lundi 4 janvier 2021

Un nouveau supermarché arrive à Vichy, avec le retour d’une enseigne dans le cœur d’agglomération.

Ce 4 janvier, c’est le début de la première semaine de l’année 2021. À Vichy, c'est le paysage commercial de la ville qui va bientôt changer avec l’ouverture prochaine d’un magasin d’une grande chaîne de supermarchés… qui fait son retour après plusieurs années d’absence dans le cœur d’agglomération, et ce malgré plusieurs tentatives infructueuses en périphérie.

Si cet article est écrit aujourd’hui ce 4 janvier, c’est que cela fait 13 ans jour pour jour qu’un hypermarché a ouvert ses portes (précisément l’après-midi) : Carrefour, dans la zone commerciale des Peupliers, à l’ouest de Cusset, au sein d’un centre commercial comprenant dix magasins (dont une pharmacie, une parfumerie, un magasin de téléphonie, un opticien ou une cafétéria), et à l’extérieur, des magasins tels que Bricomarché (à l’est d’une rue nouvellement créée en 2008, et la seule enseigne des Mousquetaires à résister dans le secteur), Conforama (implantée depuis août 2012) ou d’autres magasins de détail, et même un drive d’une enseigne concurrente (ouvert depuis début 2013, où je crois même que E.Leclerc était présente bien avant).

Fin 2016, j’avais écrit en clôture d’une publication, sur un hypothétique retour d’Intermarché à Vichy, et ce n’était pas gagné d’avance.

Je ne parlerai pas, dans cet article, des petits commerçants de type confiseries, épiceries fines, magasins de vêtements… où beaucoup d’ouvertures ont eu lieu malgré la crise sanitaire qui perdure encore.

Intermarché : le retour tant attendu

Depuis la rue Lyautey, 30 décembre 2020. Le supermarché est situé juste après le carrefour à feux. Les finitions sont en cours, le nom de l’enseigne n’est pas encore présent.

Depuis quelques jours, sur les panneaux publicitaires dynamiques (sur l’un des trois présents depuis la rentrée 2017) ou dans les boîtes aux lettres, on vient de recevoir une publicité pour une enseigne de la grande distribution : en plus des E. Leclerc, Carrefour ou Cora, on trouvé désormais Intermarché, qui annonce l’ouverture de son magasin le 13 janvier, rue Maréchal Lyautey.

Quelques années plus tôt, le site était occupé par les Docks de Blois. Une friche industrielle était encore en place, les bâtiments ont été détruits en 2017 pour laisser place à l’institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) et la résidence intergénérationnelle des Docks de Blois[1].

Carrefour entre la rue du Maréchal Lyautey et la rue du Parc des Bourins, 4 juin 2016. La friche industrielle qui bouchait la vue sur la voie ferrée a été démolie en 2017, pour laisser place à un supermarché. La route subira plusieurs modifications après 2018 : bande cyclable, carrefour à feux.

À la fin de l’année 2020, le bâtiment était achevé, la chaussée rénovée, l’éclairage public déjà en place tout comme les emplacements des chariots. Pour connaître le nombre de places de stationnement disponibles, il faudra attendre l’achèvement des travaux.

Pour les cyclistes, un aménagement cyclable existe déjà mais uniquement en venant du pont sur la voie ferrée, dans le prolongement d’une partie de la rue partiellement rénovée. Il existe un parking vélos, couvert, 18 places, mais on regrette le choix d’un modèle pince-roue.

Éloigné de ses concurrents… et d’une ligne de bus

Le nouvel Intermarché est à 750 m du LIDL le plus proche (celui situé avenue Poincaré), et un peu plus éloigné des hypermarchés Carrefour (2,5 km), Cora ou E.Leclerc. On ne va pas craindre le risque de fermeture, comme cela va arriver à un Leader Price trop proche d’Aldi.

En revanche, aucune ligne de bus ne passe à proximité du supermarché, et il n’est pas envisagé qu’une ligne fasse un détour. L’arrêt Les Bourins est à près de 300 m[2]. Mais juste à côté du nouveau magasin, il existait une supérette, qui a fermé depuis plusieurs années.

Sur l’ancien site d’Intermarché, une nouvelle friche

Panorama de l’ancienne zone commerciale des Peupliers
Depuis l’avenue Gilbert-Roux (Cusset), 15 juin 2014. Il y a encore quelques années, on pouvait trouver sur le site de l’ancien Intermarché (qui était devenu un Super U) un cordonnier [bâtiment démoli], l’ancien Bricomarché est devenu un magasin de décoration [bâtiment démoli],,l’ancien magasin Vêti [démoli en 2016] qui a duré une seule année, et un garage Renault Minute au fond (bâtiment détruit en 2016).

L'enseigne était déjà présente il y a plusieurs dizaines d'années… avant d'être remplacé par un concurrent, mais quand ?

Et ce n’est pas sans rappeler que l’enseigne était présente il y a trente ans. À l’époque, le magasin était implanté rue des Peupliers, à l’entrée ouest de Cusset, à proximité d’un axe majeur de desserte du cœur d’agglomération aujourd’hui délaissé au profit d’un boulevard urbain (qui ne s'appelle pas boulevard au passage). Et il existe, à trois emplacements différents au nord du centre-ville de Vichy, des plans de ville (non datés mais très probablement du milieu des années 1980) faisant la promotion des magasins Intermarché et Bricomarché.

Avenue Victoria (Vichy), 21 janvier 2017. On retrouve encore des plans de Vichy (et de Cusset) avec les enseignes Intermarché et Bricomarché, qui étaient installés rue des Peupliers à Cusset dans les années 1980. Les magasins fermaient même pendant la pause de midi. Ces plans ne sont pas datés (peut-être du milieu des années 1980) mais les axes principaux sont clairement mis en évidence sur le plan de Vichy. C’était bien avant la rénovation de la place de la Poste et de la rue Clemenceau (1992) ; on notera, près de la rivière, que l’avenue Pierre Coulon (créée en 1984) n’existait pas.
On trouve aussi un plan similaire du 51 boulevard du Sichon (près du Grand Marché) et au 83 rue Jean Jaurès.

Il fut un temps où c’était l’enseigne Super U (il a existé un temps un Hyper U en 2007 et c’est cette nouvelle grande surface qui deviendra Carrefour en 2008), mais quand y a-t-il eu un changement d’enseigne ? Je ne m’y étais rendu qu’une seule fois au Super U (le 5 septembre 2005 pour un achat urgent) et deux fois à l’Hyper U (en juin et octobre 2007).

Très récemment, un hard discounter a souhaité s’implanter à côté de Carrefour. Ce que la municipalité de Cusset a délibérément refusé, au nom de la défense des commerçants locaux (La Montagne, 27 octobre 2018).

Le nouveau supermarché est à tester, et cette fois ci j’y retournerai plusieurs fois. Il sera ouvert sept jours sur sept, y compris le dimanche matin comme tous les autres supermarchés (mais pas hypermarchés sauf un) de l’agglomération.

Pour rappel, l’offre commerciale se compose des magasins suivants :

  • hypermarchés : E.Leclerc (Bellerive-sur-Allier), Carrefour (Cusset) et Cora (Vichy) ;
  • supermarchés (hors discount) : deux Carrefour Market (Cusset et Saint-Yorre), deux Casino (Vichy et Cusset), un Intermarché Super (Le Mayet-de-Montagne), un Intermarché Contact (Saint-Germain-des-Fossés), un Monoprix (Vichy) ;
  • supermarchés (discount) : quatre Lidl (deux à Vichy, un à Bellerive-sur-Allier et un à Charmeil), deux Leader Price (Bellerive-sur-Allier et Vichy[a]) ;
  • ainsi que des commerces de proximité dans les communes de la banlieue, je ne citerai pas tous les Vival, Spar ou les autres supérettes de quartier.

[a] Le Leader Price de Vichy devrait fermer car très proche d’un Aldi.


Voici à quoi ressemblait le site (images provenant du site Remonter le temps de l’IGN) :

Repères : la zone commerciale est située entre deux lignes droites, l’avenue Gilbert Roux au nord, la rue des Peupliers au sud (dernière rue avant la rivière Sichon), le quartier résidentiel des Graves (limite communale Vichy-Cusset) à l’ouest.

Le projet de nouveau magasin Intermarché a nécessité une approbation de la commission départementale d’aménagement commercial, et a été accepté malgré des recours (on se référera à des articles de la presse régionale), là où le projet d’un magasin de la même enseigne avait échoué à deux reprises (La Semaine de l’Allier, 24 septembre 2012 ; La Montagne, 2 janvier 2014).

[1] Bâtiment et résidence sont en service depuis 2018 ; pour l’occasion, la rue Fleury était rénovée.

[2] Itinéraire entre le 10 boulevard de la Salle et le supermarché.

samedi 2 janvier 2021

Ce 2 janvier 2021, double anniversaire… 20 ans du tramway de Lyon (que j’avais emprunté en 2014) et 4 ans sur un réseau social.

Ce 2 janvier est marqué par un anniversaire dans un réseau de transport en commun d’une grande ville de province, et, personnellement, sur un réseau social, essentiel et utilisé quotidiennement pour suivre les informations.

Cela fera donc vingt ans, jour pour jour, le 2 janvier 2001, que le réseau moderne de tramway de Lyon a été mis en service, avec deux lignes, partant de la gare Perrache et allant pour l’une vers le nord de la ville, pour l’autre vers l’est (à noter qu’en 2014, à l’occasion d’une sortie de terrain avec l’université, puis à titre personnel, j’aurai utilisé le tramway pour me déplacer).

L’autre point est à titre personnel et concerne le lien social virtuel que je tente de rétablir grâce à un réseau social au F.

20 ans déjà…

De la mode du tout-voiture au retour des tramways

La mode du tout voiture semble déjà révolue dans les grandes villes de France, à tel point que l’on réfléchit à réintroduire un mode de transport concurrencé par une politique qui aura fait de l’automobile un succès au détriment de réseaux de tramway qui disparaissent parfois définitivement.

On se souviendra notamment du tramway de Vichy à Cusset (lien article Wikipedia), à air comprimé qui a fonctionné de 1895 à 1927, la fin du tramway s’expliquant par le refus de son électrification. Ou encore, toujours en Auvergne, le tramway de Clermont-Ferrand, avec même une ligne partant de la place de Jaude jusqu’au sommet du puy de Dôme (1907-1925) avant de renaître en 2006.

Et dans les années 1980, des villes décident de réimplanter un tramway, avec le lancement du tramway français standard (lien article Wikipedia) qui équipera les réseaux de Nantes (1985), Grenoble (1987), l’Île-de-France (ligne T1, dès 1992). D’autres grandes villes vont suivre avec notamment Strasbourg (1994), Lyon (2001), Bordeaux (2003), mais aussi Dijon, Nice, Brest, etc. Et puis il y a ces cas particuliers, comme à Nancy, à Caen ou à Clermont-Ferrand. Pour ce dernier, c’est un tramway sur pneumatiques et à un seul rail de guidage… qui préfère passer par le siège de la seule entreprise de province cotée au CAC 40 que par la gare principale.

Le tramway de Lyon : expérience personnelle

C’est le 2 janvier 2001, soit 20 ans jour pour jour, que les deux premières lignes du réseau moderne de tramway de Lyon ont été mises en service.

Station Rue de l’Université (Lyon), 25 août 2014. Une rame de tramway de la ligne T1 en direction de la gare Part-Dieu - Vivier Merle du terminus nord de La Doua - IUT Feyssine. Cela fait vingt ans que le tramway circule à Lyon.
Photographie personnelle.

Le tramway aura connu plusieurs prolongements ou créations de lignes, avec le T3 fin 2006 (de Lyon Part-Dieu vers Meyzieu) et quatre autres lignes en service (le T4 vers Vénissieux, le T5 vers l'est, le T6 à la suite du T1 à Debourg et même une ligne T7 ouverte depuis fin 2020.

Expérience personnelle : en 2014, lors d’une sortie de terrain avec l’université, on pouvait prendre les transports en commun pour rejoindre les différents sites : Gerland, Carré de Soie, Part-Dieu et Confluence. Pour Gerland, on empruntait les lignes de métro D puis B, et au retour, on empruntait le tramway T1 — prolongé de Montrochet à Debourg depuis le 19 février 2014 — qui se dirigeait vers la Confluence par le nouveau pont Raymond Barre et le musée des Confluences (pas encore ouvert à l’époque). Les jours suivants, à titre soit personnel soit en groupe, on rejoignait le quartier de la Confluence avec le tramway, soit depuis la Part-Dieu.

Le réseau de tramway de Lyon vient en complément des quatre lignes de métro, des deux funiculaires vers Vieux Lyon et Saint-Just (que j’ai empruntés), de lignes de bus majeures (les lignes Cxx, dont le C11 que j’avais emprunté avec l’ensemble des étudiants le 2 avril 2014 entre Guillotière et quatre arrêts de bus plus loin), ainsi que des lignes de bus classiques, des services de zones industrielles (entre autres).

Le réseau social Facebook : présent depuis 4 ans seulement

Voilà déjà quatre ans que j’ai rejoint le réseau social Facebook (lien vers mon profil). Un peu tardivement car tous les autres étudiants de ma promotion de Master 1 Dynamique des territoires et nouvelles ruralités (DTNR) de l’université Clermont Auvergne (nouveau nom depuis le 1er janvier 2017) étaient quasiment tous inscrits. J’étais alors un des rares récalcitrants à rejoindre ce réseau social. Ceci afin de bénéficier d’une meilleure coordination au sein d’un projet collectif.

Je suivrai les sites d’information tels que Le Monde, Le Figaro, Le Point, des médias locaux tels que France 3 Auvergne, La Montagne ou La Semaine de l’Allier, ainsi que des constructeurs automobiles. Quant aux relations avec les autres étudiants, via ce réseau social, le nombre d’amis augmente considérablement durant la première année (30 atteint en juin, 40 en septembre, 50 en novembre, 60 en décembre, avant de connaître un ralentissement : 70 atteint deux fois au milieu et à la fin de l'année 2018, 80 seulement en avril 2020)… en espérant donner des nouvelles. Quant à devenir ami avec de vieilles connaissances, ce n’est pas gagné. Soit ils ne me reconnaissent plus, soit par miracle ils m’ont repéré.

Au passage, contrairement aux années précédentes, Facebook ne m’a pas prévenu que c’était mon anniversaire sur le réseau social (4 ans déjà que je suis inscrit)… ou cela n’est plus possible ?

Demain : une émission sur l’automobile qui disparaît au profit de la rediffusion d’une matinale de télévision sur une radio… et ce n’est pas une première, même la concurrence le fait.


Pour la première section, les informations proviennent du cours magistral « Villes et mobilités » de Master 2 Stratégies d’aménagement des villes petites et moyennes de l’université Clermont Auvergne, qui s’est déroulé en novembre 2017.

vendredi 1 janvier 2021

Nous voilà en 2021

Aujourd’hui, nous sommes le vendredi 1er janvier 2021, et on a enfin tourné la page de 2020 marquée par une crise sans précédent.

On espèrera que l’année 2021 sera meilleure que 2020, qui aura été marquée comme chacun le sait par une crise sanitaire mondiale inédite, qui aura tué plus de 64 000 personnes rien qu’en France. Mais c’est sans compter sur un éventuel renforcement d’un couvre-feu (qui commencera à 18 heures au lieu de 20 heures) qui est envisagé dans vingt départements, dont l’Allier.

Dernière minute : l’Allier ne sera pas concerné par le couvre-feu avancé à 18 heures, d’après ce que j’ai entendu sur TF1 (invité Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement)[1].

2021, l’année où on pourra cartographier avec précision ?

Depuis plus de onze ans, je contribue au projet cartographique OpenStreetMap (OSM), pour essayer de fournir des informations les plus détaillées possibles, et surtout les plus fiables à partir de données très précises. Mais cartographier depuis son fauteuil (lien vers le wiki OSM), bien que cela ne soit pas encourageable, ne peut plus suffire et les nouveautés de plus de quatre ans nécessitent des relevés terrain.

Les images aériennes, aussi précises et récentes que possible, sont fournies aux contributeurs OSM. Comment, en 2020, pouvait-on se permettre de cartographier à partir d’une image aérienne d’une précision remarquable de 10 cm (ce qui est très précis) mais datée de 2013 (obsolète), puis par une image plus récente (2016) mais moins précise (25 cm) — imagerie fournie par le CRAIG, un organisme régional d’information géographique —, sans parler des fournisseurs autorisés que sont Bing et Maxar, qui, heureusement, nous fournissent des images de 2019 (ce qui a permis une cartographie plus précise des berges d’Allier rénovées) mais avec une précision insuffisante. La solution provisoire, c’est le relevé terrain (pour toutes les nouveautés des quatre dernières années), et cela va encore se produire cette année.

Une carte de la place Victor Hugo de Cusset, avec des relevés GPS de fin 2018 imprécis faute d’image aérienne à jour et de qualité :

lien OSM (on repère les bancs et les poubelles)

Plus souvent… ?

En 2020, je ne suis allé que cinq fois dans un fast-food, et uniquement dans des grandes chaînes : deux fois dans un KFC, deux fois dans un Burger King, et une fois chez McDonald’s. Cette année, j’espère tester d’autres concepts : BCHEF (ouvert depuis février 2020), des fast-foods proposant du poulet frit (en l’absence de KFC, les plus proches étant à une heure de route), etc. À cette liste, il faut aussi ajouter Au Bureau, bar restaurant ouvert depuis le 5 décembre 2019 dans le centre-ville de Vichy, à tester quand les bars et restaurants pourront ouvrir, un samedi par exemple (inédit depuis le changement d'heure et le deuxième confinement).

Profusion de messages et de notifications, moi, je suis tranquille

Le 1er janvier, on est généralement inondé de notifications sur les réseaux sociaux, il suffit d’un message qui va recevoir un nombre considérable de réactions. Publié à 0 h 19, à cet instant (14 h 00), j’aurai reçu zéro « j’aime » et un commentaire…

La route de 2021 ne va pas être déserte, loin de là…

Sur Twitter (oui, j’ai un compte sur ce réseau social depuis septembre 2015), j’aurai, au 1er janvier 2021 à zéro heure, publié 369 tweets, émis 5 retweets et 631 j’aime. Pour la seule année 2020, j’ai posté environ 67 messages, aurai été retweeté deux fois (contre zéro en 2019) et reçu 22 j’aime (contre… un seul en 2019).

Et avec seulement 12 abonnés, ce compte est synonyme d’échec, à moins d’un changement de stratégie. Ajouter une photo de profil pour être mieux reconnu, et espérer atteindre 20 abonnés. C’est trop peu ?

Quant à Facebook (lien vers le profil), demain, cela fera quatre ans que je serai inscrit. Je regrette de m’être inscrit tardivement, jugeant que le réseau social était un autre monde, mais cela ne m’a pas empêché de retrouver d’anciennes connaissances (86 amis à ce jour, 9 de plus en 2020, mais un solde de +7).

Mais qui lit ce blog ?

Ce blog, vous n’allez pas me dire qu’il n’intéresse personne, même si le nombre de vues paraît très faible, notamment en plus de onze ans d’existence. Il a cumulé à cet instant 16 790 vues depuis 2010, dont près de 2 800 rien que sur la seule année 2020. Les articles les plus lus concernaient (hors rétrospectives) :

  • l’épidémie qui arrivait, avec un reportage dans une ville pas encore prête à un confinement et où les mesures sanitaires rendent désormais impossible — et ce jusqu’à nouvel ordre — (publié le 15 mars, 30 vues) ;
  • un autre reportage sur une veille de confinement (publié le 29 octobre, 22 vues) ;
  • la question de la place des cyclistes sur la piétonnisation temporaire de la rue Clemenceau (publié le 8 août, 22 vues).

Ces chiffres ont de quoi inquiéter. Et ne parlons pas des pages, qui, elles, passent hors des radars, aucune n’a dépassé 10 vues. Elles ne sont pas mises en valeur, elles n’apparaissent pas dans l’application mobile (qui, au passage, a enfin bénéficié d’une amélioration, sans parler de l’éditeur HTML qui est nettement mieux qu’avant, et encore des champs de formulaire qui se comportent différemment selon le navigateur web).

Le record à ce jour est de 30 vues pour un article de 2020… D’anciens articles, datés de 2014, réussissaient à dépasser les 50 vues, sans même faire la promotion sur les réseaux sociaux (je n’étais à l’époque inscrit ni sur Facebook ni sur Twitter).