Voilà deux ans et demi que je découvre que le département de l’Allier (ou le partenaire public-privé qui a construit le contournement sud-ouest) a remplacé (enfin !) les cartouches « D 906 » par « D 906E », plus de dix mois après les bornes kilométriques, et un an après la révélation du numéro de la route traversant les communes de Saint-Yorre, Abrest, Vichy, Magnet et Saint-Gérand-le-Puy, au sud-est du département.
Depuis ce temps, je constate que ce travail est toujours inachevé, même bâclé (il suffit de regarder le dos des panneaux pour constater les méthodes (au lieu de remplacer, on fixe le nouveau panneau par-dessus l’ancien).
Des bornes kilométriques placées n’importe comment
En janvier 2016, les anciennes bornes kilométriques sont déposées, mais au lieu de les remplacer, on place les nouveaux panneaux sur des supports existants, parfois loin des PR (points de repère) officiels.
La borne kilométrique 9 est placée ici au sud de l’intersection avec la rue du Groumenier, alors qu’officiellement elle se situe au nord… Dans Abrest, la nouvelle borne 11 est située quelques dizaines de mètres plus au sud de l’ancienne, et la borne 12 plus au nord. Selon mes calculs, les écarts peuvent atteindre 50 m, et l’écart entre deux bornes, qui n’est pas nécessairement de 1 000 m en raison de rectifications de tracé, peut varier de 5 à plus de 100 m ! À titre d’exemple, l’écart entre les bornes 11 et 12 est passé de 850 à 960 m, selon mes calculs.
À noter que la borne 10 n’a jamais été implantée, par conséquent, la distance entre les bornes 9 et 11 est de… 2 050 m !
Des cartouches vraiment remplacés ?
Aux entrées d’agglomération, tous les cartouches indiquant la D 906 ont été remplacés par ceux indiquant la D 906E.
Ils ont été remplacés avec un an de retard, à une exception près :
On peut se demander pourquoi ils ont oublié cette entrée de ville. Inutilité pour cause d’environnement urbain ou simple oubli ?
Deux ans et demi plus tard, rien n’a changé, et je constate amèrement l’abandon de cette route départementale, qui fait toujours partie du réseau routier principal pour plusieurs raisons :
Entre-temps, une cohabitation qui n’a que trop duré
Rien que sur ce support de panneaux de signalisation, où deux panneaux datés de 1986 sont toujours en place actuellement, on a vu, de janvier 2016 à l’été 2018, une borne kilométrique 13 de la D 906E alors que la route à laquelle on circulait est toujours la D 906, alors qu’officiellement la route a changé de numéro (mais pourquoi ?).
Et maintenant ?
Depuis ce temps, je constate que ce travail est toujours inachevé, même bâclé (il suffit de regarder le dos des panneaux pour constater les méthodes (au lieu de remplacer, on fixe le nouveau panneau par-dessus l’ancien).
Des bornes kilométriques placées n’importe comment
En janvier 2016, les anciennes bornes kilométriques sont déposées, mais au lieu de les remplacer, on place les nouveaux panneaux sur des supports existants, parfois loin des PR (points de repère) officiels.
Abrest (quartier des Dollots), 31 janvier 2016. La route départementale 906E vue en direction de Thiers, au droit de la nouvelle borne kilométrique 9. |
À noter que la borne 10 n’a jamais été implantée, par conséquent, la distance entre les bornes 9 et 11 est de… 2 050 m !
Des cartouches vraiment remplacés ?
Aux entrées d’agglomération, tous les cartouches indiquant la D 906 ont été remplacés par ceux indiquant la D 906E.
Saint-Yorre, 21 octobre 2017. Entrée en provenance de Vichy. |
Limite Vichy/Abrest, 9 décembre 2016. Le département a tout simplement oublié d’ajouter le cartouche « D 906E » ! |
Deux ans et demi plus tard, rien n’a changé, et je constate amèrement l’abandon de cette route départementale, qui fait toujours partie du réseau routier principal pour plusieurs raisons :
- persistance d’un jalonnement vers l’autoroute A 89 et de liaisons vertes (Thiers, Le Puy-en-Velay et bien sûr Vichy) ;
- trafic routier toujours aussi soutenu (plus de 6 000 véhicules par jour) et bien plus important que le contournement, source comptages routiers par le département de l’Allier en 2017.
Entre-temps, une cohabitation qui n’a que trop duré
Avenue Poincaré (Vichy), 20 janvier 2016. La cohabitation n’a que trop duré. |
Et maintenant ?
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