samedi 2 janvier 2021

Ce 2 janvier 2021, double anniversaire… 20 ans du tramway de Lyon (que j’avais emprunté en 2014) et 4 ans sur un réseau social.

Ce 2 janvier est marqué par un anniversaire dans un réseau de transport en commun d’une grande ville de province, et, personnellement, sur un réseau social, essentiel et utilisé quotidiennement pour suivre les informations.

Cela fera donc vingt ans, jour pour jour, le 2 janvier 2001, que le réseau moderne de tramway de Lyon a été mis en service, avec deux lignes, partant de la gare Perrache et allant pour l’une vers le nord de la ville, pour l’autre vers l’est (à noter qu’en 2014, à l’occasion d’une sortie de terrain avec l’université, puis à titre personnel, j’aurai utilisé le tramway pour me déplacer).

L’autre point est à titre personnel et concerne le lien social virtuel que je tente de rétablir grâce à un réseau social au F.

20 ans déjà…

De la mode du tout-voiture au retour des tramways

La mode du tout voiture semble déjà révolue dans les grandes villes de France, à tel point que l’on réfléchit à réintroduire un mode de transport concurrencé par une politique qui aura fait de l’automobile un succès au détriment de réseaux de tramway qui disparaissent parfois définitivement.

On se souviendra notamment du tramway de Vichy à Cusset (lien article Wikipedia), à air comprimé qui a fonctionné de 1895 à 1927, la fin du tramway s’expliquant par le refus de son électrification. Ou encore, toujours en Auvergne, le tramway de Clermont-Ferrand, avec même une ligne partant de la place de Jaude jusqu’au sommet du puy de Dôme (1907-1925) avant de renaître en 2006.

Et dans les années 1980, des villes décident de réimplanter un tramway, avec le lancement du tramway français standard (lien article Wikipedia) qui équipera les réseaux de Nantes (1985), Grenoble (1987), l’Île-de-France (ligne T1, dès 1992). D’autres grandes villes vont suivre avec notamment Strasbourg (1994), Lyon (2001), Bordeaux (2003), mais aussi Dijon, Nice, Brest, etc. Et puis il y a ces cas particuliers, comme à Nancy, à Caen ou à Clermont-Ferrand. Pour ce dernier, c’est un tramway sur pneumatiques et à un seul rail de guidage… qui préfère passer par le siège de la seule entreprise de province cotée au CAC 40 que par la gare principale.

Le tramway de Lyon : expérience personnelle

C’est le 2 janvier 2001, soit 20 ans jour pour jour, que les deux premières lignes du réseau moderne de tramway de Lyon ont été mises en service.

Station Rue de l’Université (Lyon), 25 août 2014. Une rame de tramway de la ligne T1 en direction de la gare Part-Dieu - Vivier Merle du terminus nord de La Doua - IUT Feyssine. Cela fait vingt ans que le tramway circule à Lyon.
Photographie personnelle.

Le tramway aura connu plusieurs prolongements ou créations de lignes, avec le T3 fin 2006 (de Lyon Part-Dieu vers Meyzieu) et quatre autres lignes en service (le T4 vers Vénissieux, le T5 vers l'est, le T6 à la suite du T1 à Debourg et même une ligne T7 ouverte depuis fin 2020.

Expérience personnelle : en 2014, lors d’une sortie de terrain avec l’université, on pouvait prendre les transports en commun pour rejoindre les différents sites : Gerland, Carré de Soie, Part-Dieu et Confluence. Pour Gerland, on empruntait les lignes de métro D puis B, et au retour, on empruntait le tramway T1 — prolongé de Montrochet à Debourg depuis le 19 février 2014 — qui se dirigeait vers la Confluence par le nouveau pont Raymond Barre et le musée des Confluences (pas encore ouvert à l’époque). Les jours suivants, à titre soit personnel soit en groupe, on rejoignait le quartier de la Confluence avec le tramway, soit depuis la Part-Dieu.

Le réseau de tramway de Lyon vient en complément des quatre lignes de métro, des deux funiculaires vers Vieux Lyon et Saint-Just (que j’ai empruntés), de lignes de bus majeures (les lignes Cxx, dont le C11 que j’avais emprunté avec l’ensemble des étudiants le 2 avril 2014 entre Guillotière et quatre arrêts de bus plus loin), ainsi que des lignes de bus classiques, des services de zones industrielles (entre autres).

Le réseau social Facebook : présent depuis 4 ans seulement

Voilà déjà quatre ans que j’ai rejoint le réseau social Facebook (lien vers mon profil). Un peu tardivement car tous les autres étudiants de ma promotion de Master 1 Dynamique des territoires et nouvelles ruralités (DTNR) de l’université Clermont Auvergne (nouveau nom depuis le 1er janvier 2017) étaient quasiment tous inscrits. J’étais alors un des rares récalcitrants à rejoindre ce réseau social. Ceci afin de bénéficier d’une meilleure coordination au sein d’un projet collectif.

Je suivrai les sites d’information tels que Le Monde, Le Figaro, Le Point, des médias locaux tels que France 3 Auvergne, La Montagne ou La Semaine de l’Allier, ainsi que des constructeurs automobiles. Quant aux relations avec les autres étudiants, via ce réseau social, le nombre d’amis augmente considérablement durant la première année (30 atteint en juin, 40 en septembre, 50 en novembre, 60 en décembre, avant de connaître un ralentissement : 70 atteint deux fois au milieu et à la fin de l'année 2018, 80 seulement en avril 2020)… en espérant donner des nouvelles. Quant à devenir ami avec de vieilles connaissances, ce n’est pas gagné. Soit ils ne me reconnaissent plus, soit par miracle ils m’ont repéré.

Au passage, contrairement aux années précédentes, Facebook ne m’a pas prévenu que c’était mon anniversaire sur le réseau social (4 ans déjà que je suis inscrit)… ou cela n’est plus possible ?

Demain : une émission sur l’automobile qui disparaît au profit de la rediffusion d’une matinale de télévision sur une radio… et ce n’est pas une première, même la concurrence le fait.


Pour la première section, les informations proviennent du cours magistral « Villes et mobilités » de Master 2 Stratégies d’aménagement des villes petites et moyennes de l’université Clermont Auvergne, qui s’est déroulé en novembre 2017.

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