Le 27 septembre 2011, j’ai acquis mon premier ordinateur portable. Un choix qui va enfin m’autoriser une indépendance en informatique, car jusqu’à présent, j’utilisais l’ordinateur de bureau qui était partagé.
À cette époque, je venais d’entrer à l’université, à Clermont-Ferrand, et cela fait déjà deux semaines que les cours ont commencé.
Pendant les cours magistraux, je me contentais de rédiger sur une feuille volante — comprenez par feuille indépendante perforée au format A4 — le contenu, qui devenait au fil du temps assez difficile à comprendre, à gérer, et à assimiler en vue des examens terminaux qui se tiennent en fin de semestre, au tout début de l’année 2012.
Pourquoi un ordinateur portable ?
Certains étudiants auraient fait le choix d’un ordinateur portable avant même d’entrer à l’université. On suppose qu’ils avaient déjà acquis une indépendance informatique… À l’époque, les supports étaient variés : PC portable tournant sur Windows 7 (le système d’exploitation de l’époque), de grande taille (diagonale d’écran de 17,3" (pouces) ou de 15,6", voire moins) ou même des EEE PC avec une version limitée et réduite en fonctionnalités de Windows 7 (la version Starter) sur un écran de 10".
Quel choix, quels critères, quel achat ?
Jusqu’à présent, le PC que j’utilisais chez moi avait des caractéristiques déjà obsolètes. Il tournait sous Windows XP, n’avait que 512 Mio de RAM sur un disque dur de 80 Gio.
Je voulais un PC portable avec les caractéristiques suivantes :
- un processeur Intel Pentium ou Core i3 ou i5 ;
- une mémoire vive de 2 Gio minimum ;
- un disque dur de 500 Gio ;
- Windows 7 (si possible édition Familiale Premium) ;
- un écran pas très grand (16 pouces maximum) pour qu’il rentre dans un sac ;
- un pavé numérique inclus, pour taper les chiffres facilement, ce qui exclut les petits PC.
La commande s’effectua le 16 septembre 2011, non pas dans une boutique physique, mais sur Internet : pas sur Amazon ou CDiscount, ou le site Internet d’une enseigne spécialisée… mais sur le site Rueducommerce, qui avait la possibilité de payer en trois fois.
Le choix se portera sur le Packard Bell EasyNote TK85-JU-063FR pour un montant de 369 euros (éco-participation incluse) avec une garantie casse-vol de 1 an. S’ajoute à la commande le chargeur de batterie, fourni avec l’ordinateur, et une sacoche. Le montant total de la commande s’élèvera à environ 420 euros.
Commande reçue le 27 septembre
Les produits devaient arriver pour le 26 ou 27 septembre 2011 dans un tabac presse de la ville de Cusset, dans le département de l’Allier (03).
Le soir du 27 septembre 2011, l’ordinateur portable est enfin à ma possession, chez moi. Je pourrai l’utiliser comme « cahier » universitaire, vu que je vais écrire plusieurs dizaines de pages de cours magistral.
Caractéristiques de l’ordinateur
Un essai de rattrapage ?
L’installation du produit s’effectue convenablement, d’autant plus que je découvrais un nouveau système d’exploitation : Windows 7. J’ai zappé Windows Vista, en passant directement de Windows XP à Windows 7.
Quels logiciels fournis ? Beaucoup de logiciels fournis et ce ne sont pas les plus récents : eBay Worldwide, Packard Bell Games, Norton Internet Security… et la version complète d’Adobe Photoshop Elements 8.0 (sorti en 2009). Des logiciels que je n’utiliserai pas tous, il y en a même que je désinstallerai comme l’antivirus, remplacé par une solution maison.
L’ordinateur au quotidien
Pour rédiger les cours magistraux
L’objectif premier de mon nouvel ordinateur portable était la rédaction des cours magistraux, notamment ceux de géographie et d’histoire. Cette autonomie me permettait aussi de consulter l’environnement numérique de travail (ENT) de l’université sans avoir recours aux PC fixes, dans les salles qui en sont équipées, et en accès libre (la bibliothèque Gergovia était à l’époque fermée pour travaux de rénovation, on allait à la bibliothèque Lafayette, quelques centaines de mètres plus loin).
Les fichiers de cours magistral étaient rédigés à la suite, dans un fichier au format ouvert OpenDocument .odt, vu que j’utilisais la suite bureautique OpenOffice.org. Pas question de payer Microsoft Office, pourtant pré-installé alors qu'il existe des équivalents gratuits qui peuvent très bien faire le travail.
Microsoft, qui a sorti Windows 10 en juillet 2015, le propose gratuitement pour les PC ayant Windows 7 installé. J'aurai l'occasion de le tester, mais cela impose de rester continuellement près de son PC qui a tendance à chauffer au bout de quelques minutes d'inactivité à cause d'un processus tournant en arrière-plan...
Les faiblesses se montrent déjà au bout d’un an et demi…
Une batterie qui s’use et qui ne permet plus de rester trois heures… c’est normal
Au fil du temps, la batterie lithium-ion s'use et offre moins de capacité, cela est tout à fait normal. Au début, la capacité de X W (watts) permet, avec une consommation de 10 W/h (watts/heure), près de 4 heures d'autonomie en utilisant les outils de bureautique. Mais dès que l'on utilise Internet pour surfer, ou regarder des vidéos, cette consommation augmente.
Au bout d'un certain nombre de cycles de charge et décharge de la batterie, on ne retrouve pas la capacité initiale. Seulement moins d'un an et demi après, lorsque j'étais encore en première année de licence (celle de redoublement), la capacité est passée de 47 à 30 W, ce qui ne permet plus de tenir trois heures sans devoir à un moment recharger la batterie en la branchant sur le secteur. Avec un handicap au vu de la configuration des salles et des amphithéâtres : il y avait très peu de prises de courant (souvent au fond de la salle, parfois une seule dans certains amphis, et dans les salles de cours, souvent proche de l'entrée).
J'avais alors téléchargé un logiciel spécialisé pour surveiller l'état de la batterie. Et de constater qu'il n'était plus tenable de travailler deux heures voire plus dans un amphithéâtre. Une condition pour en profiter : charger la batterie au maximum.
Autres plantages connus
Il arrivait parfois que le PC ne répondait plus, tout seul. Il provoquait un message d'erreur matérielle vidéo, ou, simplement , ne répondait plus. Ce qui avait arrivé une dizaine de fois la première année.
Une solution pour une autonomie accrue : la tablette tactile, un autre univers
A cette époque, les tablettes tactiles étaient en train de se démocratiser. Il y a bien sûr l'iPad, mais trop cher, des concurrents se sont lancés . On achètera une tablette tactile 10" 1 Gio de mémoire , un MPMAN MPDC110 tournant sous Android 4.1, sur un site marchand, pour 199 euros, avec une garantie souscrite par erreur.
Contrairement au PC portable tournant sur Windows, il faut installer des applications depuis une boutique appelée le Play Store. Dont des applications pour le traitement de texte et une suite bureautique équivalente.
Pour les dessins, ne pouvant trouver d'équivalent, ils resteront tracés à la main.
Mais la tablette trouvera aussi ses limites : lenteur d'exécution de certains programmes, plantages inopinés (tout le travail est perdu si des sauvegardes ne sont pas prévues par les applications) — par figeage de l'écran, un écran de couleur fixe.
La tablette aura servi près de quatre ans. Au tout début de 2017, pour remplacer l'ancien PC portable qui présentait un taux d'usure de batterie très élevé (pas plus d'une heure d'autonomie), j'ai changé de marque, toujours avec un écran de 15,6", acheté 549 € en magasin . Sa particularité, l'écran est tactile. Mais elle connaîtra une panne qui provoquera des BSOD (écrans bleus de la mort) causes par un problème de montage du disque dur. Renvoyé au service après-vente de l'enseigne, on aura tout tenté pour remettre en état l'ordinateur, qui sera restitué trois semaines plus tard , gratuitement tant que le produit était sous garantie (qui courait jusqu'à janvier 2019). La tablette, mise au placard, sera remise en service pour la saisie des cours durant une longue période. Désormais obsolète, elle n'est plus utilisée en 2021.