jeudi 27 juin 2019

Rétrospective : 27 juin 2003, cadeau de fin d’année (et cadeaux reçus au collège)

Il y a 16 ans, afin de fermer la longue page de l’école primaire (maternelle + élémentaire), une commune (qui a la charge des écoles) m’a offert un cadeau utile pour les années collège : une calculatrice. Nous sommes en 2019 et celle-ci fonctionne toujours… sans avoir remplacé quoi que ce soit.

Souvent, en fin d’année scolaire, pour remercier les élèves de leur parcours, quelle que soit la moyenne (élève ou classe), les collectivités territoriales peuvent fournir aux écoles des cadeaux à destination des élèves. Il peut s’agir d’un dictionnaire, d’une calculatrice… qui peuvent leur servir pour leur cursus.

Mai-juin 2003, fin d’une année à retards accumulés et irrattrapables
À cette époque, j’étais en CM2 dans une école publique de Salon-de-Provence (académie d’Aix-Marseille).
Après une (très) longue grève de deux semaines en mai 2003 (une grève nationale avec des conséquences sur le déroulement de la fin de l’année scolaire), les devoirs prévus durant les semaines des 19 et 26 mai 2003 ont été repoussés aux semaines suivantes ; des exposés étaient prévus durant cette période, ils ont été retardés de plusieurs semaines, une dizaine d’élèves n’ont pas pu le présenter (certains avait été décalés pour… juillet).

Le 27 juin 2003, dernier jour de ma classe de CM2, la ville de Salon-de-Provence a offert une calculatrice, une TI-40 Collège II, avec certaines fonctions utiles pour le programme de collège.
Calculatrice TI-40 Collège II et sa coque
Calculatrice TI-40 Collège II
Elle m’aura servi pendant toutes les années de collège, et ce alors que quasiment tous les autres camarades de classe avaient des calculatrices d’une marque concurrente bien plus répandue, et le modèle associé : FX-92 Collège (ou New+ ou 2D).
La TI-40 Collège II, offerte il y a seize ans, fonctionne toujours. La pile CR2025 intégrée n’a jamais été remplacée, d’ailleurs, elle fonctionne à l’énergie solaire.

Les cas suivants… même dans le privé !
Durant mon cursus scolaire, aux années collège, les départements peuvent aussi fournir des livres, des dictionnaires, ou même des fournitures scolaires.
Il suffit de lire les articles de presse quotidienne régionale (des articles souvent réservés aux abonnés), mais juste les titres.
Trois livres et une calculatrice
Atlas, dictionnaire du français et dictionnaire bilingue, offerts en 2004 ou 2005 par le département des Bouches-du-Rhône.
  • En décembre 2003, le collège privé où j’étais scolarisé proposait soit une règle pliable, soit un kit règle 15 cm + équerres + rapporteur. Malheureusement, priorité aux filles, qui ont quasiment toutes choisi la règle pliable.
  • Le 6 janvier 2004, en plein cours de français, les élèves reçoivent un dictionnaire de français, niveau collège. Ceux faisant l’anglais reçoivent également un dictionnaire bilingue français-anglais. Ceux faisant l’allemand (moi parmi cinq élèves) ne l’ont reçu que le surlendemain.
  • Un lundi de mars 2005 (?) c’est un atlas qui est fourni aux élèves de cinquième.
Références
  • Pour le dictionnaire de collège : Le Robert Collège, Dictionnaires Le Robert, 1997, 1 480 p., 15,5 × 23 cm (ISBN 2-85036-446-0).
    Bonus CG13 : présentation du département, compétences et personnages célèbres.
  • Pour le dictionnaire bilingue : Dictionnaire compact Français-Allemand Allemand-Français, Larousse/HER, 2000, 648 p., 13 × 20,5 cm (ISBN 2-03-540008-2 et 2-03-577709-7).
    Bonus CG13 : présentation du département, sites remarquables arrondissement par arrondissement, personnalités clés et données statistiques.
  • Pour l’atlas : Jacques Charlier (directeur de publication) (préface Yves Lacoste), Atlas du 21e siècle. La France, l’Europe, le Monde : 640 cartes historiques, physiques, politiques, thématiques, Nathan, 2005, 24 × 34 cm (ISBN 2-09-184108-0).
    Inédit : dossier sur le développement durable.
    Bonus CG13 : présentation du département (avec cartes).

Dernière mise à jour : 15 octobre 2019.

mercredi 26 juin 2019

Gare de Vichy, 10 ans déjà

Voilà dix ans, jour pour jour, que le pôle d’échanges intermodal de la gare de Vichy a été inauguré.
Je ne pouvais être présent à cette inauguration, sans doute étant trop jeune, mais surtout parce que j’avais mon oral du baccalauréat de français.
Bâtiment voyageurs de la gare de Vichy
Entrée principale de la gare de Vichy, le 21 décembre 2015. Voilà à quoi ressemble aujourd’hui (à quelques différences près), et depuis dix ans, le bâtiment voyageurs de la gare.
Photo : Florian Fèvre [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons
Un grand chantier municipal (et communautaire) des années 2000
Après le centre commercial des Quzatre Chemins en 2002, l’esplanade du Lac d’Allier (boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny et boulevard du Maréchal-Franchet-d’Esperey) entre 2007 et 2009, et dans l’agglomération, le stade aquatique livré début 2008, la gare de Vichy a été un des grands chantiers menés par la municipalité de Vichy, dirigée à l’époque par Claude Malhuret.
L’inauguration du 26 juin 2009 marque donc l’entrée dans une nouvelle ère pour la gare : l’intermodalité.
Plaque inauguration du pôle d'échanges intermodal
Plaque de l’inauguration du pôle d’échanges intermodal. On peut y lire :
« LE PÔLE D’ÉCHANGES INTERMODAL DE TRANSPORTS VICHY VAL D’ALLIER A ÉTÉ INAUGURÉ LE 26 JUIN 2009
Pour mener à bien la politique de mobilité, quatre maîtres d’ouvrage ont conjugué leur action pour favoriser l’usage et le déplacement des transports collectifs en créant le Pôle d’échanges intermodal. Aujourd’hui, alors que le bâtiment historique de la gare a retrouvé son aspect historique, les usagers trouvent en un seul et même lieu tous les moyens de transports nécessaires à leurs déplacements depuis un parvis paysager : trains, cars, bus urbains, transports à la demande, taxis, vélos, et stationnements automobiles.
 »
Photographie personnelle

Quels aménagements ?
Carte des environs de la gare de Vichy
Carte des alentours de la gare de Vichy.
Source : données OpenStreetMap et ses contributeurs, adaptée par tabltrai [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons. Importé le 31 janvier 2015.
Le gros du chantier a commencé en 2006-2007. À commencer notamment par les voiries. Fin 2007, ce sont deux giratoires plats et des voies réservées aux autobus, mais également l’aménagement d’une gare routière au sud du bâtiment voyageurs et d’un parking payant à l’est, de l’autre côté des voies, et géré par une entreprise privée. L’aménagement paysager se poursuit en 2008-2009.
Dans la gare, tout a été pensé pour les personnes à mobilité réduite, mais uniquement dans le bâtiment. Si deux ascenseurs ont été construits pour relier le bâtiment au passage souterrain et au parking Est, il faudra attendre plusieurs années pour que le deuxième quai soit accessible. L’information voyageurs répond aux nouvelles normes d’accessibilité, notamment les écrans.
Niveau intermodalité, la gare routière reste assez mal signalée de l’intérieur comme de l’extérieur. Les quais sont numérotés, mais seulement pendant un an. De l’extérieur, des panneaux provisoires ont été implantés pour identifier le nouveau cheminement.

Combien cela a-t-il coûté ?
Le projet a été financé par quatre maîtres d’ouvrage (les collectivités territoriales — communauté d’agglomération et commune —, SNCF et Réseau ferré de France), en incluant des participations du département de l’Allier, de la région Auvergne, de l’État et du fonds européen FEDER.
Il a coûté près de 13 millions d’euros (précisément 13 064 607 € hors taxes).
Un panneau, visible près de l’entrée vers la boutique, rappelle cet événement.

Sources

Quels changements depuis ce grand chantier ?
Depuis l’inauguration, beaucoup de changements sont survenus notamment en ce qui concerne l’accessibilité ou l’amélioration de l’intermodalité.
  • Accessibilité de la gare : il manquait un ascenseur pour le deuxième quai (voies B et C). Il a fallu attendre plusieurs années (et même des repoussements qui ont provoqué la colère des élus) pour que le monte-charge soit enfin remplacé (en fait, déplacé vers le troisième quai, desservant la voie D. Les travaux se sont achevés seulement en 2017, pour un montant de 1,55 million d’euros.
  • Nouvelle signalétique : une nouvelle version de la signalétique, avec codes couleurs, a été déployée en 2015 (photo ci-dessous). Elle remplace l’ancienne signalisation mise en place lors des travaux de la gare en 2008.
Nouvelle signalétique déployée en gare de Vichy, fin 2015.
Nouvelle signalétique en gare de Vichy, le 12 décembre 2015.
Tabl-trai [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
  • Nouveaux écrans dans le hall : les écrans indiquant les départs et les arrivées ont été changés en mars-avril 2015. Trois grands écrans remplacent le grand tableau des départs, affichant sur dix lignes les prochains départs.
  • Nouveautés 2017 : point retrait de colis, distributeur automatique de billets de banque (à la sortie nord), wi-fi (gratuit et illimité [1]).
  • Nouveaux espaces détente (2018-2019) : plus de places libres au lieu d’un espace vide, restauration des places à hauteur de la sortie sud, espaces de recharge avec ports USB.
  • Renforcement de l’intermodalité :
    • en 2014, l’ancienne communauté d’agglomération de Vichy Val d’Allier a lancé un service de location de vélos (Vivélo) avec un parking vélos sécurisé. Certes, il y a déjà des parkings pour vélos, mais ils ne sont pas couverts (l’un d’eux a même été modifié en 2018). En plus du déménagement du kiosque de la place Charles de Gaulle (ancien point névralgique des transports urbains) vers la gare, la gare devient un véritable pôle d’échanges intermodal.
    • en 2018, l’actuelle communauté d’agglomération Vichy Communauté lance un service de location de vélos cette fois-ci en libre service. Sept (et non pas huit) places sont aménagées à la sortie ouest de la gare. L’utilisation de ces vélos est conditionnée à l’utilisation d’une application mobile.
Parking des vélos en libre-service
Location de vélos en libre-service, le 26 juin 2019.
Liste non exhaustive.
  1. depuis le 15 juillet 2017 ; il existe déjà la wi-fi de la ville, mais limité dans le temps.
Dernières minutes
  • Écran d’information des prochains départs d’autobus et d’autocars : longtemps inopérant et sans date de mise en service connue, l’écran fonctionne enfin. Dommage qu’il ne soit pas orienté vers la sortie.
  • Renforcement de la signalétique : aperçu aujourd’hui même les accès aux voies B, C et D, mieux signalés.

lundi 24 juin 2019

Rue Wilson à Vichy, 1 an après

Le 23 juin 2018, la ville de Vichy a inauguré la rue Wilson. Une rue du centre-ville, qui se parcourt toujours à sens unique, et qui est désormais dotée de l’identité du centre-ville, caractérisée notamment par ses trottoirs.
24 avr. 2019 (18152) – Début de la rue Wilson rénovée
Début de la rue Wilson, le 24 avril 2019. Ce jour-ci, la rue était exceptionnellement fermée en raison de travaux sur la seule rue ouverte à la circulation qui y débouche, la rue Lucas, alors en cours de rénovation.

Un lien entre le côté commerçant et les parcs
La rue Wilson marque la frontière entre le côté commercial (à l’est) et le parc des Sources (à l’ouest).

À l’est, on trouve une dizaine de commerces : des bars-restaurants (Le Royal, Les Gourmandises de Fanny…), des pharmacies (Pharmacie du Parc), des banques (Société Générale, Crédit Mutuel), des boutiques de prêt-à-porter, etc.

Quelles directions ?
Cette rue permet d’accéder aux parkings Les Quatre Chemins, Célestins, Les Dômes ; à la chambre de commerce et d’industrie ; aux Thermes Callou, au centre thermal des Dômes et à Vichy Spa Les Célestins.

Les aménagements
Le réaménagement de cette rue, longue de 380 m, rentre dans le cadre de la redynamisation du centre-ville repérable notamment par les trottoirs. Un chantier qui a commencé dès 1992 avec la rue Georges-Clemenceau, puis la rue de l’Hôtel-des-Postes ; la rue Montaret fin 2008 ; la rue de Paris de 2009 à 2011 ; le parvis de l’église Saint-Louis (non protégé) en 2013 ; le passage de l’Amirauté en 2014 ; la rue du Maréchal-Foch en 2016.
Mais cette rénovation n’a été faite que côté commerces (numéros pairs, côté est), pour des raisons de domanialité.

Une vitesse limitée à 30 km/h avant même son réaménagement. La zone 30, qui pourrait avoir été demandée par les riverains, a été instaurée en juillet 2016. Un marquage au sol rappelait cette limitation. Celle-ci est bien sûr conservée.
Des intersections impraticables y compris aux vélos. La rue comporte des intersections (passage Giboin, passage de l’Opéra, rue du Président F.-Roosevelt, rue Burnol, passage de l’Amirauté, rue Sornin, rue Montaret), mais aucune n’est autorisée à la circulation des cyclistes. La signalisation mise en place sur les rues précitées indique une circulation interdite, et un stationnement interdit et considéré comme gênant.
Un nouveau ralentisseur et un passage piétons en plus, sur le ralentisseur. Afin d’optimiser les flux piétons, un ralentisseur a été aménagé entre les rues Roosevelt et le passage de l’Amirauté. Dommage qu’on ait aménagé deux passages piétons, et on continue à traverser en dehors.
Beaucoup de place pour les vélos. À elle seule, la rue Wilson compte (comptage personnel) 21 arceaux, permettant le stationnement de 42 vélos. Ceux-ci sont souvent implantés près des passages piétons. Il faut aussi ajouter les huit emplacements pour les vélos libre service, qui ne peuvent être empruntés que via une application pour téléphone mobile.
Et pas de double-sens cyclable. La rue ne peut être empruntée que dans le sens sud-nord,  le double-sens cyclable est donc interdit, faute de place.
Stationnement payant. J’ignore combien de places sont disponibles sur cette rue, mais le stationnement est payant, dans la limite de trois heures, du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h. En revanche, il reste interdit au début de la rue et au droit de la banque, sauf pour les livraisons. En l’absence de panonceau supplémentaire, le stationnement, qui était interdit de 7h à 19h les jours ouvrables, l’est désormais 24h/24 7 jours sur 7.

Heureusement, cette rue n’est empruntée par aucune ligne de bus, sauf cas exceptionnels de détournement.

Planning et budget
Les travaux se sont étalés d’automne 2017 à juin 2018.
D’après la ville de Vichy, ce projet a coûté 1,64 million d’euros, dont 1,27 million pour la ville. S’y ajoutent des subventions de l’État et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Voir aussi

La ville de Vichy a achevé il y a presque deux mois la rénovation de deux rues intersectant la rue sujet de ce billet : la rue Lucas, dont la limitation de vitesse est enfin abaissée à 30 km/h, et la rue Sornin.
L’inauguration de ces deux rues aura lieu le 29 juin.

samedi 15 juin 2019

12 ans et demi après son ouverture, l’accès à un fast-food de Bellerive-sur-Allier est toujours aussi difficile.

Voilà douze ans et demi (le 15 décembre 2006 donc) qu’une enseigne de restauration rapide, celle au grand M (je veux bien entendu parler de McDonald’s), s’est implantée à la sortie nord de Bellerive-sur-Allier.

Alors qu’il existe déjà un fast-food au M au nord de Vichy, intégré dans une zone commerciale et ouvert depuis plus de 25 ans au jour où j’écris ce billet, un deuxième restaurant a été construit en 2006, entre Buffalo Grill et l’hippodrome (une concession automobile a été construite un peu plus tard, mais quand ?), et en bordure de la route nationale 209 (déclassée depuis en D 2209).

L’accès est facilité en venant de Vichy mais pas depuis le rond-point de Boussange ou la rue Maurice Chalus. Comment peut-on ignorer de telles possibilités d’accès alors que les calculs d’itinéraires forcent des détours conséquents ?

Une entrée facilitée si l’on vient de Vichy
En venant de Vichy par la D 2209, on peut tourner à droite après la sortie du parking de Buffalo Grill, puis après un panneau indiquant un giratoire, on tourne à droite.

En revanche, si l’on vient du rond-point de Boussange (route de Gannat, D 2209, ou route de Charmeil, D 6), la manœuvre est tout simplement impossible. Des balises J empêchent de tourner à gauche, ou on a tout simplement oublié d’aménager le carrefour à cet endroit.

Les calculs d’itinéraire sont dérisoires et obligent à faire demi-tour en plein milieu d’une route majeure, ou à faire un détour.
  • Google Maps propose de faire demi-tour juste avant le feu avec les rues du Golf et Charloing. Un itinéraire alternatif propose un passage par la rue Maurice Chalus (D 443), la rue Charloing, puis l’avenue de Vichy.
  • Waze (propriété de Google) propose, quant à lui, de faire demi-tour par la rue des Petits Prés (soit 2,1 km au départ du giratoire). Deux itinéraires alternatifs 
  • Mappy propose de passer outre les obstacles.
  • Bing Maps plaçant le restaurant à même la route, la destination est atteinte avant même de pouvoir effectuer des manœuvres irréfléchies.
  • OpenStreetMap propose même un calcul d’itinéraires… en indiquant de faire demi-tour sur la D 2209.
La seule solution légale (que j’ai déjà tentée) est de passer par le parking de Buffalo Grill pour ensuite rejoindre celui du M.

Et pour en sortir ?
Tout dépend si l’on est passé par le drive ou si l’on a garé son véhicule sur le parking du restaurant.

C’est seulement en sortant du drive du fast-food que l’on peut rejoindre directement la D 2209. La sortie du parking ne peut s’effectuer que par l’allée René Dumont, puis l’allée Georges Baugnies et l’avenue de Vichy (si l’on venait notamment du RP de Boussange), ou par l’allée René Dumont et la rue du Golf, puis l’avenue de Vichy pour rejoindre Vichy.

Si Waze et OSM proposent un itinéraire correct, ce n’est pas le cas de Google Maps. En effet, depuis 2018, la rénovation de l’allée Georges-Baugnies et la modification de l’intersection de cette dernière rue avec l’avenue de Vichy, il n’est en effet plus possible de tourner à gauche de la première rue vers la seconde.

De plus en plus de… publicités
Depuis 2018 et l’arrivée de JCDecaux dans la commune, les panneaux indiquant ce restaurant sont de plus en plus nombreux, surtout en venant de la D 6. Comment peut-on se permettre cela alors qu’il n’y avait rien un an plus tôt seulement ?

dimanche 9 juin 2019

D 906E, 30 mois après : toujours rien de nouveau ?

Voilà deux ans et demi que je découvre que le département de l’Allier (ou le partenaire public-privé qui a construit le contournement sud-ouest) a remplacé (enfin !) les cartouches « D 906 » par « D 906E », plus de dix mois après les bornes kilométriques, et un an après la révélation du numéro de la route traversant les communes de Saint-Yorre, Abrest, Vichy, Magnet et Saint-Gérand-le-Puy, au sud-est du département.
Depuis ce temps, je constate que ce travail est toujours inachevé, même bâclé (il suffit de regarder le dos des panneaux pour constater les méthodes (au lieu de remplacer, on fixe le nouveau panneau par-dessus l’ancien).

Des bornes kilométriques placées n’importe comment
En janvier 2016, les anciennes bornes kilométriques sont déposées, mais au lieu de les remplacer, on place les nouveaux panneaux sur des supports existants, parfois loin des PR (points de repère) officiels.
Borne de la D 906E, PR 9, sur une glissière de sécurité
Abrest (quartier des Dollots), 31 janvier 2016. La route départementale 906E vue en direction de Thiers, au droit de la nouvelle borne kilométrique 9.
La borne kilométrique 9 est placée ici au sud de l’intersection avec la rue du Groumenier, alors qu’officiellement elle se situe au nord… Dans Abrest, la nouvelle borne 11 est située quelques dizaines de mètres plus au sud de l’ancienne, et la borne 12 plus au nord. Selon mes calculs, les écarts peuvent atteindre 50 m, et l’écart entre deux bornes, qui n’est pas nécessairement de 1 000 m en raison de rectifications de tracé, peut varier de 5 à plus de 100 m ! À titre d’exemple, l’écart entre les bornes 11 et 12 est passé de 850 à 960 m, selon mes calculs.
À noter que la borne 10 n’a jamais été implantée, par conséquent, la distance entre les bornes 9 et 11 est de… 2 050 m !

Des cartouches vraiment remplacés ?
Aux entrées d’agglomération, tous les cartouches indiquant la D 906 ont été remplacés par ceux indiquant la D 906E.
Entrée de Saint-Yorre par la D 906E
Saint-Yorre, 21 octobre 2017. Entrée en provenance de Vichy.
Ils ont été remplacés avec un an de retard, à une exception près :
9 décembre 2016 (12466) - Entrée d'Abrest par l'ancienne D 906 dont le cartouche vient d'être déposé mais jamais remplacé. SES 1988- Lacroix 2002- Laporte 1985 - Non réglementaire.
Limite Vichy/Abrest, 9 décembre 2016. Le département a tout simplement oublié d’ajouter le cartouche « D 906E » !
On peut se demander pourquoi ils ont oublié cette entrée de ville. Inutilité pour cause d’environnement urbain ou simple oubli ?
Deux ans et demi plus tard, rien n’a changé, et je constate amèrement l’abandon de cette route départementale, qui fait toujours partie du réseau routier principal pour plusieurs raisons :
  • persistance d’un jalonnement vers l’autoroute A 89 et de liaisons vertes (Thiers, Le Puy-en-Velay et bien sûr Vichy) ;
  • trafic routier toujours aussi soutenu (plus de 6 000 véhicules par jour) et bien plus important que le contournement, source comptages routiers par le département de l’Allier en 2017.

Entre-temps, une cohabitation qui n’a que trop duré
Avenue Poincaré (Vichy), 20 janvier 2016. La cohabitation n’a que trop duré.
Rien que sur ce support de panneaux de signalisation, où deux panneaux datés de 1986 sont toujours en place actuellement, on a vu, de janvier 2016 à l’été 2018, une borne kilométrique 13 de la D 906E alors que la route à laquelle on circulait est toujours la D 906, alors qu’officiellement la route a changé de numéro (mais pourquoi ?).

Et maintenant ?

samedi 8 juin 2019

OSM, 10 ans déjà

Voilà dix ans que j'ai contribué à l'amélioration d'une carte coopérative qui possède une particularité : être sous licence libre.
Je veux bien entendu parler du projet cartographique OpenStreetMap.

C'était le 8 juin 2009. Afin de trouver une alternative aux fournisseurs de cartographie propriétaires (Google Maps, IGN...), je suis tombé par hasard sur un projet cartographique nommé OpenStreetMap.

Comment est construite la carte ?
Les utilisateurs enregistrés peuvent modifier la carte en utilisant les aides (voir ci-dessous) sans copier les cartes trouvées ailleurs. Il peut s'agir de relevés GPS ou d'images satellite. On y trouve :
  • des points (417M il y a 10 ans, quinze fois plus aujourd'hui) ; ceux-ci servent à définir les chemins et les aires (forêts, etc.) ;
  • des chemins (env. 35M il y a 10 ans, quinze fois plus aujourd'hui) ;
  • des relations (cela peut être des itinéraires tels que des lignes de bus, une limite administrative…).

Aides de basse qualité
À l'époque la carte était très incomplète (seuls les grands axes de circulation étaient tracés - routes majeures, voies ferrées, limites administratives…) et les aides cartographiques étaient limitées avec les éditeurs de carte intégrés : GPS, imagerie aérienne basse qualité donnant des tracés très approximatifs, ou connaissances personnelles.

Les éditeurs de niveau avancé pouvaient utiliser d'autres fonds cartographiques très utiles et surtout plus précis [1], cela n'ayant été rendu possible qu'avec des autorisations ou des partenariats avec des organismes ou des administrations. On pense notamment au cadastre, source principale pour la délimitation des limites administratives ou du tracé des bâtiments.
Pour l'Auvergne, le CRAIG [2] a mis à disposition ses images aériennes avec une précision inédite, en surpassant déjà ses concurrents : 30 cm, et même 15 cm [3] pour les agglomérations de Moulins, Montluçon et Vichy.

Quelles zones d'édition ?
Mes éditions se concentraient surtout sur les secteurs de Vichy et de Clermont-Ferrand.

Réutilisations et réadaptations
Les données provenant d'OpenStreetMap peuvent être réadaptées à condition de citer la source (OpenStreetMap et contributeurs) et la licence (à l'origine, CC-BY-SA 2.0, actuellement Open Database License ou ODBL).

À titre d'exemple, voici quelques réalisations à partir de cartes OSM :

Gare de Vichy (2009)
Plan comparatif de la gare de Vichy avant et après transformation
Carte comparative des alentours de la place de la Gare à Vichy (avant-après), réalisée en juin 2009.
Tabl-trai [CC BY-SA 2.0 pour les données, CC-BY-SA 2.0 France pour le fichier], via Wikimedia Commons
Place Pierre-Victor Léger (2009)
Carte de la place Pierre-Victor Léger, à Vichy
Carte des alentours de la place Pierre-Victor Léger à Vichy, réalisée en juin 2009.
Tabl-trai [CC BY-SA 2.0 pour les données, CC-BY-SA 2.0 France pour le fichier], via Wikimedia Commons

Ou des cartes plus complexes, trouvables sur wikipedia.


[1] Les éditeurs s'appellent JOSM (Java OpenStreetMap Editor) ou Merkaartor, ou plus récemment iD.
[2] Centre régional auvergnat de l'information géographique (www.craig.fr), étendu actuellement à l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
[3] Images aériennes de 2009. En 2013, la précision a été améliorée respectivement  à 25 et 10 cm. En 2016, un fonds cartographique de 5 cm de précision est même disponible, mais uniquement à ma connaissance que pour les acteurs de l'énergie. Le grand public et OSM se contenteront d'une résolution de 25 cm, moins pratique (on retrouve aussi ces images sur le Géoportail).