mardi 7 septembre 2021

Rétrospective : 7 septembre 2018, fin de stage à l’université

Ce 7 septembre 2018 marquait la fin de mon stage, sous la direction de l’université Clermont-Auvergne. Après 86 journées et quatre mois passés dans un syndicat d’énergie, l’heure était enfin à la rédaction du rapport (qui avait commencé depuis plusieurs jours) et de ses annexes, avant la soutenance fixée trois semaines plus tard. Ce stage marque enfin la fin de ma carrière universitaire qui aura été plus longue que prévu, mais le choix de la structure n’aura pas été facile.

En première année de Master : un choix de dernière minute

En première année de Master Dynamique des territoires et nouvelles ruralités (DTNR), à l’institut d’Auvergne du développement des territoires (IADT), promotion 2016-2017, on avait le choix entre un stage et, dans l’impossibilité, un mémoire. Je me suis retrouvé dans le second cas, les candidatures au sein de collectivités territoriales ayant toutes échoué, soit sur un refus (pas assez montré ses preuves, ou offre déjà pourvue), soit sur une absence de réponse (qui vaut refus). Le mémoire était une solution de dernier recours. Avec pour thématique un projet d’aménagement local dans le périmètre du pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Grand Clermont[1], j'obtiendrai la note de 14/20[2] le 1er septembre 2017, ce qui me permet de passer en deuxième année de Master[3].

En deuxième année de Master, c’est un stage, sinon rien

En deuxième année de Master, parcours Stratégies d’aménagement des villes petites et moyennes (STRATAM) cette fois-ci à l’université Clermont-Auvergne, chaque étudiant doit effectuer un stage en fin d’année, entre mars ou avril et septembre. La recherche s’effectue dès la fin de l’année civile 2017, les entreprises et collectivités déposant des offres de stage, rémunérées conformément à la législation.

De mon côté, la recherche de stage aura été difficile, en plus de mon handicap. Au début du mois de mars 2018, certains étudiants de ma promo avaient déjà leur convention de stage signée et pouvaient commencer le stage d’une durée maximale de six mois.

Après plusieurs candidatures infructueuses dans des collectivités territoriales ou même dans un service déconcentré de l’État (Direction départementale des territoires…), souvent pour cause de budget insuffisant ou pire, annulation de dernière minute, ce sera in extremis, le 27 avril 2018, que j’aurai signé ma convention de stage au syndicat départemental d’énergie de l’Allier (SDE 03).

Quatre mois de stage pour de la cartographie dans différents domaines (électricité, gaz, éclairage public,  unités de méthanisation, politiques intercommunales...) qui aboutiront par la production de dizaines de cartes, et d’un rapport.

Après une année de Master pas si difficile que je ne pensais, et des notes dépassant 10/20 dans certaines matières (sans oublier cet exceptionnel 18/20 dans un projet collectif sur les mobilités), il faut espérer une note supérieure à la moyenne, sans compensation possible[4].

Dans un prochain billet : le verdict.


[1] Il s’agit du projet d’aménagement d’une voie verte, où l’on annonçait une mise en service pour fin 2019, mais actuellement, il est partiellement réalisé.

[2] Moyenne semestrielle de 13/20 et annuelle de 12,97/20.

[3] Il n’y a pas d’admission conditionnelle en Master 2, contrairement à la licence. Si en licence on pouvait passer en deuxième année avec un seul semestre validé ou 40 crédits ECTS (European Credit Transfer System, système européen de transfert de crédits), ou en troisième année avec la première année et un semestre de la deuxième année, soit 90 crédits, le passage en Master 2 requiert l’année complète de Master 1 validée.

[4] Une note inférieure à 10/20 au stage invalide l’année, ce qui implique un redoublement.

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