Il y a un an, le nouveau réseau urbain MobiVie opérationnel sur 6 des 39 communes de la communauté d’agglomération Vichy Communauté entrait en service (plus précisément le samedi 1er septembre).
Cette transition — que je n’avais pas pu suivre pour cause de stage à Moulins — s’est accompagnée notamment par le changement d’exploitant (ce n’est plus Keolis mais Transdev), la modification du parc roulant (en toute logique), mais également une nouvelle identité visuelle, sans laisser de côté les hétérogénéités toujours présentes dans les communes, niveau qualité de l’information voyageurs et de la desserte.
Nouvel exploitant, nouveaux bus
Les bus à livrée pictogrammes, propriété de Keolis Vichy, sont remplacés par des bus avec la livrée de Vichy Communauté, désormais nouveau propriétaire de ses bus. Il n’y a plus que des bus neufs (ou quasi neufs) circulant dans l’agglomération vichyssoise.
Un nouveau dépôt a même dû être construit pour accueillir ces bus, pour un montant d’environ 2,1 millions d’euros.
La ligne principale du réseau est assurée en bus électriques, même le dimanche : ce fut même l’un des premiers réseaux urbains de France à faire circuler des véhicules respectueux de l'environnement sept jours sur sept.
La flotte du réseau urbain est constituée de :
Mis à part une suppression de ligne et quelques changements horaires, le tracé des lignes est quelque peu inchangé. Si la ligne A relie toujours le collège Jules Ferry au centre de Cusset, la ligne B de la Côte Saint-Amand au collège Jean Rostand ou au stade aquatique, la ligne C du cours Arloing au stade aquatique, la D de Creuzier-le-Vieux à Abrest, la G de Vichy à Hauterive et la H interne à Cusset, deux de ces lignes ont vu leur parcours modifié :
Niveau information voyageurs, une régression ?
L’information voyageurs a également été revue et à chaque arrêt — sauf exceptions découlant du manque d’entretien — on retrouve systématiquement : nom de l’arrêt, destinations (sur les têtes de totem, et uniquement dans le sens de la circulation), mais aussi un plan de l'ensemble du réseau — complet, cette fois, malgré quelques erreurs flagrantes — et réalisé par une agence cartographique (et non plus en interne), ainsi que les fiches horaires.
Concernant les abris, c’est souvent du n’importe quoi. Le plus souvent, notamment à Vichy, le nom de l’arrêt — information capitale ! — est absent et les destinations sont collées sur une vitre.
L’hétérogénéité des abris selon les communes : Vichy est un client de l’entreprise JCDecaux depuis plusieurs années, Cusset depuis 2016 et Bellerive-sur-Allier depuis 2018. Si tous les abris de cette troisième commune ont été remplacés (ils se substituent aux Girod de fin 2012), on retrouve toujours à Cusset des anciens abris ou même des ProCity.
Quant aux autres communes, il s’agit souvent d’abris ProCity, où nom et destination figurent sur les vitres (arrêts Pont de la Mère, Albert Londres vers Vichy). Enfin, on trouve encore des arrêts où l’information est totalement inexistante (Gouttebel, Les Lilas et Les Peupliers, desservis par la ligne E, en direction des Ailes, n’ont aucune information depuis… sept ans et demi !).
Niveau accessibilité, des avancées ?
Si, désormais, tous les bus sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, notamment avec la présence d’une palette à déployer pour les usagers en fauteuil roulant, ce n’est pas le cas de tous les arrêts, qui n’ont pas tous été surélevés.
Sur la ligne A, on compte 43 quais, ceux qui ne sont pas aménagés sont : Victoria, Clemenceau, Avenue de l’Europe (dans les deux sens), et le pire, Gare SNCF (rue de Paris : trottoir à même la chaussée depuis sept ans !).
Le réaménagement récent des axes d’intérêt communautaire contraint même au rehaussement des quais, ce qui a été fait pour Gambetta (mais pas pour Grand Marché).
Changements pendant la première année
Le 23 avril, à la suite de la mise en service d'un nouveau pont sur le Sichon reliant la rue Jean-Jaurès à l’allée Mesdames (dans le cadre de la rénovation du quartier de Presles), la ligne A voit son itinéraire modifié. Elle n’emprunte plus la méconnaissable nouvelle avenue de Vichy (D 2209) réaménagée cet été, mais dessert désormais le quartier de Presles et des Darcins grâce à trois arrêts bien entendu aménagés pour les personnes à mobilité réduite : Albert Londres, Presles et Les Darcins.
À suivre : ce qui va changer pour la saison 2019-2020
Cette transition — que je n’avais pas pu suivre pour cause de stage à Moulins — s’est accompagnée notamment par le changement d’exploitant (ce n’est plus Keolis mais Transdev), la modification du parc roulant (en toute logique), mais également une nouvelle identité visuelle, sans laisser de côté les hétérogénéités toujours présentes dans les communes, niveau qualité de l’information voyageurs et de la desserte.
- Première partie : bilan de la première saison du nouveau réseau (2018-2019)
- Seconde partie : changements à venir sur le réseau pour la saison 2019-2020
Nouvel exploitant, nouveaux bus
Les bus à livrée pictogrammes, propriété de Keolis Vichy, sont remplacés par des bus avec la livrée de Vichy Communauté, désormais nouveau propriétaire de ses bus. Il n’y a plus que des bus neufs (ou quasi neufs) circulant dans l’agglomération vichyssoise.
Un nouveau dépôt a même dû être construit pour accueillir ces bus, pour un montant d’environ 2,1 millions d’euros.
La ligne principale du réseau est assurée en bus électriques, même le dimanche : ce fut même l’un des premiers réseaux urbains de France à faire circuler des véhicules respectueux de l'environnement sept jours sur sept.
Un Bolloré Bluebus, sur la ligne A, et un Photo : Tabl-trai [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons |
- 4 Bolloré Bluebus (pour la ligne A) ;
- 8 Heuliez GX 137 ;
- 5 Integralia in-urban basés sur des Mercedes Sprinter City (ces derniers pouvant être perçus à tort comme des Mercedes).
Mis à part une suppression de ligne et quelques changements horaires, le tracé des lignes est quelque peu inchangé. Si la ligne A relie toujours le collège Jules Ferry au centre de Cusset, la ligne B de la Côte Saint-Amand au collège Jean Rostand ou au stade aquatique, la ligne C du cours Arloing au stade aquatique, la D de Creuzier-le-Vieux à Abrest, la G de Vichy à Hauterive et la H interne à Cusset, deux de ces lignes ont vu leur parcours modifié :
- la ligne E, qui ne franchit plus la rivière Allier en s’arrêtant aux Ailes ;
- la ligne I, dont le terminus de la Grange au Grain est maintenu (desserte de la zone d'activités de Navarre), est désormais prolongée aux Ailes, avec un bus toutes les heures (7h-12h et 13h-20h) ;
- la ligne F, qui desservait la zone d’activités de Vichy-Rhue à Creuzier-le-Vieux, est supprimée.
Niveau information voyageurs, une régression ?
L’information voyageurs a également été revue et à chaque arrêt — sauf exceptions découlant du manque d’entretien — on retrouve systématiquement : nom de l’arrêt, destinations (sur les têtes de totem, et uniquement dans le sens de la circulation), mais aussi un plan de l'ensemble du réseau — complet, cette fois, malgré quelques erreurs flagrantes — et réalisé par une agence cartographique (et non plus en interne), ainsi que les fiches horaires.
Concernant les abris, c’est souvent du n’importe quoi. Le plus souvent, notamment à Vichy, le nom de l’arrêt — information capitale ! — est absent et les destinations sont collées sur une vitre.
L’hétérogénéité des abris selon les communes : Vichy est un client de l’entreprise JCDecaux depuis plusieurs années, Cusset depuis 2016 et Bellerive-sur-Allier depuis 2018. Si tous les abris de cette troisième commune ont été remplacés (ils se substituent aux Girod de fin 2012), on retrouve toujours à Cusset des anciens abris ou même des ProCity.
Arrêt de bus Grand Marché (lignes D direction Les Biernets et ligne E direction Les Ailes), le 3 mars 2019. Bien que la chaussée a été rénovée (travaux boulevard Gambetta), cet arrêt (tout comme celui dans l’autre sens) n’a pas été aménagé pour les personnes à mobilité réduite ! De plus, le nom de l’arrêt ne figure même pas en gros (mais uniquement en Arial 12 pt ou plus sur les fiches horaires) et les destinations sont elles aussi peu lisibles. |
Arrêt Cours Arloing (côté cours), cours Arloing (D 906B), Cusset, le 9 mars 2019. Si le nom de l’arrêt est clairement lisible de face comme de profil — l’abri, auparavant double et à toit arrondi, a été remplacé en 2016 par un seul JCDecaux mais jamais le nom et les destinations n’ont été mis en place ! — les destinations le sont moins (et d’ailleurs, il en manque une, la ligne H la desservant dans les deux directions). Seuls les indices de ligne figurent de face. |
Arrêt Grange au Grain (côté hypermarché), rue Rhin et Danube, Bellerive-sur-Allier, le 13 janvier 2019. Les anciens abris n’ont jamais eu droit aux nom et destination. Ils ont été remplacé par les nouveaux abris JCDecaux en 2018, avec (enfin !) le nom. Si les deux lignes de bus sont indiquées sur la girouette de face, les terminus de ces lignes ne sont pas repris là où ils devraient être habituellement, c’est-à-dire sur les vitres. |
Niveau accessibilité, des avancées ?
Si, désormais, tous les bus sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, notamment avec la présence d’une palette à déployer pour les usagers en fauteuil roulant, ce n’est pas le cas de tous les arrêts, qui n’ont pas tous été surélevés.
Sur la ligne A, on compte 43 quais, ceux qui ne sont pas aménagés sont : Victoria, Clemenceau, Avenue de l’Europe (dans les deux sens), et le pire, Gare SNCF (rue de Paris : trottoir à même la chaussée depuis sept ans !).
Le réaménagement récent des axes d’intérêt communautaire contraint même au rehaussement des quais, ce qui a été fait pour Gambetta (mais pas pour Grand Marché).
Changements pendant la première année
Le 23 avril, à la suite de la mise en service d'un nouveau pont sur le Sichon reliant la rue Jean-Jaurès à l’allée Mesdames (dans le cadre de la rénovation du quartier de Presles), la ligne A voit son itinéraire modifié. Elle n’emprunte plus la méconnaissable nouvelle avenue de Vichy (D 2209) réaménagée cet été, mais dessert désormais le quartier de Presles et des Darcins grâce à trois arrêts bien entendu aménagés pour les personnes à mobilité réduite : Albert Londres, Presles et Les Darcins.
À suivre : ce qui va changer pour la saison 2019-2020