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dimanche 1 novembre 2020

Un 1er novembre pas comme les autres

Ce dimanche 1er novembre 2020 est un jour de la Toussaint pas comme les autres, marqué par une période de confinement qui doit encore durer un mois. Dans cet article, deux images, prises à un an d’écart, pour montrer, outre le remplacement de l’éclairage public, la différence.

Des rues moins fréquentées ? Impossible de vérifier au même instant que l’année précédente

Depuis vendredi, le territoire national est soumis au confinement, ce qui ne m’autorise pas de vérifier n’importe quand s’il y a du monde dans les rues. Ça n’aurait pas de sens non plus de comparer l’affluence un samedi à 17 heures et un dimanche à midi, du moins en temps normal.

Les deux photos qui vont suivre ont été prises à un an d’intervalle.

Rue Georges Clemenceau peu fréquentée (1er novembre 2020)
Rue Georges Clemenceau, 1er novembre 2020, 12 h 21. Peu de monde sur cette rue, nous sommes un dimanche, en milieu de journée. Cette boulangerie, ouverte tous les jours, est autorisée à ouvrir durant cette période de confinement. En revanche, d’autres boutiques sont contraintes de laisser le rideau fermé pendant un mois.

Cette photo a été prise muni d’une attestation de déplacement dérogatoire, dans le but d’effectuer des achats de première nécessité (achat de pain dans une enseigne spécialisée et de journaux un peu plus loin).

Le long de cette rue commerçante, beaucoup de magasins indiquent qu’ils sont contraints de fermer pour une durée indéterminée. D’autres affichent quand même des informations et proposent un service de livraison ou de click and collect (ou « cliqué-retiré », ou simplement, devrait-on dire, retrait en magasin). À l’heure où j’écris cet article (18 h 30), deux supermarchés sont toujours ouverts et certaines boutiques commencent à fermer. Heureusement, il y a les réseaux sociaux pour nous informer sur les fermetures prolongées de commerces ou les offres spéciales.

On peut constater que l’enseigne de la librairie n’a toujours pas été retirée, malgré sa fermeture définitive il y a plus d’un an. Aujourd’hui, c’est un restaurant, normalement ouvert tous les jours, qui propose la livraison, et dont je n’ai toujours pas testé le concept.

Rue Georges Clemenceau très fréquentée avec les candélabres inclinés en voie de remplacement (1er novembre 2019)
Même endroit, un an plus tôt. À l’époque, la rue avait encore ses candélabres inclinés. Il y avait du monde, et on ne parlait pas encore de ce que l’on subit actuellement.

Un an plus tôt, l’ambiance était différente. Si j’ai pris cette photo, c’est pour immortaliser l’instant avec l’un des vingt-six candélabres inclinés, qui seront remplacés dans le courant du mois de novembre 2019.

Aucune image panoramique (que ce soit Street View — les dernières images datent, à ce jour, de juillet 2019 — ou des concurrents comme Mapillary) n’est à ce jour disponible.

Un service dimanches et fêtes complété par une ligne spécifique à la Toussaint

Cette année, le confinement ne m’aura pas permis de croiser le minibus qui circule sur la ligne D.

Depuis 2010, sur les guides horaires du réseau urbain, un service complémentaire aux deux lignes A et B circulant les dimanches et jours fériés vient s’ajouter. Le service spécial Toussaint utilise une partie de la ligne D, sur un parcours situé entre les arrêts Charles de Gaulle Poste et Chantegrelet.

Ce n’est que partie remise, en espérant le croiser l’année prochaine.

jeudi 29 octobre 2020

Jour de veille d’un nouveau confinement et reportage photos à Vichy sur ce qu’on devra oublier

Hier soir, Emmanuel Macron, président de la République, dans sa déclaration suivie par près de 32 millions de téléspectateurs, a annoncé le reconfinement de tout le pays à partir du 30 octobre à zéro heure et pour une durée d’un mois (1er décembre minimum… donc tout le mois de novembre).

Ce confinement est assorti de diverses restrictions, néanmoins plus souples que ce qu’on a connu entre le 17 mars et le 10 mai. Les établissements scolaires resteront ouverts, mais pas ceux d’enseignement supérieur. Les bars et restaurants devront également fermer. En revanche, on encouragera le télétravail mais pour moi ce ne sera pas possible, mais grâce à une attestation de déplacement dérogatoire et un justificatif émis par mon employeur, je pourrai enfin travailler et les travaux avanceront quand même.

Et à la suite de ces annonces, dans les agglomérations, on n’a pas échappé à ces embouteillages, parfois monstres (on parle de plus de 600 km en Île-de-France), et aussi dans les grandes surfaces.

Et qu’en est-il à Vichy ?

Certains commerces ont récemment ouvert leurs portes. Ceux qui ne sont pas indispensables sont contrains de baisser le rideau jusqu’à une date lointaine : si l’on parle du 1er décembre, jamais en novembre on ne les verra ouverts…

On pense également à certains restaurants ou autres commerçants spécialisés vendant des produits alimentaires qui seront contraints de ne pas pouvoir exercer leur activité s’ils n’assurent pas de livraison.

Heureusement, il y a les réseaux sociaux pour nous informer sur tel ou tel commerce qui restera ouvert.

Le 1er novembre, je ne pourrai donc pas aller en centre-ville pour croiser le bus de la ligne D qui assure le service spécial Toussaint entre la place Charles-de-Gaulle et le cimetière de Vichy, ni voir si des commerces sont quand même ouverts.

Reportage photos

Voilà à quoi ressemblait l’une des principales rues commerçantes de Vichy et quelques passages (toutes ces photos ont été prises le 29 octobre 2020 entre 19 heures et 19 heures 10).

Rue Georges-Clemenceau, à hauteur de ce mât d’éclairage public (nœud 7 024 428 580 sur OSM). Depuis moins d’un an (novembre 2019), le nouvel éclairage public permet — outre les deux modules LED éclairant la chaussée, et le troisième, le trottoir — des jeux de lumière (ici une couleur violette invariable). L’affluence était encore très importante dans cette rue.
Entre la rue Ravy-Breton et le parvis de l’église Saint-Louis, autre ambiance, certains magasins ont déjà baissé le rideau.
Les commerces non essentiels, comme cette bijouterie à l’angle avec la rue Roosevelt, vont baisser le rideau dans un instant, pour ne les remonter — théoriquement — qu’un mois plus tard.
Rue Burnol. Les terrasses sont encore prêtes, mais on ne pourra pas voir cette image avant des semaines. À gauche, la terrasse du restaurant Chez Lucien, implantation récente (septembre) et, un peu plus loin, la brasserie Le Vichy, où les clients en ont profité pour boire un dernier verre, et le restaurant BCHEF (ouvert cette année).
Passage de l’Amirauté. Là aussi, du monde à la terrasse de ce bar, qui devrait finalement fermer plus tôt que prévu, à minuit au lieu de une heure. À l’angle, un commerce spécialité gaufres, ouvert seulement le week-end dernier, se voit contraint de fermer, et un peu plus loin, un café-brocante, dont l’ouverture est annoncé prochainement, devra attendre.