vendredi 1 janvier 2021

Nous voilà en 2021

Aujourd’hui, nous sommes le vendredi 1er janvier 2021, et on a enfin tourné la page de 2020 marquée par une crise sans précédent.

On espèrera que l’année 2021 sera meilleure que 2020, qui aura été marquée comme chacun le sait par une crise sanitaire mondiale inédite, qui aura tué plus de 64 000 personnes rien qu’en France. Mais c’est sans compter sur un éventuel renforcement d’un couvre-feu (qui commencera à 18 heures au lieu de 20 heures) qui est envisagé dans vingt départements, dont l’Allier.

Dernière minute : l’Allier ne sera pas concerné par le couvre-feu avancé à 18 heures, d’après ce que j’ai entendu sur TF1 (invité Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement)[1].

2021, l’année où on pourra cartographier avec précision ?

Depuis plus de onze ans, je contribue au projet cartographique OpenStreetMap (OSM), pour essayer de fournir des informations les plus détaillées possibles, et surtout les plus fiables à partir de données très précises. Mais cartographier depuis son fauteuil (lien vers le wiki OSM), bien que cela ne soit pas encourageable, ne peut plus suffire et les nouveautés de plus de quatre ans nécessitent des relevés terrain.

Les images aériennes, aussi précises et récentes que possible, sont fournies aux contributeurs OSM. Comment, en 2020, pouvait-on se permettre de cartographier à partir d’une image aérienne d’une précision remarquable de 10 cm (ce qui est très précis) mais datée de 2013 (obsolète), puis par une image plus récente (2016) mais moins précise (25 cm) — imagerie fournie par le CRAIG, un organisme régional d’information géographique —, sans parler des fournisseurs autorisés que sont Bing et Maxar, qui, heureusement, nous fournissent des images de 2019 (ce qui a permis une cartographie plus précise des berges d’Allier rénovées) mais avec une précision insuffisante. La solution provisoire, c’est le relevé terrain (pour toutes les nouveautés des quatre dernières années), et cela va encore se produire cette année.

Une carte de la place Victor Hugo de Cusset, avec des relevés GPS de fin 2018 imprécis faute d’image aérienne à jour et de qualité :

lien OSM (on repère les bancs et les poubelles)

Plus souvent… ?

En 2020, je ne suis allé que cinq fois dans un fast-food, et uniquement dans des grandes chaînes : deux fois dans un KFC, deux fois dans un Burger King, et une fois chez McDonald’s. Cette année, j’espère tester d’autres concepts : BCHEF (ouvert depuis février 2020), des fast-foods proposant du poulet frit (en l’absence de KFC, les plus proches étant à une heure de route), etc. À cette liste, il faut aussi ajouter Au Bureau, bar restaurant ouvert depuis le 5 décembre 2019 dans le centre-ville de Vichy, à tester quand les bars et restaurants pourront ouvrir, un samedi par exemple (inédit depuis le changement d'heure et le deuxième confinement).

Profusion de messages et de notifications, moi, je suis tranquille

Le 1er janvier, on est généralement inondé de notifications sur les réseaux sociaux, il suffit d’un message qui va recevoir un nombre considérable de réactions. Publié à 0 h 19, à cet instant (14 h 00), j’aurai reçu zéro « j’aime » et un commentaire…

La route de 2021 ne va pas être déserte, loin de là…

Sur Twitter (oui, j’ai un compte sur ce réseau social depuis septembre 2015), j’aurai, au 1er janvier 2021 à zéro heure, publié 369 tweets, émis 5 retweets et 631 j’aime. Pour la seule année 2020, j’ai posté environ 67 messages, aurai été retweeté deux fois (contre zéro en 2019) et reçu 22 j’aime (contre… un seul en 2019).

Et avec seulement 12 abonnés, ce compte est synonyme d’échec, à moins d’un changement de stratégie. Ajouter une photo de profil pour être mieux reconnu, et espérer atteindre 20 abonnés. C’est trop peu ?

Quant à Facebook (lien vers le profil), demain, cela fera quatre ans que je serai inscrit. Je regrette de m’être inscrit tardivement, jugeant que le réseau social était un autre monde, mais cela ne m’a pas empêché de retrouver d’anciennes connaissances (86 amis à ce jour, 9 de plus en 2020, mais un solde de +7).

Mais qui lit ce blog ?

Ce blog, vous n’allez pas me dire qu’il n’intéresse personne, même si le nombre de vues paraît très faible, notamment en plus de onze ans d’existence. Il a cumulé à cet instant 16 790 vues depuis 2010, dont près de 2 800 rien que sur la seule année 2020. Les articles les plus lus concernaient (hors rétrospectives) :

  • l’épidémie qui arrivait, avec un reportage dans une ville pas encore prête à un confinement et où les mesures sanitaires rendent désormais impossible — et ce jusqu’à nouvel ordre — (publié le 15 mars, 30 vues) ;
  • un autre reportage sur une veille de confinement (publié le 29 octobre, 22 vues) ;
  • la question de la place des cyclistes sur la piétonnisation temporaire de la rue Clemenceau (publié le 8 août, 22 vues).

Ces chiffres ont de quoi inquiéter. Et ne parlons pas des pages, qui, elles, passent hors des radars, aucune n’a dépassé 10 vues. Elles ne sont pas mises en valeur, elles n’apparaissent pas dans l’application mobile (qui, au passage, a enfin bénéficié d’une amélioration, sans parler de l’éditeur HTML qui est nettement mieux qu’avant, et encore des champs de formulaire qui se comportent différemment selon le navigateur web).

Le record à ce jour est de 30 vues pour un article de 2020… D’anciens articles, datés de 2014, réussissaient à dépasser les 50 vues, sans même faire la promotion sur les réseaux sociaux (je n’étais à l’époque inscrit ni sur Facebook ni sur Twitter).


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