Tout comme la ville de Vichy (voir billet précédent), la ville de Cusset est aussi à la traîne concernant la signalisation (enfin en partie), mais aussi sur la communication.
Ces quatre ensembles de panneaux, datant en grande partie de 1987, sont d'origine, avec la construction des carrefours giratoires, par le département, sur la D 906B.
L'ensemble des panneaux de la deuxième image a été remplacé par le département en 2015.
Ceux en place sur le boulevard du Général de Gaulle (datant de 1992) sont maintenus, car leur remplacement n'était sans doute pas prévu. En revanche pour en arriver là :
On mélange panneaux vintage, des Lacroix des années 1980 avec des panneaux venant d'un autre support, qui bien sûr n'ont pas la même dimension. Et de revêtement rétroréfléchissant aussi.
Sans parler de la signalisation des écoles (mieux qu'à Vichy quand même), ou d'autres équipements y compris des appellations disparues actuellement.
Mais il y a pire : on attend depuis trois mois un support de panneaux de signalisation pour la route menant à Lapalisse.
On a ainsi trouvé une place de stationnement qui était :
Sur le chantier du boulevard du Général de Gaulle, on a bien commandé des panneaux neufs (Girod 2016, fond marron) mais on a complété avec un Lacroix 2011, 2006 et 2016 pour interdire les usagers (sauf bus, sauf livraisons) à emprunter le sens inverse, obligeant à effectuer un détour par des rues encore cartographiées en sens interdit.
Les nouveaux panneaux ne sont pas nouveaux
À la suite de la remise en place des panneaux, on constate que ce sont pas de nouveaux panneaux qui ont été mis en place. Comment se fait-il qu'un panneau en tôle soit remplacé par un Girod 2014, qui après démontage en 2016, soit remplacé par un Girod 2011 ?
Les STOP remplacés par des cédez-le-passage sont des mixtures de Girod classe 2 et de Lacroix classe 1.
Panneaux à l'emplacement inadapté à l'environnement
Qui a eu l'idée de mettre des signaux à gauche ? De mettre les panneaux de direction sur la droite sans savoir où l'on va?
Ce genre de pratique n'est pas recommandé, d'autant plus que ces modifications ont aussi lieu sur des voiries départementales.
Je pense qu'on a touché le fond.
Mais cela, c'était avant. Car la ville remplace enfin le mobilier urbain (et en ajoute même): publicités, abris bus dont on ignore le fabricant.
On avait alors droit à de nombreuses inepties, qui remontent cependant au nouveau réseau de bus urbain en 2010 :
Ou encore ces transferts ou faux remplacements suivants :
Ce mobilier urbain obsolète se conjugue aussi avec l'absence parfois totale d'informations. Cité de Presles (ligne A direction Cusset Centre) n'a plus d'abri depuis 2015 donc vide d'informations, et dans l'autre sens depuis… 2008 !
Tout comme à Vichy et à Bellerive-sur-Allier il n'existe pas de panneaux d'information électroniques. Aussi ne peut-on pas connaître immédiatement les manifestations à venir (brocante, sport, ou tout autre événement imprevu).
En attendant, l'information est encore affichée sur support papier (agenda des prochaines manifestations). Et le remplacement du mobilier urbain ne changera rien.
Dans le quartier de Puy-Besseau, si la rue de Provence est en zone 30, pourquoi pas la rue du Nivernais qui bénéficie des mêmes caractéristiques ?
Il y a pire en centre-ville :
Pour les zones de rencontre c'est pire. Panneaux de signalisation insuffisants ne permettent pas de définir aisément le périmètre de la zone de rencontre. On ne sait même pas si la rue Charles Louis Philippe (qui arrive sur le cours Arloing) ou la rue du Marché au Blé sont en ZR.
D'autant plus que les cyclistes qui ont en règle générale le droit de s'engager à contresens ne sont pas autorisés à emprunter les sens interdits : pas de DSC sans raison valable, détour obligatoire pour les vélos.
Rédigé à Mont-Dauphin (Hautes-Alpes ), le 22 / 07 / 2016 ; retouché à domicile – Photos sous licence CC-BY-SA 3.0
- Signalisation de direction
- Mobilier urbain
- Information et communication
- Zones 30 et zones de rencontre
La signalisation de direction : on y trouve du vieux et du n'importe quoi
Certains panneaux commencent à dater sans qu'on les remplace (cliquez pour agrandir).juillet 2014 | juillet 2014 | juillet 2014 | février 2015 |
L'ensemble des panneaux de la deuxième image a été remplacé par le département en 2015.
Ceux en place sur le boulevard du Général de Gaulle (datant de 1992) sont maintenus, car leur remplacement n'était sans doute pas prévu. En revanche pour en arriver là :
| Et en plus sur une voirie départementale. |
Sans parler de la signalisation des écoles (mieux qu'à Vichy quand même), ou d'autres équipements y compris des appellations disparues actuellement.
Mais il y a pire : on attend depuis trois mois un support de panneaux de signalisation pour la route menant à Lapalisse.
Signalisation de police remplacée n'importe comment après une fête
Depuis fin mai 2015, la ville supprime les panneaux de police pour les remplacer n'importe comment : pas les mêmes panneaux, pas les mêmes fabricants et pas les mêmes dates de fabrication.On a ainsi trouvé une place de stationnement qui était :
- interdite à l'arrêt et au stationnement sauf aux G.I.G.-G.I.C. (panneau Lacroix 1990+panonceau id. 2003) jusqu'en mai 2015 ;
- interdite au stationnement mais tolérée à l'arrêt (panneau fabricant local 1996+panonceau Lacroix 2003) de juin 2015 à mai 2016 ;
- interdite à l'arrêt et au stationnement sauf aux G.I.G.-G.I.C. (panneau+panonceau Lacroix 2009) depuis juin 2016.
Sur le chantier du boulevard du Général de Gaulle, on a bien commandé des panneaux neufs (Girod 2016, fond marron) mais on a complété avec un Lacroix 2011, 2006 et 2016 pour interdire les usagers (sauf bus, sauf livraisons) à emprunter le sens inverse, obligeant à effectuer un détour par des rues encore cartographiées en sens interdit.
Les nouveaux panneaux ne sont pas nouveaux
À la suite de la remise en place des panneaux, on constate que ce sont pas de nouveaux panneaux qui ont été mis en place. Comment se fait-il qu'un panneau en tôle soit remplacé par un Girod 2014, qui après démontage en 2016, soit remplacé par un Girod 2011 ?
Les STOP remplacés par des cédez-le-passage sont des mixtures de Girod classe 2 et de Lacroix classe 1.
Panneaux à l'emplacement inadapté à l'environnement
Qui a eu l'idée de mettre des signaux à gauche ? De mettre les panneaux de direction sur la droite sans savoir où l'on va?
Ce genre de pratique n'est pas recommandé, d'autant plus que ces modifications ont aussi lieu sur des voiries départementales.
Pour en arriver là, on a dû déplacer des panneaux, changer le sens d'un support… (et cette rue, en zone 30, est interdite aux poids lourds de plus de 3,5 tonnes). |
Du mobilier urbain obsolète
La ville de Cusset possède encore des anciens modèles d'abri, totalement dépassés par rapport à ce que l'on trouve à Vichy ou à Bellerive-sur-Allier. Mais on se rapprochera de la première ville, puisque les informations aux arrêts de bus sont quasi complets (contrairement à Bellerive-sur-Allier où les abris bus ne comportent ni nom ni destination).Mais cela, c'était avant. Car la ville remplace enfin le mobilier urbain (et en ajoute même): publicités, abris bus dont on ignore le fabricant.
On avait alors droit à de nombreuses inepties, qui remontent cependant au nouveau réseau de bus urbain en 2010 :
- Normandie, où l'un des deux abris est issu d'un arrêt supprimé par anticipation ;
- Lycée Valery Larbaud où l'abri est issu d'un arrêt supprimé (même raison).
Ou encore ces transferts ou faux remplacements suivants :
- Cusset Centre (2012) ;
- République Poste (2012) ;
- Cours Arloing (2013) côté cours : remplacer l'ancien par l'ancien… quelle idée (et avec une pub entravant la visibilité des voyageurs de l'autobus) ;
- Albert Londres Avenue de Vichy (2013) : mêmes raisons.
Ce mobilier urbain obsolète se conjugue aussi avec l'absence parfois totale d'informations. Cité de Presles (ligne A direction Cusset Centre) n'a plus d'abri depuis 2015 donc vide d'informations, et dans l'autre sens depuis… 2008 !
Information et communication : à quand l'électronique ?
Toutes les villes d'une population d'à peine 13 000 habitants devrait avoir des panneaux d'information électroniques annonçant les prochaines manifestations ainsi que l'heure et la température. Or, à Cusset, il n'en est rien.Tout comme à Vichy et à Bellerive-sur-Allier il n'existe pas de panneaux d'information électroniques. Aussi ne peut-on pas connaître immédiatement les manifestations à venir (brocante, sport, ou tout autre événement imprevu).
En attendant, l'information est encore affichée sur support papier (agenda des prochaines manifestations). Et le remplacement du mobilier urbain ne changera rien.
Zones 30 et de rencontre : information insuffisante
Même si la ville communique sur les zones 30 présentes dans la commune, cette information se retrouve insuffisante. Et parfois les périmètres semblent inadéquats.Dans le quartier de Puy-Besseau, si la rue de Provence est en zone 30, pourquoi pas la rue du Nivernais qui bénéficie des mêmes caractéristiques ?
Il y a pire en centre-ville :
- entre fin 2011 et le 19 mai 2016, on entrait en zone 30 et on y sortait en VL 50 ;
- depuis le 20 mai 2016, c'est l'inverse.
Pour les zones de rencontre c'est pire. Panneaux de signalisation insuffisants ne permettent pas de définir aisément le périmètre de la zone de rencontre. On ne sait même pas si la rue Charles Louis Philippe (qui arrive sur le cours Arloing) ou la rue du Marché au Blé sont en ZR.
D'autant plus que les cyclistes qui ont en règle générale le droit de s'engager à contresens ne sont pas autorisés à emprunter les sens interdits : pas de DSC sans raison valable, détour obligatoire pour les vélos.
Rédigé à Mont-Dauphin (Hautes-Alpes ), le 22 / 07 / 2016 ; retouché à domicile – Photos sous licence CC-BY-SA 3.0