de retard. Ce chantier a coûté 76 millions d’euros au lieu des 62 millions initialement prévus. La route — nommée D 906, l’ancien tracé devenant la D 906E entre Saint-Yorre, Abrest et Vichy, mais aussi à Magnet et à Saint-Gérand-le-Puy — a été construite grâce à un partenariat public-privé, entre le département de l’Allier et une entreprise privée (ALLICSO).
Le contournement nord-ouest se fait toujours attendre. À l’heure actuelle, il n’en est qu’au stade de projet.
Enfin, un projet censé améliorer les flux internes dans le cœur de l’agglomération, a ouvert par étapes : le boulevard Est. Composé de voies nouvelles (nommées avenue de la Liberté), il est construit par la communauté d’agglomération de Vichy Val d’Allier (puis Vichy Communauté) en trois étapes :
  • la première tranche, reliant l’avenue de Vichy (D 2209), à Cusset, au centre hospitalier Jacques-Lacarin, à Vichy, avec prolongement de la rue de Bordeaux — mise en service le 20 décembre 2013 ;
  • la deuxième tranche, reliant l’avenue de Vichy au carrefour avec la rue des Bartins, le boulevard d’Alsace-Lorraine et l’avenue Gilbert-Roux, lequel devient un giratoire — mise en service le 16 juin 2017, il améliore la desserte de la zone commerciale des Peupliers à Cusset ;
  • la troisième tranche, reliant le giratoire précité à Creuzier-le-Vieux via le boulevard d’Alsace-Lorraine — mise en service prévue fin 2020, mais un giratoire a déjà été refait.
Tous ces aménagements sont complétés par une piste cyclable en revêtement béton.

Plus d’itinéraires cyclables

Autre grand changement dans le domaine routier, et cette fois-ci il concerne les modes doux : les itinéraires cyclables. On se souviendra qu’en juillet 2010, un de ces itinéraires a été créé, reliant le pont de Bellerive au stade aquatique, en empruntant des chemins nouvellement créés pour l’occasion, à l’écart notamment de la route départementale 2209, et que l’année suivante un autre itinéraire par le tour du plan d’eau avait été créé entre Bellerive-sur-Allier et Vichy, en plus d’un itinéraire traversant la ville de Vichy du nord-est vers le sud-ouest.
La mise en valeur des modes doux — tendance nationale — est accentuée notamment grâce aux efforts des municipalités, notamment la ville de Vichy, où les grands chantiers — notamment les berges d’Allier, en rive droite, réalisées en 2014, et la rive gauche en 2019 — ont considérablement donné une place aux cyclistes.
Parc Kennedy entrée nord 2015-08-18
Parc Kennedy (Vichy), 18 août 2015. Depuis le réaménagement des berges d’Allier en 2014 en rive droite, une meilleure place est accordée pour les cyclistes, qui peuvent circuler sur cette voie verte (panneau en petite taille tout de même), mais dont les piétons ont la priorité absolue. Photo : Tabl-trai (CC-BY-SA 3.0), via Wikimedia Commons 
Le département de l’Allier a balisé des itinéraires cyclables, sur l’ensemble de son département, entre Vichy et Randan (Puy-de-Dôme) via Hauterive, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Cusset, Lapalisse. Mais qui les emprunte ?

Un des chantiers majeurs de l’agglomération a été le réaménagement des berges d’Allier en rive gauche. Cinq ans après la rive droite, voici que la rive gauche est enfin réaménagée.
Berges Allier depuis pont, vers l'aval (Bellerive-sur-Allier) 2019-08-24
Bellerive-sur-Allier, 24 août 2019. Les berges de l’Allier ont été rénovées avec, au premier plan, le nouveau pont sur le Sarmon à quelques mètres de son point de confluence avec l’Allier. Photo : Tabl-trai [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons
Comme pour la rive droite, la rive gauche a droit à ses aménagements particuliers : points de vue dépassant de la rivière, bancs, poubelles (avec cendrier), beaucoup de places pour les cyclistes et même inscriptions au sol, ce chantier à plus de vingt millions d’euros avec une subvention importante de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été inauguré le 5 octobre 2019 (initialement prévu le 27 juillet 2019 mais annulé à cause d’un coup de vent inattendu).
Et ce n’est pas tout, puisque l’agglomération prévoit d’étendre son réseau d’itinéraires cyclables.

En milieu urbain, des centres-bourgs rénovés, des rues mises en valeur

Les années 2010 auront été marquées par la mise en valeur par les communes de leurs centres-bourgs, afin de donner une nouvelle image.
À Vichy, ce qui se fait déjà depuis 1992 — trottoirs en dalles de béton et calcaire de Rocheret notamment — se poursuit. Au début de la décennie, les travaux de la rue de Paris (chantier à 5 millions d’euros, inauguration le 25 février 2011) ont permis de prolonger le centre-ville jusqu’à la gare. La rue Lucas, qui la prolonge, le sera au printemps 2019 (inauguration le 29 juin 2019) avec, enfin, un classement en zone 30, mais pas de double-sens cyclable, à contre-courant des recommandations.
Outre ces chantiers, on notera également la rue du Maréchal Foch (D 906, puis D 906E), inaugurée en juillet 2016, ou encore la rue du Président Wilson, trait d’union entre le cœur de ville commerçant et le parc des Sources, inaugurée le 23 juin 2018. Et en dehors du centre-ville, le boulevard de la Résistance (2012), le boulevard de l’Hôpital (2012, 2015 et 2017), la rue du Vernet (2012 et 2013) la contre-allée du boulevard du Maréchal de Lattre de Tassigny (début 2014, avec nouveaux espaces de stationnement et classement en zone de rencontre), l’allée Mesdames (début 2018), le boulevard Gambetta (2018-2019), et l’avenue Aristide Briand et sa nouvelle entrée de ville (travaux en cours, fin prévue hiver 2020)… évidemment, la liste n’est pas exhaustive.

Ces chantiers se caractérisent par une rénovation de la chaussée, des trottoirs mais aussi de l’éclairage public, où l’on en profite pour remplacer les anciennes ampoules incandescentes par des LED, moins consommatrices en énergie. On les retrouve sur tous les aménagements récents (sauf quelques rares exceptions), et c’est justement le choix radical qu’a fait la ville de Cusset pour remplacer quasiment tous les spots d’éclairage par des LED.

En périphérie, notons le réaménagement intégral de la place Victor-Hugo à Cusset, deux ans après celui du boulevard du Général-de-Gaulle (s’en est suivi un plan de circulation). Plus de place pour les piétons (si ce n’est l’inconvénient majeur pour les cyclistes de ne pas trouver davantage de places, ni de possibilité de circuler partout) et un stationnement automobile poussé vers l’extérieur, ces travaux d’un coût de près de deux millions d’euros marquent une nouvelle ère pour la cinquième ville de l’Allier.
Place Victor Hugo rénovée (Cusset) 2019-02-10
Place Victor Hugo (Cusset), 10 février 2019. Fini le stationnement dans la place (mais il est toujours possible de se garer côté place, à condition d’apposer un disque de stationnement). Le lieu est désormais un endroit où l’on peut organiser les manifestations en limitant au maximum les neutralisations de la chaussée (marché de Noël, rendez-vous alimentaires, et depuis 2015, le festival médiéval Les Flamboyantes). Photo : Tabl-trai [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons
La place Victor-Hugo est inaugurée le 27 novembre 2018, en même temps que le pôle d’échanges intermodal secondaire.
Cette décennie aura également été marquée par le réaménagement complet du quartier de Presles, entre la D 2209 incluse (avenue de Vichy rénovée) et la rivière Sichon, où le tracé de l’allée Mesdames aura été modifié, sur une section en zone 30 — qui l’était déjà avant les travaux —, et où deux nouveaux ponts ont été construits, un pour rejoindre la rue de Darcins par la rue du Moulin de Presle, et une passerelle pour rejoindre la zone commerciale toute proche. D’un coût de près de vingt millions d’euros, ces travaux ont été inaugurés le 6 décembre 2019.
On notera également qu’à Cusset, ont été réalisés :
  • la rénovation partielle du boulevard du 8-Mai-1945 et d’une partie du passage du Quercy, dans le cadre des travaux des alentours de la cité scolaire Albert-Londres (nouveau nom du lycée de Presles depuis 2011). Si la phase 1 (création d’une halte routière et d’une partie de la piste cyclable) avait été réalisée en 2009, la phase 2 concernait la création d’un parking de 26 places, de la réfection de deux giratoires (l’un d’eux sera supprimé avec la phase 1 du boulevard urbain) et le prolongement de la piste cyclable ;
  • la rénovation des cours Tracy (2012) et Arloing (2013-2014), avec la suppression des platanes qui présentaient « un état phytosanitaire dégradé ». Le cours Lafayette, prévu aussi, n’a pas été rénové.

Et dans les autres communes ? Les communes périphériques ont aussi eu droit à leurs aménagements. En voici une liste non exhaustive :
  • Bellerive-sur-Allier
    • en 2010, l’aménagement de l’esplanade François Mitterrand (inauguré en novembre 2011)
    • en 2013, création d’une médiathèque (Ferme modèle)
    • en 2017 et 2018, la rénovation de l’entrée de ville par la route de Gannat et Champ Roubeau (D 2209), avec d’abord la rénovation de l’éclairage public, puis la chaussée et les trottoirs
  • Abrest
    • en 2010, la fin des travaux d’aménagement de bourg au droit de la mairie, avec les conséquences que l’on connaît, toujours pas d’amélioration du trafic sur la D 906 (devenue D 906E en 2016 après l’ouverture du contournement)
    • en 2015, création d’un giratoire dans le quartier des Biernets, entre la route de Quinssat et de la Croux
    • en 2018, réalisation d’une voie verte le long de la rivière Allier, en rive droite
  • Billy
    • en 2019, aménagement (tant attendu) de la traversée par la route nationale 209
  • Creuzier-le-Vieux
    • en 2018, aménagement de la rue de Vichy (D 258)
    • en 2019, aménagement de la place des Guinards (D 258)
  • Hauterive
    • en 2010, aménagement de la rue de la Mairie
  • Saint-Germain-des-Fossés
    • en 2010-2011, nouvelle place de la Libération
    • en 2013, réaménagement de la route de Lapalisse (D 52) où l’on doit circuler péniblement à 30 km/h
  • Saint-Rémy-en-Rollat
    • aménagement de bourg (2016 à 2018), impactant aussi l’axe principal
  • Saint-Yorre
    • aménagement de bourg en trois phases (2011, 2014 et 2016)
  • Serbannes
    • aménagement de bourg (2016)
  • Le Vernet
    • phase 2 de l’aménagement de bourg (2013), avec la rue de Cusset (D 175)

Sources : certaines de ces informations sont issues de la presse locale (La Montagne notamment), des réseaux sociaux ou de connaissances personnelles.

mardi 5 novembre 2019

Vacances de la Toussaint : l’époque où je rattrapais les cours le mercredi au lycée, et où je les commençais une semaine après les autres à l’université.

Du temps où les vacances de la Toussaint duraient une semaine et demi, les établissements scolaires pouvaient banaliser une journée entière afin de rattraper une journée qui a lieu plusieurs mois après, souvent un jour férié. À l’université, ce sont des vacances écourtées par une semaine de travail afin de boucler les douze semaines réglementaires du premier semestre.

À l’époque où j’étais scolarisé en lycée, on nous rappelait en septembre ou octobre qu’une journée devait être rattrapée, ceci afin de ne pas perdre une journée d’école. On avait alors un cas atypique d’une demi-semaine de travail (deux jours, ou deux jours et demi).

Les dates sont arrêtées par le ministère de l’Éducation nationale ; les établissements se devaient d’appliquer le calendrier.

Au lycée, la décision de rattraper un jour… un mercredi
Lorsque j’étais scolarisé dans le lycée privé de Cusset (académie de Clermont-Ferrand), en septembre ou en octobre, on nous rappelait qu’une journée allait être rattrapée : un jour de rentrée, un vendredi de pont, un jour férié…

La décision de banaliser un mercredi pouvait engendrer une modification des décisions de circulation des autocars et autobus par les autorités organisatrices de la mobilité : ils devaient circuler exceptionnellement comme un lundi, par exemple.

Pour l’année 2007-2008, ce mot inscrit sur ordre des professeurs sur le carnet de liaison le 26 septembre 2007 :
« Les élèves du Collège ST J. et du Lycée ST P. n’auront pas cours les vendredis 2 mai 2008 et 9 mai 2008. Les cours du vendredi 9 mai 2008 seront récupérés à des horaires identiques le mercredi 7 novembre 2007. Les transports scolaires seront assurés de façon normale ce jour-là (comme un vendredi). »
Pour l’année 2008-2009, ce mot inscrit le 19 septembre 2008 :
« Il y aura cours obligatoire le mercredi 5 novembre toute la journée (comme un lundi). En revanche, le 10 novembre, pas de cours. (Pont du 11 novembre, pas de transports scolaires) »

Les dates des vacances de la Toussaint
Les dates indiquées correspondent à celle de fin des cours, puis à celle de reprise.
Année scolaireDébutFinJR par l’ESJR leRéf. MEN
2007-2008sam 27/10/07jeu 08/11/07ven 09/05/08mer 07/11/07lien
2008-2009sam 25/10/08jeu 06/11/08lun 10/11/08mer 05/11/08lien
2009-2010sam 24/10/09jeu 05/11/09NCNClien
2010-2011sam 23/10/10jeu 04/11/10ven ?mer 03/11/10lien
JR par l’ES : Jour rattrapé par l’établissement scolaire (jour de rentrée, lendemain de pont…). JR le : jour de rattrapage du jour férié. Réf. MEN : source ministérielle utilisée pour les dates des vacances.
Lecture : les vacances scolaires de la Toussaint ont commencé le samedi 25 octobre 2008 au matin, les élèves reprennent les cours le jeudi 6 novembre 2008. Exceptionnellement, afin de rattraper le lundi 10 novembre 2008 (veille de jour férié), la date de rentrée a été avancée au mercredi 5 novembre 2008. Remarque : étant scolarisé dans un établissement qui n’assure pas de cours le samedi, les vacances commencent la veille de la date indiquée, c’est-à-dire, pour 2008-2009, le vendredi 24 octobre 2008.


En 2012, on annonce que la durée des vacances de la Toussaint a été portée à deux semaines.

Et à l’université ?
C’est le conseil de gestion de l’université qui décide des vacances scolaires. À l’époque où j’étais à l’université Blaise-Pascal, les vacances de la Toussaint (comme celles d’hiver), bien que calquées sur les vacances scolaires s’appliquant aux écoles, étaient réduites à une semaine, ceci afin de boucler les douze semaines (plus la semaine pédagogique) constituant le premier semestre (le calendrier universitaire fonctionne en semestres).

Année scolaireDates vacances scolairesRéf. MENDates vacances universitaires
2011-2012sam 22/10 au jeu 03/11/11lienmar 25/10 au mer 02/11/11
2012-2013sam 27/10 au lun 12/11/12liensam 27/10 au lun 05/11/12
2013-2014sam 19/10 au lun 04/11/13liensam 26/10 au lun 04/11/13
2014-2015sam 18/10 au lun 03/11/14liensam 25/10 au lun 03/11/14
2015-2016sam 17/10 au lun 02/11/15liensam 24/10 au lun 02/11/15
2016-2017jeu 20/10 au mer 03/11/16lienjeu 27/10 au mer 03/11/16
2017-2018sam 21/10 au lun 05/11/17liensam 28/10 au lun 05/11/17
Lecture : dans les établissements scolaires, les vacances de Toussaint de l’année scolaire 2012-2013 ont commencé le samedi 27 octobre 2012 ; les élèves reprennent les cours le lundi 12 novembre 2012. À l’université, ces cours ont repris le lundi 5 novembre 2012, soit une semaine plus tôt.
Concernant l’année 2011-2012, les cours ayant débuté le mercredi 14 septembre 2011, il était plus logique de fixer les dates des vacances du mardi 25 octobre au soir, avec une reprise le mercredi 2 novembre 2011. Soit trois jours travaillés en pleine période de vacances. À partir de la saison 2012-2013, c’est une semaine travaillée : les vacances de la Toussaint commençaient une semaine plus tard que les écoles.

Sources :
  • Ministère de l’Éducation nationale pour les dates des vacances scolaires des années 2007-2008 à 2012-2013.
  • Sources personnelles : Carnets de liaison des années où j’étais scolarisé ; archives universitaires.

jeudi 31 octobre 2019

Abrest, dix ans déjà.

Cela fait dix ans que l’on circule sur une voie toute neuve au droit de la mairie d’Abrest, sur l’avenue de Vichy (D 906E [1]), élément phare de la deuxième phase des travaux consécutifs au contrat communal d’aménagement de bourg, lesquels se sont terminés au printemps 2010. C’est aussi un des grands chantiers de la fin des années 2000 dans une des communes périphériques de l’agglomération de Vichy.

Afin de redonner vie aux centres-bourgs, les communes se lancent dans des projets de requalification d’axes, de réorganisation du stationnement… À Abrest, on s’est attaqué à la route principale, la D 906 (nommée à l’époque), qui a déjà subi au sud du carrefour à feux une rénovation de chaussée en 2008, et les conséquences que l’on connaît quelques années plus tard.
D 906 vers Thiers
D 906 (à l’époque) en direction de Thiers, le 1er septembre 2013. Devant la mairie, un ralentisseur a été aménagé, mais celui-ci n’est pas conforme au vu de certaines caractéristiques. Sans parler du panneau de signalisation qui ne va pas non plus. Les aménageurs n’avaient sans doute pas prévu le trafic élevé et les conséquences négatives qui suivent, notamment la dégradation de la chaussée.
Un chantier en deux phases
Entre 2007 et avril 2008, la première phase des travaux concernait l’avenue de Thiers, sur un linéaire de plus de 200 mètres, avec pour modifications :
  • rénovation de la chaussée et des trottoirs ;
  • rétrécissement de la chaussée de 9 à 6 mètres ;
  • ajout d’un ralentisseur de type plateau, avec passage piétons mais sans surfaces podotactiles, au sud de l’intersection avec la rue des Biernets ;
  • modification des zones de stationnement avec des places arrêt minute (sans limitation de durée spécifique) devant la boulangerie et le kiosque [2] ;
  • classement en zone 30 de la D 906 entre le 28 avenue de Thiers et l’intersection avec l’avenue des Graviers, en plus des rues entre la rue de la Liberté et la D 906, ainsi que les premiers mètres de la route de Quinssat [3].
Entre 2009 et 2010, la deuxième phase des travaux concerne cette fois-ci l’avenue de Vichy, sur un linéaire de plus de 300 mètres, avec les modifications suivantes :
  • rénovation de la chaussée et des trottoirs ;
  • rétrécissement de la chaussée de 9 à 6 mètres, afin de créer des espaces de stationnement longitudinal ;
  • ajout de deux ralentisseurs de type plateau :
    • le premier ayant la particularité de rétrécir la chaussée, pas de surfaces podotactiles,
    • le second, de 70 m de long, doté d’un revêtement spécial qui résiste mal au passage des poids lourds. En service depuis le 27 octobre 2009, il subira l’application d’une couche de résine en mai 2010 — et la signalisation est modifiée pour indiquer… un passage piétons !
  • modification du plan de circulation de la place des Anciens Combattants (circulation dans le sens nord-sud, entrée par la rue de la Mairie, sortie par la rue de la Poste), ainsi que du stationnement sur cette rue ;
  • remplacement des feux tricolores : les portiques sont remplacés par des feux « urbains à économie d’énergie » fin février 2010 ;
  • aménagement des quais de bus : l’arrêt de bus Mairie d’Abrest [4] est déplacé vers la mairie, à même le ralentisseur. Il comprendra un abri au modèle désuet (à toit arrondi), toujours en place aujourd’hui. L’autre quai, non desservi à l’époque, est dépourvu de toute information voyageur (on le considère comme un arrêt « fantôme ») et il a fallu attendre six ans pour qu’un abri soit implanté, et l’été 2019 (soit neuf ans !) pour voir une fiche horaire, mais toujours pas le nom de l’arrêt mis en évidence.
8 avr. 2018 (15990) – VL30 et ralentisseur rétrécisseur de chaussée sur la D 906E vers Thiers
D 906E vers Thiers, 8 avril 2018. Les aberrations de signalisation sont courantes, en témoigne ici ce panneau de limitation de vitesse à 30 km/h (implanté en 2010) placé quelques dizaines de mètres après un panneau d’entrée de zone 30 (le panneau de la photo est donc redondant). On voit au second plan le ralentisseur rétrécissant la chaussée.
Aucun respect de la limitation de vitesse
La zone 30 a été prévue pour que les automobilistes baissent leur vitesse à 30 km/h. Mais dans les faits, elle n’est même pas respectée. Les ralentisseurs ont été conçus pour abaisser la vitesse mais n’ont aucun effet. Un radar pédagogique a même été installé mais n’a lui non plus aucun effet.

Quels changements depuis ces travaux ?
Depuis 2010, quelques améliorations ont été réalisées après ces travaux de grande ampleur, rendant les aménagements d’origine déjà caducs.
  • En 2016 (?), la municipalité a décidé de restaurer le stationnement sur la place des Anciens Combattants, qui avait été rendue piétonne.
  • Cette même année, un panneau d’informations électroniques a été implanté.
  • Au printemps 2019, la zone 30 a été prolongée de quelques centaines de mètres jusqu’au 46 avenue de Thiers. Il va falloir encore perdre du temps à traverser la ville, si ce n’est pas pour se faire forcer à commettre l’irréparable.
  • En septembre 2019, le département de l’Allier a rénové la chaussée de l’avenue de Thiers qu’elle gère, entre le ralentisseur d’entrée sud et la rue de Groumenier, un kilomètre et demi plus au sud.
Les derniers chiffres de trafic disponibles et communiqués par le département indiquent qu’en 2017, plus de 8000 véhicules empruntaient cette route. L’ouverture du contournement sud-ouest n’a eu que peu d’impact, si ce n’est l’interdiction du trafic de transit.


  1. La D 906, nommée ainsi à l’époque des travaux, a été renommée D 906E à la suite de l’ouverture du contournement sud-ouest.
  2. Fermé quelques années plus tard, pour laisser place à une pizzeria, et depuis 2017, à un coiffeur.
  3. La zone 30 est prolongée :
    • en 2015, la zone 30 de la route de Quinssat rejoint celle de l’école ; il ne subsiste plus qu’une zone 30 s’étendant du centre-ville au quartier des Biernets,
    • en 2019, elle s’étend encore sur la D 906E sur quelques centaines de mètres.
  4. Desservi par la ligne 1 du réseau Bus Inter, mais uniquement dans le sens sud-nord. Depuis le 30 août 2010, c’est la ligne D du réseau MobiVie qui dessert l’arrêt, et dans les deux sens.
Cet article est issu principalement de ce bilan d’aménagement rédigé en janvier 2014, et qui a évolué depuis.

dimanche 20 octobre 2019

SNCF : une grève surprise qui m’a contraint à prendre (exceptionnellement) la voiture.

Cette fin de semaine aura été marquée par un mouvement social inopiné (une grève « surprise ») dont j’ai été informé suffisamment à l’avance que ce vendredi 18 octobre, je ne pouvais pas prendre le train pour me rendre au travail.

Depuis presque six mois, je travaille pour le compte d’une entreprise du secteur de l’énergie, et plus particulièrement de la distribution d’électricité (une filiale d’EDF). L’entreprise en question se situe dans le quartier de la Pardieu, sur le territoire communal d’Aubière. Utiliser la voiture est impensable (en plus des bouchons à l’entrée de l’agglomération clermontoise et des travaux d’élargissement de l’autoroute A75), aussi existe-t-il une solution plus économique (mais pas forcément plus écologique [1]) : le train. En pointe du matin, de nombreux TER [2] relient le nord et le sud de l’ancienne région Auvergne ; l’un d’eux me permettra de rejoindre mon lieu de travail à l’heure, moyennant un temps de parcours exceptionnel (59 km en 40 minutes, avec une vitesse maximale de 160 km/h) et plus d’un kilomètre de marche à pied. Le soir, en revanche, c’est une autre histoire : il n’y a aucun train direct entre 16 h et 18 h, et celui de 17 h 08 (le 874210 Brioude-Gannat) ne permet pas d’arriver à Vichy (par un train qui continue forcément au-delà) — après une longue correspondance — avant 18 h 10 [3]. Une solution possible est d’emprunter un bus T2C pour gagner le train de 17 h 12 et arriver une demi-heure plus tôt que si j’avais pris uniquement le train.

Un accident dans les Ardennes, appris je ne sais où d’une publication sur les réseaux sociaux d’un grand média…
L’accident s’est produit entre un convoi exceptionnel et un train régional, qui effectuait la liaison entre Charleville-Mézières et Reims, à un passage à niveau à Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes, région Grand Est). Il transportait 70 passagers ; le choc a fait onze blessés. Le train, assuré avec un AGC électrique, était en EAS (équipement à agent seul) — où le conducteur du train est le seul salarié de la SNCF à bord, et qui concerne la grande majorité des TER, y compris sur Clermont-Ferrand ↔ Moulins — une disposition qui ne satisfait pas toujours. Il fut un temps où on supprimait un train en l’absence d’un contrôleur, voire d’un conducteur. Et pourtant, la présence d’un contrôleur devrait rester indispensable non seulement pour vérifier si les voyageurs sont en règle, en présentant un titre de transport valable et composté ou validé [4], mais aussi pour une demande d’information, une assistance à un voyageur en difficulté, etc.

Vendredi matin, surprise, pas de train.
J’ai été informé par un SMS à 6 h 52 :
« Mouvement social inopiné.
Circulations perturbées. Nous invitons les voyageurs à reporter leur voyage. +d’info sur l’assistant SNCF. »

En consultant l’application SNCF, tous les trains TER au départ de Vichy ont été annoncés « supprimés » : celui de 7 h 00 pour Brioude, celui de 7 h 18 pour Vic-le-Comte (celui que je prends habituellement), et les trains suivants, et ceux dans l’autre sens. Et si je n’avais pas été informé, qu’en serait-il ?

Le même trajet en voiture, mais directement au lieu de travail, m’aurait pris 1 h 10, ce qui ne m’a pas empêché d’arriver à l’heure. En revanche, au retour, il faut composer avec les bouchons en sortie d’agglomération pour espérer arriver avant 18 heures.

Moins de contrôles
Depuis que j’ai emprunté le train cette année, pendant six mois, j’aurai été contrôlé (à bord, à l’entrée ou à la sortie de la gare de Vichy ou de Clermont-Ferrand) moins d’une fois sur quatre.

Quel programme de circulation pour le lundi 21 octobre 2019 ?
Alors que les écoliers sont déjà en vacances, la circulation des trains n’est pas pour autant réduite. Comme l’a annoncé le président de la SNCF, les billets (TGV notamment) seront remboursés à 100 %, même les non échangeables, les non remboursables, ainsi que les billets des TGV à bas coût.
La SNCF a communiqué ses prévisions de circulation : si le trafic des TGV (y compris à bas coût) et les trains de banlieue parisienne est normal, seuls 3 trains TER sur 4 et 2 Intercités sur 3 sont prévus de circuler.
Et en Auvergne-Rhône-Alpes, c’est pire : sur l’axe Moulins ↔ Clermont-Ferrand, un seul départ en train est assuré, il s’agit du TER 874123 (origine Saint-Germain-des-Fossés, départ de Vichy à 7 h 28, arrivée Clermont-Ferrand 8 h 10). Pour le retour, un départ de Clermont-Ferrand est prévu à 18 h 28 par le TER 874122 en provenance de Vic-le-Comte.
On pourra s’attendre à une unité double, voire triple, d’automoteurs type Régiolis ou AGC, et pas une UM2 [5] de X 73500.
Mise à jour : le train 874123 a été assuré avec un seul Régiolis, et en mode électrique jusqu'à Clermont-Fd, avec une arrivée bien évidemment tout au bout de la gare, voie A.
La circulation des trains a repris progressivement, aussi les trains qui n’avaient pas été prévus lors de la publication du programme de circulation ont pu circuler. Je suis retourné avec le TER 875500 (assuré en AGC B 81500), parti avec 15 minutes de retard.
Sources : certaines informations proviennent des médias nationaux tels que LCI, Le Parisien, France 3 Régions, etc. et le site TER de la SNCF.
Mise à jour : 21 octobre 2019.

  1. La majorité des trains sont assurés avec des autorails X 76500, circulant en mode thermique y compris sous les caténaires.
  2. Plus aussi nombreux qu’en 2012.
  3. Il existe, certes, un train avant celui arrivant à 18 h 10, mais il est à réservation obligatoire et, de ce fait, je ne peux pas l’emprunter, à moins d’acquérir un pass permettant l’accès à ce train.
  4. Les détenteurs d’une carte OùRA (dont moi).
  5. Unité multiple de 2 engins.

mardi 15 octobre 2019

Rétrospective : 15 octobre 2012 et 2014, deux sorties de terrain.

Les 15 octobre 2012 et 2014, soit respectivement sept (7) et cinq (5) ans, j’ai assisté à deux sorties de terrain, à l’initiative du département de géographie de l’université Blaise Pascal dans le cadre de mon cursus de géographie. L’une a eu lieu en Auvergne, dans le massif du Sancy, l’autre à Barcelonnette, dans les Alpes du Sud, à 500 km de route.

Ce 15 octobre a été marqué par le début de deux sorties universitaires à l’initiative de l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, à titre pédagogique et aboutissant soit à des travaux de groupe, soit d'une réalisation de compte-rendu.

2012 : la sortie de terrain au Mont-Dore et dans le massif du Sancy
Les quelque 30 étudiants de 1re année de licence géographie de l’université Blaise-Pascal sont allés dans le massif du Sancy afin d’étudier de façon détaillée le territoire et l’espace (La Bourboule, Mont-Dore, Saint-Nectaire), dans le cadre de l’unité d’enseignement (UE) 13 « Étudier les territoires ».
9 mars 2011 – Depuis le téléphérique, station amont
Depuis le téléphérique du Mont-Dore, 9 mars 2011. On voit, en haut à droite, l’auberge de jeunesse Le Grand Volcan, puis le lac artificiel dont nous avons pu entrer à l’intérieur du local de service en présence d’un responsable de la station.
Le programme, prévu plusieurs journées à l'avance, était le suivant :

Lundi 15 octobre 2012
  1. entretien avec un géographe, du pied des pistes au val de Courre, partie de la réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy ;
  2. visite du domaine skiable ;
  3. entretien avec le maire de la Bourboule.
Entrée du val de Courre par la réserve naturelle, avec un panneau, le 15 octobre 2012.
Réserve naturelle de Chastreix-Sancy, 15 octobre 2012. Entrée du val de Courre par la réserve naturelle ; son accès est soumis à des conditions strictes (chiens interdits…).
Mardi 16 octobre 2012
  1. visite de la ferme Bellonte à Farges, commune de Saint-Nectaire
  2. entretien avec deux chargés de mission de la communauté de communes du massif du Sancy
Vue du bâtiment de la ferme Bellonte, le 16 octobre 2012.
Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme), 16 octobre 2012. La ferme Bellonte.
Étudiants et personnel sont hébergés une nuit à l'auberge de jeunesse Le Grand Volcan, au pied de la station. Le coût de cette sortie, initialement de 20 €, a été abaissé à 10 €.

Travaux d'après-sortie

Des ateliers de groupe ont été réalisés afin de décrire les aspects du territoire sous plusieurs domaines : agriculture, milieu naturel, thermalisme et tourisme. Les notes rentrent dans le cadre de l’UE 13. Toutes ces notes étaient au-dessus de la moyenne, elles concourront à la validation directe du semestre et — enfin — de l’année.

2014 (15 au 18 octobre) : la sortie de terrain à Barcelonnette
Longue de quatre journées et trois nuits en structure d'accueil reconvertie dans cette sous-préfecture enclavée des Alpes-de-Haute-Provence, vingt-cinq étudiants de 3e année de licence Géographie (parcours Aménagement et Environnement) et quatre encadrants ont assuré cette sortie, dans le cadre de l’unité d’enseignement 55 « Gestion de l’environnement : risques et impacts ». Dix étapes étaient prévues :
Mercredi 15 octobre 2014
  1. Saut du Claps à Luc-en-Diois (Drôme), en cours de trajet
  2. Structure d'hébergement Séolane à Barcelonnette

Barrage de Serre-Ponçon depuis le site d’observation, le 16 octobre 2014.
Rousset (Hautes-Alpes), 16 octobre 2014. Le barrage de Serre-Ponçon vu depuis le site aménagé.

Jeudi 16 octobre 2014
  1. Projet d’implantation d’un barrage hydroélectrique sur le torrent de Réallon (Hautes-Alpes)
  2. Barrage de Serre-Ponçon
  3. Aménagement touristique en aval du barrage, sur le site du plan d’eau des Trois Lacs (commune de Rochebrune)
  4. Urbanisme dans la commune de Curbans (AHP)
  5. Aspect de la rivière Durance à Monêtier-Allemont (étape annulée faute de temps)

Lac du Lauzanier (2284 m) avec panneau, le 17 octobre 2014.
Larche (Alpes-de-Haute-Provence), 17 octobre 2014, vers 13 h. Le lac du Lauzanier.
Note personnelle : j’ai battu mon propre record d’altitude, 2 284 m.

Vendredi 17 octobre 2014
  1. Matinée en Haute-Ubaye : de Larche [1] au lac du Lauzanier
  2. Glissement de terrain du Super Sauze (commune d'Enchastrayes)

Samedi 18 octobre 2014
  1. Torrent de Boscodon
L’hébergement a lieu au centre Séolane. Le coût de ce voyage est gratuit, le transport s’est fait avec sept voitures en raison des contraintes d’accès de certains sites, notamment l’accès à Larche, interdit aux autocars.

Travaux d’après-sortie
Chaque étudiant devait faire un compte-rendu sur les risques et leur gestion dans les vallées de l'Ubaye et de la Durance. C’est l’une des deux notes (avec un contrôle continu lors de la dernière séance de travaux dirigés). Le bilan sera catastrophique, avec des hors-sujet, des contradictions… des non-respects de citations, et je finirai même dernier. Néanmoins, cette UE est validée par compensation annuelle.

24 octobre 2014 : l’autre sortie de Licence 3… au Mont-Dore
Certains étudiants de Licence 3 pouvaient, dans le cadre de l’UE 55 « Gestion de l’environnement : risques et impacts », pouvaient assister à une deuxième sortie de terrain, seulement une semaine après celle de Barcelonnette. Ceux qui n’était pas dans les Alpes du Sud devaient assister à celle du Mont-Dore, ceux qui étaient à Barcelonnette pouvaient y aller.

Toujours dans le cadre de l’UE 55 sur les risques, le programme est cette fois-ci réduit à une zone : la station du Mont-Dore et le site des Égravats, qui a connu un glissement de terrain début 2004.


[1] Depuis 2016, Larche (et Meyronnes) sont devenues communes déléguées de la commune nouvelle de Val d’Oronaye.
Photos personnelles ; attention, celles-ci — à l’exception de la dernière, où une copie est disponible sur Wikimedia Commons — ne sont pas libres de droits (alors qu’elles étaient sous CC-BY-SA à l’époque).

dimanche 6 octobre 2019

Le département s’attaque à une route secondaire d’Abrest (Allier)

Après l’avenue de Thiers — portion de la D 906E (ex-D 906) — au sud d’Abrest, le département de l’Allier va fermer à la circulation la D 126 entre la Côte Saint-Amand (commune de Vichy) et la D 906E à Abrest, pour des travaux de réparation de chaussée qui auront lieu du 7 au 18 octobre 2019.

La route départementale 126 relie Cusset à Abrest et se situe entièrement en agglomération. De ce fait, la vitesse est limitée à 50 km/h sauf à quatre points particuliers où, depuis fin 2016, celle-ci est abaissée à 30 km/h : quatre ralentisseurs, de type coussin berlinois, ont été ajoutés pour faire ralentir les automobilistes [1].

Le tronçon final de la D 126, 800 m pour éviter l’axe principal
Au départ de la Côte Saint-Amand (terminus d’une ligne de bus), la section de route étudiée (qui a connu des aménagements de sécurité, déjà pour réduire la vitesse, en 2013), commence par une limitation de vitesse à 30 km/h.
5 oct. 2019 (19261) – Intersection entre la D 126 (vers Abrest, à droite) et la D 270 (vers Busset et Le Vernet, à gauche)
Vichy, 5 octobre 2019. À droite, la D 126 (rue de la Cascade), vers Abrest. À gauche, la D 270 (rue de la Côte Saint-Amand), vers Le Vernet et Busset. Au premier plan, une annonce de passage pour piétons surélevé et une limitation de vitesse à 30 km/h, qui concerne en fait les deux routes. On aurait bien aimé un carrefour giratoire, ce qui aurait facilité le demi-tour des bus…
Quelques dizaines de mètres plus loin, nouvel ensemble de panneaux, nouveau ralentisseur.
1er mai 2017 (14043) – Entrée de Vichy par la rue de la Cascade
Limite Abrest-Vichy, 1er mai 2017. L’entrée de Vichy, dans le sens sud-nord, s’accompagne d’un ralentisseur de type coussin berlinois suivi d’un passage piétons déjà existant. Sauf que cette interprétation est trompeuse : le passage piétons n’est pas surélevé.
Nous sommes pourtant bel et bien sur une route départementale, et il n’y a pas le cartouche D 126 accompagnant le panneau d’entrée d’agglomération, comme on n’en trouve nulle part ailleurs à Abrest.
Sur les cartes, on pense interpréter la rue de la Cascade comme entièrement limitée à 30 km/h, alors que l’on devrait théoriquement trouver trois limitations différentes. Certains pensent que la limitation de vitesse à 30 km/h s’arrête au ralentisseur, sauf que c’est faux. Cela aurait été vrai s’il y avait une intersection.
5 oct. 2019 (19263) – Entrée d'Abrest par la D 126
Entrée à Abrest, vers le sud, 5 octobre 2019. La commune a enfoui les réseaux d’électricité et rénové l’éclairage public en 2018.
En 2018, les réseaux électriques ont été enfouis et la commune en a donc profité pour rénover l’éclairage public, comme cela a déjà été fait rue des Brages, rue de Bellevue, rue de la Croux ou une partie de la rue des Écoles l’année précédente.
5 oct. 2019 (19266) – Chaussée à réparer, probablement la raison à laquelle la D 126 sera fermée du 7 au 18 octobre 2019
Sens sud-nord, 5 octobre 2019. Une chaussée qui doit être réparée. La circulation se faisait depuis plusieurs mois en alternat, avec priorité dans le sens de la montée.

Cette route avait même été utilisée par une ligne de bus jusqu’au 28 août 2010. Certaines courses de la ligne 2, reliant le collège Jules-Ferry à la côte Saint-Amand, passaient par le quartier de la Cascade, du lundi au samedi, huit fois par jour. La desserte n’a pas été reconduite lors du passage à MobiVie.

Précisons que cette section de route est interdite aux poids lourds et aux véhicules tractant une remorque, du moins dans le sens montant.

Quelle déviation ?
Cette route est utile pour rejoindre Le Vernet ou Cusset depuis Abrest et le sud de l’agglomération vichyssoise, sans passer près de la gare de Vichy. Du 7 au 18 octobre 2019, la D 126 sera fermée, par conséquent :
  • pour aller d’Abrest vers Le Vernet, emprunter la D 906E vers Vichy puis au giratoire (voie communale), la direction du Vernet par la rue du Vernet (à noter que la commune est indiquée par la rue des Saules et non pas par la rue du Vernet, pourtant plus courte, mais faute de panneau, il faut faire avec) ;
  • pour aller du Vernet vers Abrest, continuer vers Cusset par la D 126 et descendre la rue du Vernet, puis direction de Saint-Yorre, Thiers, Le Puy (faute de mention pour Abrest) ;
  • pour aller d’Abrest à Cusset ou vice versa, emprunter les axes majeurs.

Le site Internet du conseil départemental ne faisait aucune mention de ces travaux [2]. Celui de l’hebdomadaire La Semaine de l’Allier — qui n’est étrangement pas vendu à Abrest — indique une déviation par les RD 906 et 259 [3]. On ignore sur quel fournisseur de cartes ils se sont appuyés, mais la D 906 a changé de numéro en 2016 et la rue du Vernet est une route communale.


[1] Il faut ajouter une cinquième paire de ralentisseurs sur la D 270 en direction du Vernet (voir première photo). En revanche, aucun panneau de fin de limitation de vitesse n’existe.
[2] Conseil départemental de l’Allier, « Infos travaux ». URL : https://www.allier.fr/94-infos-travaux.htm (consulté le 6 octobre 2019).
[3] Denis Chervaux, « Abrest – Travaux du 7 au 18 octobre », La Semaine de l’Allier, 4 octobre 2019. URL : https://www.lasemainedelallier.fr/2019/10/04/abrest-travaux-du-7-au-18-octobre/ (consulté le 6 octobre 2019).

samedi 21 septembre 2019

Boulevard urbain (tranche 3) : une signalisation déjà en place... et (presque) aux normes

Lu hier dans la presse [1], les travaux de la troisième tranche du boulevard urbain sont en passe d’être achevés l’année prochaine.
Sur l’une des photos, on peut déjà apercevoir des panneaux de direction.
Samedi, je découvrirai la signalisation mise en place. Avec plusieurs questions : quelles sont les mentions retenues, et pourquoi ? Et surtout, les recommandations (ordre des mentions par distance…) sont-elles respectées ?


Voilà plusieurs années que la communauté d’agglomération de Vichy (Vichy Val d’Allier, puis Vichy Communauté depuis 2017) construit une nouvelle route censée améliorer la circulation entre Vichy et Cusset. Après l’ouverture de la première tranche, fin 2013 (entre l’avenue de Vichy au nord et le centre hospitalier Jacques Lacarin au sud) puis de la deuxième tranche en juin 2017 (entre l’avenue de Vichy et le carrefour entre l’avenue Gilbert-Roux, le boulevard d’Alsace-Lorraine et la rue des Bartins au nord — devenu un giratoire en 2017), voilà quelques mois que, de façon inaperçue, Vichy Communauté réaménage le boulevard d’Alsace-Lorraine.
À ce jour, les trottoirs ont déjà été réalisés et un giratoire — ou plutôt, un vrai — vient d’être construit entre ce boulevard et la rue de Romainville.
7 sept. 2019 (19109) – Boulevard d'Alsace-Lorraine débouchant sur un nouveau (et vrai) giratoire (travaux tranche 3 du boulevard urbain)
7 septembre 2019 : voilà à quoi ressemble le giratoire entre le boulevard d’Alsace-Lorraine et la rue de Romainville. Le boulevard sera prolongé au nord jusqu’à Creuzier-le-Vieux en 2020. La signalisation de police est déjà en place.

Et finalement, les panneaux ne sont pas « aux normes » !
On s’attendait à ce que les mentions soient correctes, mais voilà, le résultat est tombé (connu depuis quelques jours). Et la photo va bien sûr figurer dans les bêtisiers sur les forums.
21 sept. 2019 (19170) : c'est du n'importe quoi. Non seulement les indications de distances ne sont pas respectées mais on a aussi inventé une commune
Boulevard d’Alsace-Lorraine, 21 septembre 2019. Les panneaux, implantés il y a quelques jours, ne sont pas réglementaires par l’ordre des mentions.

Non seulement, l’ordre des mentions par indication de distance n’est pas respecté (l’agglomération vichyssoise est plus proche de Clermont-Ferrand que de Montluçon) mais en plus, on a même inventé la commune de St Pourçain s/ Gannat !

Une signalisation pas aux normes !
En 2013, quelques mois avant son ouverture, on a pu retrouver les mentions Thiers / Le Puy dans cet ordre (alors que les communes sont respectivement distantes de 35 et 155 km), tout comme Abrest et Saint-Yorre (3 et 8 km).

254. 15 déc. 2013 – Avenue de la Liberté en direction de Thiers, Le Puy, Abrest, St Yorre, des lycées publics, de l'hôpital, origine de la première tranche du projet. La direction de Cusset (accès interdit PL +7,5 t) est à gauche.
Avenue de la Liberté depuis la D 2209, 15 décembre 2013. Même neufs, les panneaux peuvent ne pas être réglementaires. Thiers est plus proche que Le Puy alors que la règle veut que les mentions sont inscrites de haut en bas par ordre de distances décroissantes.

En 2017, ils récidivent :

16 juin 2017 : jour J de l’ouverture de la deuxième tranche du boulevard urbain.

Comment a-t-on pu en arriver là ?



  1. Pierre Geraudie, «  Le chantier du boulevard urbain de Vichy est rentré dans cette dernière phase », La Montagne, 18 septembre 2019. URL : https://www.lamontagne.fr/vichy-03200/actualites/le-chantier-du-boulevard-urbain-de-vichy-est-rentre-dans-sa-derniere-phase_13643888/ (consulté le 19 septembre 2019).

vendredi 13 septembre 2019

D 906E : rénovation (partielle) de chaussée

Le département de l’Allier va rénover la chaussée de la route départementale 906E, anciennement D 906, entre Abrest et Saint-Yorre. Il s’agit surtout d’une réfection partielle de la chaussée abîmée notamment à hauteur de l’intersection avec la rue de Groumenier, au sud de la comme d’Abrest.
Ces travaux nécessiteront la fermeture de la D 906E du 16 au 27 septembre, avec des déviations.


Cette départementale, toujours très fréquentée malgré l’existence d'un contournement de l’agglomération de Vichy au tracé déroutant, et qui reste dans le réseau des routes majeures — c’est-à-dire réseau routier principal — est empruntée par près de 8 000 véhicules par jour, selon les chiffres 2017 de comptage circulation du département de l’Allier.

À la sortie sud d’Abrest, un panneau avertit les usagers que la chaussée est déformée sur une partie de la route.
En direction de Saint-Yorre, à hauteur du point repère (terrain) 9, la chaussée fissurée (qui peut avoir des conséquences certaines sur les amortisseurs des voitures) impose une réfection. Le département doit donc rénover en urgence la chaussée.
L’état de la chaussée reste toujours préoccupant notamment hors des agglomérations traversées (Abrest et Saint-Yorre) ou l’on aurait bien aimé une réfection complète. Depuis plusieurs années, c’est surtout la traversée d’Abrest qui est la plus difficile (zone 30 — prolongée de plusieurs centaines de mètres au sud il y a quelques mois, à hauteur des 46 et 49 avenue de Thiers — et chaussée dégradée trop tardivement réparée).
La signalisation temporaire est déjà en place.
Dans le centre bourg, ce passage piétons n’a même pas été réparé depuis plusieurs années.
Le même passage piétons, le 28 avril 2013. Voyez-vous une évolution ?
On aurait bien aimé, et surtout, que la signalisation soit remplacée. Notamment les entrées de la ville d’Abrest où le cartouche « D 906E » manque depuis décembre… 2016 (rappelons que les cartouches — que l’on trouve au-dessus des panneaux de direction ou de localisation — ont été remplacés ou l’ont soi-disant été dix mois et demi après les bornes, qui, elles, sont mal placées et non conformes à la version officielle).

À l’heure où j’écris ces lignes, le département de l’Allier n’avait toujours pas mentionné les travaux sur cette route.

Toutes les photos (sauf la dernière) datent du 12 septembre 2019.

dimanche 8 septembre 2019

TER, 8 ans déjà.

Voilà huit ans déjà que j’ai pris le train entre Vichy et Clermont-Ferrand. Un mode de transport alternatif à la voiture qui permet de relier les deux villes en un temps record. Et ce 8 septembre 2019, cela fera huit ans, jour pour jour, que j’ai pu emprunter le premier train TER seul.

Ce n’est pourtant pas la première fois que je prends le train, mais cela faisait bien longtemps, la dernière fois que je l’avais emprunté, c’était au retour de Paris en train Corail (pas Téoz).

Lorsque j’ai été retenu à l’université Blaise-Pascal il a fallu tenir compte de la distance qui sépare les deux villes, et qu’il était impossible de faire le trajet aller-retour Clermont-Ferrand en voiture (d’autant plus qu’à l’époque, je n’avais pas encore le permis de conduire).

Train 874010 près du PN 14 ligne Vichy Riom 2016-05-06
Entre Thuret et Randan (Puy-de-Dôme), 6 mai 2016, 16 h et 1 seconde. Le TER 874010, assuré ce jour-là avec deux automoteurs AGC série X 76500, traverse la plaine de la Limagne, aux environs du point kilométrique 388, à une vitesse de pointe de 160 km/h. Sa prochaine gare, Vichy, est à 23 km.
Photo : Tabl-trai [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

Statistiques générales : près de 100 000 kilomètres parcourus
En huit ans, j’aurai pris 1 833 trains (893 allers et 890 retours, somme = 1 783) entre Vichy et Clermont-Ferrand.
Avec d’abord les 1 611 trains empruntés entre le 8 septembre 2011 et le 11 décembre 2018 :
  • 1 594 (soit 99 %) l’ont été en TER, 14 ont été effectués en Intercités,
  • et un transbordement a été noté, le 19 mars 2014, à la suite d’un accident de personne impliquant un de mes trains empruntés.
  • Enfin, il faut ajouter deux trains hors parcours, détournés par Gannat, le 13 novembre 2013 et le 6 mars 2017, en raison, respectivement, d’un accident de personne et des conditions climatiques. La descente du train a eu lieu en gare de Saint-Germain-des-Fossés.
Sur cette période, la distance parcourue est d’environ 87 500 km, pour une vitesse moyenne d’environ 102 km/h.

Pour l’année 2019, le calcul se complique. Compte tenu des correspondances désastreuses (depuis le service annuel 2013) entre le sud et le nord de Clermont-Ferrand, et quittant le travail à 16 h 30, je n’ai pas d’autre choix que de prendre deux TER (marche à pied + attente + TER 874210 Brioude-Gannat + attente 28 min (!) + TER 875500 Clermont-Montchanin). Une autre solution existe : emprunter un bus T2C de la ligne C pour emprunter le train précédent et gagner 30 minutes.
86 allers-retours ont été comptabilisés :
  • tous les allers sont directs jusqu’à La Pardieu, soit une distance théorique d’environ 5 000 km ;
  • pour les retours, 48 trains [1] ont été pris depuis La Pardieu, les autres (38) [2] de Clermont-Ferrand, soit une distance de 4 840 km [3].
Le kilométrage des trains est donc de :
(1 611 + 38) × 54,278 + (86 + 48) × 57,890 = environ 97 300 km.

Une traction électrique très marginale : seulement 7,5 % de trains, et pour cause
La traction électrique sur les TER, réservée aux autres régions ? L’Auvergne était la seule région TER où il n’avait aucune circulation de TER en mode électrique, et pour cause : une seule relation potentielle pouvait être assurée en matériel 100 % électrique (Clermont-Ferrand – Moulins via Vichy). La région Auvergne avait commandé trois Z 27500 restreintes à cette ligne, elles ont été revendues à d’autres régions. Fin 2016, elle fait son grand retour avec l’arrivée des Régiolis (B 84500) pouvant aussi bien circuler en mode thermique ou en mode électrique.
Un Régiolis effectuant un trajet Moulins – Vic-le-Comte peut circuler en mode électrique jusqu’à Clermont-Ferrand (via Vichy), baisser le pantographe 25 kV en gare de Clermont-Ferrand pour continuer en mode thermique jusqu’à Vic-le-Comte, la ligne n’étant pas électrifiée au-delà.
141 des 1 833 trains ont été pris en mode électrique, soit exactement 1 train sur 13 (7,7 %).


Méthodologie
Pour calculer le kilométrage, il faut tenir compte du point kilométrique des gares précitées. Vichy est au PK 364,929 de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac ; Riom - Châtel-Guyon au PK 405,511 de la ligne de Vichy à Riom mais au PK 405,562 de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac (dite aussi ligne des Cévennes) ; Clermont-Ferrand au PK 419,258 de la même ligne et Clermont-La Pardieu au PK 422,870 de la ligne vers Issoire. Le calcul de distance (qui est théorique car tout dépend où le train s’arrête, et pas forcément sur un repère de train qui n’a aucune signification sur les TER) tient compte du micro-écart de distance (51 m) à Riom. Par conséquent, la distance entre les gares de Vichy et de Clermont-Ferrand est de :
À ceci il faut ajouter La Pardieu, distante de 3,6 km de la gare centrale de Clermont-Ferrand.
  • Distance Vichy ↔ Clermont-Ferrand :
    (419,258 - 405,562) + (405,562 - 364,929) = 13,696 + 40,582 = 54,278 km
  • Distance Vichy ↔ Clermont-La Pardieu :
    (422,870 - 405,562) + (405,562 - 364,929) = 17,308 + 40,582 = 57,890 km



  1. Trains des 23/4, 25/4, 26/4, 29/4, 30/4, 2/5, 3/5, 6/5, 7/5, 9/5 ; 10/5, 20/5, 24/5, 27/5, 28/5, 6/6, 12/6, 17/6, 18/6, 19/6 ; 20/6, 21/6, 24/6, 28/6, 1/7, 2/7, 3/7, 4/7, 5/7, 8/7 ; 9/7, 10/7, 11/7, 15/7, 16/7, 17/7, 22/7, 23/7, 24/7, 25/7 ; 26/7, 29/7, 30/7, 2/8, 5/8, 6/8, 7/8, 13/8. Seul celui du 23/4 était direct.
  2. Les autres trains non listés dans l’élément ci-dessus.
  3. 48 × 57,890 + 38 × 54,278 = env. 4 800 km.

dimanche 1 septembre 2019

Twitter, quatre ans après.

Voilà quatre ans que je suis inscrit sur les réseaux sociaux… enfin sur l’un d’eux encore existant : Twitter. Ce réseau social, qui se caractérise par la limitation à 140 puis à 280 caractères, ne m’est pas très populaire. Et les statistiques parlent d’elles-mêmes.

En 2015, j’avais déjà un compte sur un réseau social de GAFA [1], mais celui-ci a fermé compte tenu de son impopularité retentissante, je veux parler de Google+. Comme par hasard, j’étais inscrit sur ce réseau social, ayant un compte Google depuis mars 2009 et toujours actif.
Le 1er septembre 2015, je me suis inscrit sur le réseau social Twitter. Mes publications se sont limitées à : tout ce qui est lié à l’actualité, ou à certaines émissions comme Quotidien. Mais en 2017, année où je me suis inscrit sur Facebook, j’ai de moins en moins de temps pour publier sur Twitter. Quant à Google+, je l’ai abandonné.

Scores très très faibles…
ActifPassif
Nombre de tweets28834
Nombre de retweets514
Nombre de « j’aime »22544
Nombre d’abonnements1788

En quatre ans, mes 288 tweets (comptage par le réseau social) n’ont reçu que 34 réponses, 14 retweets et seulement 44 appuis sur le cœur (par d’autres utilisateurs) à un de mes tweets. Une raison justifiant cette impopularité sur le réseau social.

Nombre de…Passifpar moispar anpar tweetPlafond
réponses340,718,50,118 (1 rép ts les 8,5 tw.)2
retweets140,293,50,049 (1 RT ts les 21 tw.)2
« j’aime »440,92110,153 (1 mt ts les 6,5 tw.)3


Il y a sans doute une raison : je n’ai jamais mis de photo de profil, ni daigné en mettre une, ce qui n’aide pas à gagner en popularité.
  • 34 réponses à mes tweets : 31 ont eu au moins une réponse, trois autres au moins deux, pas plus.
  • 14 retweets : 13 ont eu au moins un retweet, un seul (un message du 12 décembre 2016 à propos d’un nouveau train) a été retweeté deux fois. J’ai été retweeté pour la dernière fois le 22 novembre 2018, en revanche, je n’ai plus appuyé sur le bouton « retweet » depuis le 7 mars 2017 !
  • 44 « j’aime » : 32 (soit seulement 11 % !) ont reçu au moins un appui sur le bouton « j’aime » (le dernier remontant au… 14 janvier 2019, à propos de la traction thermique omniprésente sur mes trains), neuf en ont eu au moins deux et trois en ont eu au moins trois, pas plus. Au bout de quatre ans, la barre des quatre « j’aime » n’a malheureusement pas été atteinte.
En moyenne, je reçois respectivement une réponse tous les 8 tweets, un retweet tous les 21 messages et une mention j’aime tous les… 6,5 posts. Là où des comptes d’anonymes du même âge arrivent à des ratios de 100 j’aime et/ou retweets pour un seul tweet…

Je poste moins souvent
Sur la période allant du 1er septembre au 31 août :
  • 130 tweets la 1re année
  • 134 tweets la 2e année
  • 4 tweets la 3e année
  • 13 tweets la 4e année

Et mes abonnés ?
Personnellement, je ne connais pas mes abonnés qui sont : un bar à vin de Bourbon-l’Archambault, une association d’usagers du rail de l’autre côté de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ou même un faux profil… ils ne sont que huit. Pas une de mes anciennes connaissances ne sait que je possède un compte sur Twitter…

En espérant que, pour cette cinquième année, je fasse de meilleurs scores, que j’ajoute une photo de profil pour que l’on me reconnaisse un peu mieux, que je sorte de l’anonymat… et que dans les notifications je reçois enfin « … ont aimé [ou retweeté] votre Tweet », « vous suit ».

  1. GAFA : Google, Apple, Facebook, Amazon.
Données arrêtées à 17h. Comptages personnels (j’ai épluché tous mes tweets).

Le nouveau réseau urbain MobiVie, un an après (2)

Il y a un an, le nouveau réseau urbain MobiVie opérationnel sur 6 des 39 communes de la communauté d’agglomération Vichy Communauté entrait en service (plus précisément le samedi 1er septembre).
Cette transition — que je n’avais pas pu suivre pour cause de stage à Moulins — s’est accompagnée notamment par le changement d’exploitant (ce n’est plus Keolis mais Transdev), la modification du parc roulant (en toute logique), mais également une nouvelle identité visuelle, sans laisser de côté les hétérogénéités toujours présentes dans les communes, niveau qualité de l’information voyageurs et de la desserte.
Cette partie est consacrée aux modifications à venir pour la saison 2019-2020, la deuxième de l’époque Transdev et la dixième sous ce nom commercial.

Des bus moins souvent ?
24 avr. 2019 (18160) – Bolloré Bluebus arrêté au nouvel arrêt les Darcins
Arrêt de bus Les Darcins, rue de Darcins, Cusset, 24 avril 2019. Depuis que cette photo a été prise, les bus de la ligne A empruntent la rue de Darcins via un nouveau pont. Ils la desservaient toutes les quinze minutes, ce qui ne sera plus le cas depuis le 2 septembre.
On apprend qu’à compter du 2 septembre 2019, date d’entrée en vigueur du service 2019-2020 sur le réseau de Vichy, la fréquence de la ligne A va diminuer. Avec toujours un départ à 6:30, il y a désormais un bus toutes les 20 minutes au lieu de 15 : les prochains départs seront donc à 7:00, 7:20, 7:40… puis toutes les 20 minutes jusqu’à 19:00, et la dernière course part à 19:30. Le samedi, le premier départ est à 7:20, avec un bus toutes les 40 minutes jusqu’à 13:00, puis toutes les 20 minutes au-delà jusqu’à la fin de service. Aucun changement en période estivale, les dimanches et les jours fériés.
On retrouve alors le même niveau de service qu’il y a dix ans, sur l’ancienne ligne 2 entre le collège Jules-Ferry et la gare SNCF.
Sur la ligne B, aucun changement par rapport à 2018 : un bus toutes les 20 minutes en semaine en période scolaire (30 minutes le samedi), 45 minutes l’été avec terminus systématique au stade aquatique. Offre identique le dimanche et les jours fériés.
Sur la ligne C, idem : un bus toutes les 20 minutes en semaine en période scolaire (30 minutes le samedi), 45 minutes l’été avec terminus systématique au stade aquatique. Mis à part le prolongement d’un bus au CREPS.
Sur la ligne D, enfin une amélioration : les Guinards et surtout, Abrest, sont mieux desservis. Abrest bénéficie enfin d’une desserte décente avec deux départs le matin et l’après-midi.
Sur la ligne E, toujours un bus toutes les trente minutes entre les Ailes et le centre de Cusset, mais avec une fin de service plus tardive.
Sur les lignes G, H et I, aucun changement.

Le bus plus cher ?
Autre changement, la tarification. Le prix du ticket de bus à l’unité passe de 1,15 à 1,25 €. Inchangé depuis cinq ans, il repart donc à la hausse et retrouve le niveau d’il y a dix ans.
En revanche, le prix des abonnements baisse.

mercredi 28 août 2019

Le nouveau réseau urbain MobiVie, un an après (1)

Il y a un an, le nouveau réseau urbain MobiVie opérationnel sur 6 des 39 communes de la communauté d’agglomération Vichy Communauté entrait en service (plus précisément le samedi 1er septembre).
Cette transition — que je n’avais pas pu suivre pour cause de stage à Moulins — s’est accompagnée notamment par le changement d’exploitant (ce n’est plus Keolis mais Transdev), la modification du parc roulant (en toute logique), mais également une nouvelle identité visuelle, sans laisser de côté les hétérogénéités toujours présentes dans les communes, niveau qualité de l’information voyageurs et de la desserte.

Nouvel exploitant, nouveaux bus
Les bus à livrée pictogrammes, propriété de Keolis Vichy, sont remplacés par des bus avec la livrée de Vichy Communauté, désormais nouveau propriétaire de ses bus. Il n’y a plus que des bus neufs (ou quasi neufs) circulant dans l’agglomération vichyssoise.
Un nouveau dépôt a même dû être construit pour accueillir ces bus, pour un montant d’environ 2,1 millions d’euros.
La ligne principale du réseau est assurée en bus électriques, même le dimanche : ce fut même l’un des premiers réseaux urbains de France à faire circuler des véhicules respectueux de l'environnement sept jours sur sept.
Bolloré Bluebus Ligne A et Mercedes Sprinter City Ligne E (Cusset Centre) 2018-11-08
Un Bolloré Bluebus, sur la ligne A, et un Mercees-Benz Sprinter City Integralia in-urban sur la ligne E au terminus de Cusset Centre, le 8 novembre 2018.
Photo : Tabl-trai [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons
La flotte du réseau urbain est constituée de :
  • 4 Bolloré Bluebus (pour la ligne A) ;
  • 8 Heuliez GX 137 ;
  • 5 Integralia in-urban basés sur des Mercedes Sprinter City (ces derniers pouvant être perçus à tort comme des Mercedes).
Changement au niveau des lignes et des fréquences
Mis à part une suppression de ligne et quelques changements horaires, le tracé des lignes est quelque peu inchangé. Si la ligne A relie toujours le collège Jules Ferry au centre de Cusset, la ligne B de la Côte Saint-Amand au collège Jean Rostand ou au stade aquatique, la ligne C du cours Arloing au stade aquatique, la D de Creuzier-le-Vieux à Abrest, la G de Vichy à Hauterive et la H interne à Cusset, deux de ces lignes ont vu leur parcours modifié :
  • la ligne E, qui ne franchit plus la rivière Allier en s’arrêtant aux Ailes ;
  • la ligne I, dont le terminus de la Grange au Grain est maintenu (desserte de la zone d'activités de Navarre), est désormais prolongée aux Ailes, avec un bus toutes les heures (7h-12h et 13h-20h) ;
  • la ligne F, qui desservait la zone d’activités de Vichy-Rhue à Creuzier-le-Vieux, est supprimée.
Les lignes scolaires restent exploitées par Keolis, ce sont donc des autocars qui assurent ces services.

Niveau information voyageurs, une régression ?
L’information voyageurs a également été revue et à chaque arrêt — sauf exceptions découlant du manque d’entretien — on retrouve systématiquement : nom de l’arrêt, destinations (sur les têtes de totem, et uniquement dans le sens de la circulation), mais aussi un plan de l'ensemble du réseau — complet, cette fois, malgré quelques erreurs flagrantes — et réalisé par une agence cartographique (et non plus en interne), ainsi que les fiches horaires.
Concernant les abris, c’est souvent du n’importe quoi. Le plus souvent, notamment à Vichy, le nom de l’arrêt — information capitale ! — est absent et les destinations sont collées sur une vitre.
L’hétérogénéité des abris selon les communes : Vichy est un client de l’entreprise JCDecaux depuis plusieurs années, Cusset depuis 2016 et Bellerive-sur-Allier depuis 2018. Si tous les abris de cette troisième commune ont été remplacés (ils se substituent aux Girod de fin 2012), on retrouve toujours à Cusset des anciens abris ou même des ProCity.
3 mars 2019 (17728) – Arrêt Grand Marché, lignes D et E, vers la gare SNCF
Arrêt de bus Grand Marché (lignes D direction Les Biernets et ligne E direction Les Ailes), le 3 mars 2019. Bien que la chaussée a été rénovée (travaux boulevard Gambetta), cet arrêt (tout comme celui dans l’autre sens) n’a pas été aménagé pour les personnes à mobilité réduite ! De plus, le nom de l’arrêt ne figure même pas en gros (mais uniquement en Arial 12 pt ou plus sur les fiches horaires) et les destinations sont elles aussi peu lisibles.
9 mars 2019 (17737) – Arrêt Cours Arloing, terminus
Arrêt Cours Arloing (côté cours), cours Arloing (D 906B), Cusset, le 9 mars 2019. Si le nom de l’arrêt est clairement lisible de face comme de profil — l’abri, auparavant double et à toit arrondi, a été remplacé en 2016 par un seul JCDecaux mais jamais le nom et les destinations n’ont été mis en place ! — les destinations le sont moins (et d’ailleurs, il en manque une, la ligne H la desservant dans les deux directions). Seuls les indices de ligne figurent de face.
13 janv. 2019 (17432) – Arrêt Grange au Grain (lignes B et I) côté hypermarché
Arrêt Grange au Grain (côté hypermarché), rue Rhin et Danube, Bellerive-sur-Allier, le 13 janvier 2019. Les anciens abris n’ont jamais eu droit aux nom et destination. Ils ont été remplacé par les nouveaux abris JCDecaux en 2018, avec (enfin !) le nom. Si les deux lignes de bus sont indiquées sur la girouette de face, les terminus de ces lignes ne sont pas repris là où ils devraient être habituellement, c’est-à-dire sur les vitres.
Quant aux autres communes, il s’agit souvent d’abris ProCity, où nom et destination figurent sur les vitres (arrêts Pont de la Mère, Albert Londres vers Vichy). Enfin, on trouve encore des arrêts où l’information est totalement inexistante (Gouttebel, Les Lilas et Les Peupliers, desservis par la ligne E, en direction des Ailes, n’ont aucune information depuis… sept ans et demi !).

Niveau accessibilité, des avancées ?
Si, désormais, tous les bus sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, notamment avec la présence d’une palette à déployer pour les usagers en fauteuil roulant, ce n’est pas le cas de tous les arrêts, qui n’ont pas tous été surélevés.
Sur la ligne A, on compte 43 quais, ceux qui ne sont pas aménagés sont : Victoria, Clemenceau, Avenue de l’Europe (dans les deux sens), et le pire, Gare SNCF (rue de Paris : trottoir à même la chaussée depuis sept ans !).
Le réaménagement récent des axes d’intérêt communautaire contraint même au rehaussement des quais, ce qui a été fait pour Gambetta (mais pas pour Grand Marché).

Changements pendant la première année
Le 23 avril, à la suite de la mise en service d'un nouveau pont sur le Sichon reliant la rue Jean-Jaurès à l’allée Mesdames (dans le cadre de la rénovation du quartier de Presles), la ligne A voit son itinéraire modifié. Elle n’emprunte plus la méconnaissable nouvelle avenue de Vichy (D 2209) réaménagée cet été, mais dessert désormais le quartier de Presles et des Darcins grâce à trois arrêts bien entendu aménagés pour les personnes à mobilité réduite : Albert Londres, Presles et Les Darcins.

À suivre : ce qui va changer pour la saison 2019-2020