lundi 2 octobre 2023

Dans le rétro : 2 octobre 2003, transition public-privé au collège

Après un seul mois dans un collège public du sud-est de la France, je changeais d’établissement pour rejoindre le privé, en pleine semaine. Une transition inhabituelle pour être mieux suivi.

Début de rédaction : 2 octobre 2023.

Un mois dans un collège public…

En septembre 2003, j’étais scolarisé en classe de 6e 5 au collège public Joseph-d’Arbaud de Salon-de-Provence (académie d’Aix-Marseille)[1], juste à côté de l’école élémentaire Lurian I ou j’ai effectué plus de quatre ans de ma scolarité. Le collège était alors en travaux, les bâtiments étaient neufs, la cour de recréation n’était pas achevée. De ce fait, la circulation à l’extérieur du bâtiment (couloirs larges) était plus restreinte.

J'ai encore le carnet de correspondance de l’époque, où des cours étaient aussi assurés le samedi matin. Le régime externe me permettait de quitter le collège pour manger à la maison, ne souhaitant pas manger au self (cantine).

Un suivi différent et des difficultés en rédaction

À l’époque, il y avait un examen d’entrée en classe de sixième. J’avais des difficultés dans la partie rédaction, où il fallait inventer un texte à partir d’un sujet donné. Il m'a fallu l'aide d’une assistante pour la rédaction (comme cela avait été le cas en CM2).

En sixième, il y avait, le mardi matin, une heure d’études dirigées, des cours de méthodologie du travail au collège, que je ne retrouverai pas dans mon nouvel établissement.

Dans la semaine du 29 septembre 2003, une réunion m’oblige à manquer un cours.

Le 30 septembre, je quitterai le collège Joseph-d’Arbaud, avec un cours de musique et une évaluation avec la flûte fournie par le collège public (que j’ai toujours)… avec une seule note (de musique : si), et une bonne note pour clôturer le mois et ma scolarité dans un établissement public : ce sera soit un 16/20, soit un 18/20.

Un changement de collège dans la même semaine

Depuis le 2 octobre 2003, je suis scolarisé au collège privé La Présentation, toujours a Salon-de-Provence[2].

Les fournitures scolaires demandées n'étaient pas les mêmes entre les deux établissements scolaires. Concernant l’organisation des devoirs, si le collège public recommandait un cahier de textes (avec les onglets pour une date de la semaine, du lundi au samedi) plutôt qu’un agenda, l’autre imposait le premier et interdisait le second.

Le changement de collège imposait aussi une nouvelle logistique et c’est sans parler de l’absence de transports en commun pertinents que je dois me faire accompagner en voiture à l’aller et au retour (les cours commençant à 8 h avec une sonnerie — d’une durée d’une seconde — à 7 h 55 et se terminant à 16 h 50). Avec l’impossibilité de manger systématiquement le midi à la maison, je devais donc manger à la cantine (sauf le vendredi) qui était alors au rez-de-chaussée par rapport à la rue du Maréchal-Joffre (la cour étant au 1er étage par rapport à cette rue).

Scolarisé dans le privé… jusqu’au bac

Après avoir longtemps fréquenté une école élémentaire publique et un collège public pendant un mois, le reste de la scolarité s’est fait dans un établissement privé sous contrat avec l’État, et ce jusqu’à la terminale (théoriquement jusqu'en 2010, mais en réalité en 2011 puisque j'ai redoublé ma première).

Des le premier jour, le 2 octobre 2003 (qui était un jeudi), c’est donc avec de nouveaux camarades de classe que je suis les cours, à commencer par ceux de catéchisme (que l’on ne trouve que dans des écoles privées), puis par deux heures de français et une heure d'allemand. Très peu d’élèves ont choisi allemand en première langue vivante (une dizaine), en délaissant donc logiquement l’anglais qu’on avait commencé à apprendre dès le CM1. 

à suivre…


  1. Vue sur Google Maps (novembre 2020)
  2. Vue aérienne du collège La Présentation qui ne ressemble plus à ce qui existait en 2003. Je suis revenu en mai 2023 pour constater les évolutions.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire