lundi 3 janvier 2022

Rétrospective : 3 janvier 2012, les premiers partiels

Il y a tout juste 10 ans, le 3 janvier 2012, je passais les premiers partiels. Des examens terminaux qui clôturent un semestre d'une année universitaire et qui nécessitent une importante mobilisation des connaissances à tel point qu'il faut les assimiler au maximum pour espérer obtenir une bonne note, valider la matière (qu'on appelle unité d'enseignement) et le semestre. En cas d'échec, on a droit à une deuxième chance.

Début de rédaction : 3 janvier 2022.

Pour vérifier que les étudiants ont bien retenu les leçons, des contrôles sont organisés soit par les départements (ici de géographie),  soit par le service de la scolarité pour les examens terminaux.

Cette année universitaire 2011-2012, dans mon université (Blaise Pascal à Clermont-Ferrand), après un semestre qui a commencé exceptionnellement un mercredi (14 septembre 2011) pour s'achever le 13 décembre avec une semaine de vacances[1]), les examens ont été fixés pour les semaines du 2 et du 9 janvier 2012[2].

L’organisation des examens et le ressenti personnel

Plusieurs semaines avant la date des examens, le calendrier des différentes épreuves est affiché,  avec les consignes à respecter, les dates et heures des épreuves. Les épreuves d'une durée de 2 heures ont généralement lieu l'après-midi, celles de 3 ou 4 heures le matin à partir de 8 heures pile.

Chaque étudiant aura pris soin de rédiger des fiches de révision, sur une feuille de papier cartonnée. J’avais fait plus original avec un livret au format A5 composé de feuilles A4 (mais qui nécessit une organisation plus complexe).

Jours d’examen

Le jour de l'examen, le service scolarité affiche les salles où se déroulent les épreuves[3] afin que les étudiants puissent composer (hors cas particulier des étudiants en situation de handicap, par exemple temps supplémentaire)[4].

Chaque étudiant doit amener le minimum nécessaire — certains enseignants feront même interdire la trousse pour prévenir les fraudes[5] — ainsi que sa carte d'étudiant, indispensable pour composer.

Un temps minimal d'une heure est imposé aux étudiants afin d'éviter qu'un retardataire (qui a droit à une heure de retard) croise un autre étudiant ayant terminé plus tôt que prévu.

À la fin de l'examen, l'étudiant récupère sa carte (et doit aussi émarger) pour vérifier sa présence.

Une fois l'examen terminé, il peut se concentrer sur la prochaine matière.

Une fois les deux semaines d'examen terminées, le deuxième semestre commence. Mais il faudra attendre plus d'un mois après la fin des épreuves pour connaître le résultat. Et durant ce très long intervalle, en particulier autour de la mi-février pour le 1er semestre (fin de la première décade de juin pour le second semestre), on ressent la tension qui monte en allant sur l’espace numérique de travail de l’université, rubrique scolarité, puis notes et résultats, en attendant que les notes s’affichent. Et quand elles sont publiées, c’est soit le soulagement, soit la déception. De mon côté, cela a surtout penché du mauvais côté.

Les stratégies pour réussir à l’université avec les notes

L’obtention de bonnes notes est liée à un apprentissage rigoureux, à une recherche documentaire poussée et à une bonne assimilation de toutes les notions au sein d’un cours (car on ne sait jamais, comme au baccalauréat, quel est le sujet sur lequel on va tomber).

Plusieurs scénarios sont possibles :

Pour une UE :

> 10/20 ... Acquise définitivement

< 10/20 ... Non acquise sauf cas particuliers

Pour l'ensemble des UE d'un semestre (à raison de 120 points par semestre)

> 60/120 ... Acquis définitivement par capitalisation ou par compensation

< 60/120 ... Non Acquis

Pour une année entière (240 points)

> 120/240 ... Année validée et inscription possible au niveau supérieur

< 120/240 ... Passage de la deuxième session

La deuxième session

Dans le cas où la moyenne est inférieure à 120/240 (soit 10/20), l'étudiant a la possibilité de repasser  certaines épreuves, pour espérer remonter la note et accéder au niveau supérieur.

Les modalités de contrôle des connaissances sont parfois identiques, souvent il s'agit d'un écrit de même durée, parfois d'un oral.

Si, à l'issue de l'examen passé en deuxième session, une UE, un semestre ou une année passe au-dessus de 10/20,  alors UE/semestre/année est acquis. Sinon, redoublement.

La première année de licence, en 2011-2012, aura été un échec : j'aurai quand même réussi à valider certaines unités d'enseignement, mais pas d'autres.


[1] Le calendrier universitaire est différent du calendrier scolaire avec douze semaines de cours et une semaine pédagogique consacrée principalement aux rattrapages de séances annulées et aux examens terminaux de travaux dirigés. Les vacances de Noël et de printemps durent deux semaines mais, contrairement au calendrier scolaire , celles de la Toussaint et d'hiver  durent une seule semaine.

[2] Les dates des vacances et des examens sont fixées par l’université.

[3] Généralement dans des grandes salles comme les amphithéâtres.

[4] Toute fraude ou tentative de fraude est passible de sanctions allant du blâme à l'interdiction temporaire, voire définitive, de tout établissement d'enseignement supérieur.

[5] Dont j'en avais fait les frais en 2008.

dimanche 2 janvier 2022

5 ans sur Facebook, et après ?

Ce 2 janvier 2022, cela fait cinq ans jour pour jour que je me suis inscrit sur le réseau social Facebook. À l’origine, c’était pour mener à bien un projet collectif à l’université. Mais mon arrivée fut quand même très tardive.

Début de rédaction : 2 janvier 2022.

Si j’avais décidé ne pas rejoindre Facebook (ou tout autre réseau social[1]) plus tôt que prévu, c’était pour diverses raisons personnelles. Parce que je ne sentais pas rejoindre un réseau vaste, avec un potentiel pour retrouver d’anciens amis (virtuellement).

Quand j’étais en première année de Master (en septembre 2016), tous les étudiants de ma promotion avaient un compte Facebook (FB). Tous, sauf moi et une autre personne. Je faisais partie d’un groupe de projet collectif sur le rétablissement d’une ligne ferroviaire, avec 14 étudiants ; tous les échanges passaient par un groupe privé que je rejoindrai en m’inscrivant sur FB.

Je m’inscris donc sur FB le 2 janvier 2017, un jour après la naissance des nouvelles intercommunalités issues de la loi NOTRe[2], un jour après la naissance de l’université Clermont-Auvergne issue de la fusion des universités d’Auvergne (Clermont-I) et Blaise-Pascal (Clermont-II).

La première année, le plein de connexions

Dès le premier jour, je m’abonne à 37 pages, dont surtout d’informations locales et de constructeurs automobiles. Au bout de trois mois, ce nombre passe à 58, avant de marquer une pause estivale (difficultés de trouver du potentiel pour découvrir les nouvelles informations).

Concernant les amis, je fais le plein surtout la première année (10 amis au bout de 3 mois, 30 au bout de 6 mois, plus de 60 au bout d’un an), jusqu’à ce que je quitte l’université. Ce sont surtout des collègues de ma promotion, le cercle familial et des collègues de bureau, mais avec le temps, je n’y pense plus. Certaines invitations que j’envoie à de vieilles connaissances (côtoyées dans la cour du lycée par exemple) sont restées sans réponse (je ne saurai jamais si elle a été refusée au motif « je le connais ? pas sûr »).

Et puis, au fil du temps, plus le temps de retrouver de nouveaux amis. En 2021, j’en aurai rajouté un seul. Moins de potentiel, moins de chance de retrouver ses anciens camarades de classe (peut-être ont-ils quitté le réseau social ?).

À suivre…

Évolution « démographique »
Année 2018 2019 2020 2021 2022
Pages 84 119 214 319 350 ?
Groupes
(dont publics)
12
(2)
14
(3)
15
(4)
22
(10)
24
(12)
Amis ≈ 61 71 79 86 87

[1] Je suis également présent sur Twitter depuis le 1er septembre 2015.

[2] Loi no 2015-991 du 6 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République.