dimanche 8 septembre 2019

TER, 8 ans déjà.

Voilà huit ans déjà que j’ai pris le train entre Vichy et Clermont-Ferrand. Un mode de transport alternatif à la voiture qui permet de relier les deux villes en un temps record. Et ce 8 septembre 2019, cela fera huit ans, jour pour jour, que j’ai pu emprunter le premier train TER seul.

Ce n’est pourtant pas la première fois que je prends le train, mais cela faisait bien longtemps, la dernière fois que je l’avais emprunté, c’était au retour de Paris en train Corail (pas Téoz).

Lorsque j’ai été retenu à l’université Blaise-Pascal il a fallu tenir compte de la distance qui sépare les deux villes, et qu’il était impossible de faire le trajet aller-retour Clermont-Ferrand en voiture (d’autant plus qu’à l’époque, je n’avais pas encore le permis de conduire).

Train 874010 près du PN 14 ligne Vichy Riom 2016-05-06
Entre Thuret et Randan (Puy-de-Dôme), 6 mai 2016, 16 h et 1 seconde. Le TER 874010, assuré ce jour-là avec deux automoteurs AGC série X 76500, traverse la plaine de la Limagne, aux environs du point kilométrique 388, à une vitesse de pointe de 160 km/h. Sa prochaine gare, Vichy, est à 23 km.
Photo : Tabl-trai [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

Statistiques générales : près de 100 000 kilomètres parcourus
En huit ans, j’aurai pris 1 833 trains (893 allers et 890 retours, somme = 1 783) entre Vichy et Clermont-Ferrand.
Avec d’abord les 1 611 trains empruntés entre le 8 septembre 2011 et le 11 décembre 2018 :
  • 1 594 (soit 99 %) l’ont été en TER, 14 ont été effectués en Intercités,
  • et un transbordement a été noté, le 19 mars 2014, à la suite d’un accident de personne impliquant un de mes trains empruntés.
  • Enfin, il faut ajouter deux trains hors parcours, détournés par Gannat, le 13 novembre 2013 et le 6 mars 2017, en raison, respectivement, d’un accident de personne et des conditions climatiques. La descente du train a eu lieu en gare de Saint-Germain-des-Fossés.
Sur cette période, la distance parcourue est d’environ 87 500 km, pour une vitesse moyenne d’environ 102 km/h.

Pour l’année 2019, le calcul se complique. Compte tenu des correspondances désastreuses (depuis le service annuel 2013) entre le sud et le nord de Clermont-Ferrand, et quittant le travail à 16 h 30, je n’ai pas d’autre choix que de prendre deux TER (marche à pied + attente + TER 874210 Brioude-Gannat + attente 28 min (!) + TER 875500 Clermont-Montchanin). Une autre solution existe : emprunter un bus T2C de la ligne C pour emprunter le train précédent et gagner 30 minutes.
86 allers-retours ont été comptabilisés :
  • tous les allers sont directs jusqu’à La Pardieu, soit une distance théorique d’environ 5 000 km ;
  • pour les retours, 48 trains [1] ont été pris depuis La Pardieu, les autres (38) [2] de Clermont-Ferrand, soit une distance de 4 840 km [3].
Le kilométrage des trains est donc de :
(1 611 + 38) × 54,278 + (86 + 48) × 57,890 = environ 97 300 km.

Une traction électrique très marginale : seulement 7,5 % de trains, et pour cause
La traction électrique sur les TER, réservée aux autres régions ? L’Auvergne était la seule région TER où il n’avait aucune circulation de TER en mode électrique, et pour cause : une seule relation potentielle pouvait être assurée en matériel 100 % électrique (Clermont-Ferrand – Moulins via Vichy). La région Auvergne avait commandé trois Z 27500 restreintes à cette ligne, elles ont été revendues à d’autres régions. Fin 2016, elle fait son grand retour avec l’arrivée des Régiolis (B 84500) pouvant aussi bien circuler en mode thermique ou en mode électrique.
Un Régiolis effectuant un trajet Moulins – Vic-le-Comte peut circuler en mode électrique jusqu’à Clermont-Ferrand (via Vichy), baisser le pantographe 25 kV en gare de Clermont-Ferrand pour continuer en mode thermique jusqu’à Vic-le-Comte, la ligne n’étant pas électrifiée au-delà.
141 des 1 833 trains ont été pris en mode électrique, soit exactement 1 train sur 13 (7,7 %).


Méthodologie
Pour calculer le kilométrage, il faut tenir compte du point kilométrique des gares précitées. Vichy est au PK 364,929 de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac ; Riom - Châtel-Guyon au PK 405,511 de la ligne de Vichy à Riom mais au PK 405,562 de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac (dite aussi ligne des Cévennes) ; Clermont-Ferrand au PK 419,258 de la même ligne et Clermont-La Pardieu au PK 422,870 de la ligne vers Issoire. Le calcul de distance (qui est théorique car tout dépend où le train s’arrête, et pas forcément sur un repère de train qui n’a aucune signification sur les TER) tient compte du micro-écart de distance (51 m) à Riom. Par conséquent, la distance entre les gares de Vichy et de Clermont-Ferrand est de :
À ceci il faut ajouter La Pardieu, distante de 3,6 km de la gare centrale de Clermont-Ferrand.
  • Distance Vichy ↔ Clermont-Ferrand :
    (419,258 - 405,562) + (405,562 - 364,929) = 13,696 + 40,582 = 54,278 km
  • Distance Vichy ↔ Clermont-La Pardieu :
    (422,870 - 405,562) + (405,562 - 364,929) = 17,308 + 40,582 = 57,890 km



  1. Trains des 23/4, 25/4, 26/4, 29/4, 30/4, 2/5, 3/5, 6/5, 7/5, 9/5 ; 10/5, 20/5, 24/5, 27/5, 28/5, 6/6, 12/6, 17/6, 18/6, 19/6 ; 20/6, 21/6, 24/6, 28/6, 1/7, 2/7, 3/7, 4/7, 5/7, 8/7 ; 9/7, 10/7, 11/7, 15/7, 16/7, 17/7, 22/7, 23/7, 24/7, 25/7 ; 26/7, 29/7, 30/7, 2/8, 5/8, 6/8, 7/8, 13/8. Seul celui du 23/4 était direct.
  2. Les autres trains non listés dans l’élément ci-dessus.
  3. 48 × 57,890 + 38 × 54,278 = env. 4 800 km.

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