samedi 5 décembre 2020

Brèves du 5 décembre 2020

Ce 5 décembre aura été marqué par plusieurs événements : un Téléthon perturbé pour la quatrième année consécutive, occulté par un autre événement perturbateur (décès de Johnny en 2017, gilets jaunes en 2018, grèves en 2019 et cette année un virus, d’après ce que j’ai pu lire hier dans Le Parisien / Aujourd’hui en France) ; des chiffres dont je n’entends plus parler, ceux de la circulation du virus en France et plus particulièrement en Auvergne (simplement parce que le nombre de cas diminue), et aussi, dans le rétro, une nouveauté qui aura mis du mal à être concrétisée.

Et le confinement alors ?

Alors que la France est toujours confinée, et que pour sortir, il faut une attestation de déplacement dérogatoire, cela n’a pas empêché une affluence aussi exceptionnelle un après-midi, sans les bars qui sont évidemment fermés pour encore un mois et demi.

Début de la rue Lucas, 5 décembre 2020, 15 heures 51 minutes et 38 secondes. Une voiture (fort probablement une Peugeot 407) laisse passer les piétons s’engageant sur le passage piétons, non matérialisé, et surélevé avec un ralentisseur, malgré le feu rouge (cherchez l’erreur).
Photographie personnelle, retouchée (visages floutés).

Les aménagements intègrent surtout des ralentisseurs non seulement pour faire ralentir les automobilistes, mais surtout pour rendre des cheminements accessibles aux piétons. Sur cet exemple, le début de la rue Lucas, réaménagé en avril 2019, avec une zone 30, comprend une traversée sans aucun marquage au sol (traduisant une liberté pour les piétons, mais aussi pour les serveurs des bars Le Morny, Saintonge et Joséphine)… mais toujours un feu de circulation, ce qui signifie que l’on peut traverser n’importe où… et n’importe quand, même au feu rouge.

Les bars étant fermés pour encore longtemps, on a eu droit à une exposition de véhicules sur le parvis (très encombré !) de trois Fiat 500 électriques sortis de la concession de Charmeil.

Restauration rapide : quand achèterai-je des choses chez eux ?

Cette année, j’ai rechigné à fréquenter un fast-food. Non pas à cause des mauvaises conséquences sur la santé, mais pourquoi n’y vais-je plus : volonté personnelle, manque de temps, il y a une certaine raison. Parce qu’en semaine, le midi, je vais toujours au restaurant inter-entreprises, de ce fait, seule ma carte prépayée et rechargeable est utilisée, ma carte bancaire ne servant pas en semaine sauf en cas de compte débiteur.

En 2020, je ne me serai rendu (à ce jour, 5 décembre) que quatre (4) fois dans une chaîne de restauration rapide (en excluant les sandwicheries et les restaurants indépendants proposant burgers, kebabs, tacos, etc.) : deux fois dans un Burger King (les 11 juillet et 11 octobre), deux fois dans un KFC (les 8 mars et 13 juillet), et toujours pas dans un McDonald’s (mon dernier achat remonte au… 21 septembre 2019, soit 441 jours).

Sans parler des concepts que je n’ai toujours pas testés (tacos, gaufres, poulet frit alternatif  la chaîne KFC n’est pas implantée à Vichy — ou encore bagel+frites de BCHEF). On se souviendra qu’il y a un an, jour pour jour, le restaurant Au Bureau avait ouvert sur le site de l’ancien casino des Quatre Chemins, qui, sur Google Maps… est encore ouvert malgré sa fermeture définitive fin 2015.

Sur les routes

Dans le rétro : le 5 décembre 2005, un décret « relatif à la consistance du réseau routier national » (lien vers la version initiale) scellait le sort de certaines routes dont on connaît leur avenir : leur transfert aux départements. Dans l’Allier, on se souvient que les routes nationales 7 (Paris – Moulins – Roanne – Lyon et au-delà vers la Côte d’Azur), 79 (Montmarault – Mâcon), 145 (Bellac – Guéret – Montluçon) et 209 (Gannat – Vichy – Varennes-sur-Allier) allaient survivre, pas les routes nationales 9 (Moulins – Gannat – Clermont-Ferrand), 144 (Riom – Montluçon – Bourges) et 371 (Montluçon – Montmarault).

Actuellement, seules les routes nationales 7, 145 et 209 devraient survivre. Pour la N 209, il ne subsiste plus que le tronçon entre Creuzier-le-Neuf et Varennes-sur-Allier, quant à la N 79, elle est en voie de transformation en autoroute.

Et certains départements n’ont plus du tout de routes nationales, comme le Loiret ou les Alpes-Maritimes, ou plus proche de nous, dans le Puy-de-Dôme (mis à par un kilomètre de N 89 dans le prolongement de l’autoroute A 711 — et prolongé ensuite par la route métropolitaine 766 —, mais existe-t-il toujours sous ce nom de RN ?)

Plus près de nous, il y a cinq ans jour pour jour, j’allais sur le tracé du contournement sud-ouest, alors prêt pour l’ouverture, et après avoir découvert le nouveau numéro de la route (D 906), c’est l’ancien tracé qui change logiquement de nom : les 14 kilomètres de route traversant Saint-Yorre, Abrest, Vichy, mais aussi Magnet et Saint-Gérand-le-Puy s’appellent désormais D 906E.

La route départementale 906E en direction de Vichy avec un panneau à droite (5 décembre 2015)
Saint-Yorre, 5 décembre 2015. La route traversant ces trois communes sur le panneau, de Vichy à Saint-Yorre, vient de changer de numéro.
Tabl-trai, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Mais sur cette route, il faudra attendre près d’un mois pour que les bornes kilométriques soient remplacées, et… un an pour les cartouches, et pas partout sur la route. À Abrest, il n’y a toujours pas ces cartouches au-dessus de l’entrée de ville, et ce n’est pas près de changer.

On a déjà tout préparé chez moi…

et je n’ai toujours pas de calendrier de l’Avent. Simplement parce que je n’ai pas pu en avoir à temps. Si tel est le cas, et si on en trouve encore, devrai-je manger deux chocolats pour rattraper les jours manqués ou… renoncer ?

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